La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

jeudi 31 mai 2018

Hiérarchie vs relationnel sain

« Le monde est une équation » prétendent certains.

Il suffit donc, si j’ai bien compris, de savoir calculer,
de connaître les principes de l’algèbre et de la géométrie,
ainsi que les règles des jeux du monopoly et des échecs,
pour devenir préèèèèsident ou vice-préèèèsident.

« Au pays des aveugles, les moutons sont rois » (rappelé par Cres).

D’où la nécessité, devenue vitale, de l’ordinateur,
de machines à calculer "intelligentes", car rapides,
toujours plus rapides, vite, vite…,
des fois qu’on prendrait le temps de s’arrêter et, malheur, de s’écouter,
au lieu d’écouter les politicien$, les médecin$, les avocat$ et autres "expert$".


La vie est relations,
interactions entre soi et le monde, la Nature, les autres.

La première relation (en ce monde) se noue entre le fœtus et sa mère.

« Tout est politique » assurent certains.

Waouh ! Quel monde chaleureux, merveilleux et, surtout, égalitaire !
Bienvenue dans le Système !
Merde Zut ! Suis né dans une famille d’ouvriers. Mauvais choix.
Prochaine vie, peut-être ? Bien-sûr, cela ne tient qu’à moi.
… ?


« Égalité des chances » nous a-t-on bassiné.

Au sein d’un tel "ordre" social,
d’un fonctionnement normé et hyper hiérarchisé,
comment communiquer intelligemment et sincèrement ?

La voie de la hiérarchie exclut les relations directes et saines,
c’est-à-dire une communication intelligente et spontanée.

Une hiérarchie implique des niveaux d’obéissance et un code de conduite.
Dans une grande entreprise par exemple, en cas de souci,
un ouvrier doit s’adresser à son chef,
qui, lui, s’adresse au responsable,
qui, lui, s’adresse à la direction,
qui, elle, cède aux actionnaires…
Mais, si le souci provient de la relation entre l’ouvrier et son chef ?
Eh bien, il y a les syndicats ou, mieux,
le « ferme ta gueule et obéis si tu veux ton salaire ».

Un tel fonctionnement ne produit que de la frustration au plus grand nombre,
chefs et responsables compris ;
et tous d'obéir à "Ceux-qui-savent-et-qui-prennent"
selon le droit que leur donne l’État de droit.

Est-ce seulement possible de communiquer vraiment dans un tel contexte ?

En entretenant un esprit compétitif, capitaliste, insatiable de pouvoir,
la communication générale, mondiale, ne peut être que malsaine,
retorse, ne générant qu’interférences, malentendus et mésententes
(à cause des inégalités et de sentiments comme la jalousie, l’envie, etc.)

Corruption relationnelle - fausse communication - manipulation incessante.

"Grâce" à ce Système,
au sein d’un pays, mettons en France,
nous ne parlons pas le même langage les uns les autres,
ni celui des mots ni celui du corps émotif.
Nous ne vibrons pas sur les mêmes longueurs d’onde.
Nous pouvons dire que nous évoluons dans des mondes différents.
Par exemple, dans le monde des « supérieurs » l’argent coule à flot,
alors que dans l’autre frappent la crise, les restrictions budgétaires, etc.
Parce que les « inférieurs » sont « fainéants », dénoncent les « supérieurs ».

♫ « Les premiers sont les derniers » ♪, selon une comptine.

Dans ce jeu social à cases et échelons,
jeu truqué depuis des millénaires,
les plus dépourvus de conscience morale
ainsi que d’émotion (empathie, compassion, affection…)
deviennent les dirigeants du monde, les éternels gagnants,
les incessants tricheurs-menteurs déments, à qui on devrait obéir.


Ce que voient nos yeux est trompeur, les formes créant illusion et leurres.
Ce qu’écoutent nos oreilles est trompeur, les discours et théories pouvant mentir.
Discours et théories ont un temps de retard sur le déroulement des événements,
toujours.
Ce qu’expriment les bouches est trompeur, le plus souvent séduisant ou gentil.
Les actes s'avèrent le plus souvent décalés des mots,
voire carrément en contradiction, à l’instar des politichiens politiciens.

Ne pas promettre permet de ne pas trahir, frustrer (soi comme autrui).

« Marche ta parole ».


Tout humain, animal, a besoin de liberté d’être et de se mouvoir
(notamment pour pouvoir subvenir à ses besoins fondamentaux).

Dans cette société le parcours de l’existence se voit imposé
et ce, dès l’âge de trois ans :
devoir aller à l’école, obéir, au garde à vous, les mains propres.
Étudier, se diplômer, s’endetter, pour des promesses d'un salaire décent…

La Société impose et clame implicitement :
vous voulez être libres ?
Ayez ou gagnez beaucoup d’argent.


Devoir « gagner sa vie », belle philosophie.

Cette vision des choses – équation et rapports politiques – exclut la fraternité,
puisque cette voie échelonnée se révèle être compétitive.

Tant qu’un intérêt – soit financier, soit de pouvoir, soit d’ego – prime
durant une interaction, cela ne peut qu’interférer et se révéler malsain.


Nous le savons, hein ?
Je ne vous apprends rien, hein ?
Mais, euh…,
alors…, pourquoi ça continue ?

Pourquoi tant de gens ravalant leur mal de vivre ?

Pas le temps de s’en soucier,
le temps c’est de l’argent.

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2 commentaires:

  1. Eric,
    C'est clair qu'à part le soucis d'avoir (un peu beaucoup, à la folie pas du tout) d'argent, on ne se soucis de moins en moins de choses.
    Est-ce cela que d'être sens soucis ?
    @+

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