La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

samedi 26 mai 2018

Capital vs collectif

Premier Testament : respectez-vous les uns les autres.

Message de Jésus-Christ : aimez-vous les uns les autres.
(NB : aimer, et non pas baiser)

W. Reich : une peste émotionnelle se répand dans le monde.

Don M. Ruiz : émotionnellement, les uns avec les autres,
nous nous comportons comme si nous étions « écorchés vifs ».

Etc.

* * *

Il ressort un point commun entre toutes les religions,
ainsi qu’entre les pensées spirituelles des grands humains :
le changement doit s’exercer sur et à partir de l’émotion,
du "cerveau émotionnel".

* * *

Serait-il possible d’inventer un vaccin anti-peste émotionnelle ?




Capitalisme vs collectivité.

Capitalisme : ne plus rien éprouver afin de pouvoir écraser autrui
pour lui prendre son capital et annihiler son rêve, sa liberté d’être.

Collectivité : développer l’esprit d’équipe, d’un ensemble,
avec respect et considération des différences soit,
de la complémentarité entre les uns et les autres.

Voilà ce qui nous distingue absolument des cétacés,
cétacés plus intelligents que les humains :
eux vivent en collectivité, en tribu,
et chacun, tous, de bien s’amuser.


C’est dingue ça,
plus on est riche, bourgeois, aristocrate et ploutocrate,
plus on devient individualiste, névrosé, atteint de la peste émotionnelle.
« La bonté et la gentillesse sont faiblesses ».
« Le sentiment est fragilité ».
« L’amour est chose puérile, romantique ».
« L’émotion se doit d’être bridée. C’est négatif d’être en colère.
Ne jamais être spontané. Toujours préparer la réponse, une stratégie.
Il ne faut pas montrer, sur son visage et par sa gestuelle, ce que l’on ressent ».
« La sensibilité ainsi que la vie intérieure ne doivent pas être considérées. »
« Le respect consiste à obéir aveuglément aux supérieurs hiérarchiques ».
Etc.

Ce seraient donc des malades mentaux, à l’émotion malmenée,
qui rêvent et dirigent notre monde ?
Ce qui expliquerait notamment le commerce des armes (écorchés vifs,
"ils" ont besoin de se protéger et de se défendre, après avoir tout pris aux autres),
le commerce des pesticides, des voitures et avions toujours plus rapides et polluants,
ainsi que l’indifférence et l’insensibilité face à l’état (tiens ?) de notre planète à tous,
face aux humains « sans dent », faibles, démunis, affamés, sans domicile, etc.

"Ils" agissent tels des non-êtres blindés derrière leurs civilités maniérées,
qui réduisent leurs existences à un corps plastique
et à un cerveau calculateur de capitaux.
Deux dimensions dans une équation.




Qui dit malade, dit guérison possible.

Tant que nous ne soignerons pas la sphère du sentiment,
notamment en nous purifiant d’environ dix mille ans de maltraitance émotionnelle,
nous n’avancerons pas, et continuerons de ravager Mère-Terre,
en voulant contenir et anéantir les élans du vivant.

En débattre, d’urgence.
Faut en parler, de notre maladie mentale.
Chaque opinion est importante. Égalité.
La politique nous sauvera.
Mais, euh…,
la politique découle d’un gouvernement, d’un État de droit,
c’est-à-dire que la politique implique l’acceptation d’une hiérarchie
érigée sur des concepts abstraits et des inégalités tout à fait concrètes.

En politique, certains humains sont étiquetés inférieurs, « petits ou moyens »,
c’est pourquoi, et on le comprend, leurs paroles ne vaut kopeck ;
alors que d’autres individus s’autoproclament « $upérieurs »,
c’est pourquoi leurs paroles décident et prennent, c’est évident.
La boucle se mord la queue et ça continuera ainsi durant encore… ?

Je propose d’en parler et organise pour les dix prochaines années :
une réunion hebdomadaire + des débats réguliers + des AG mensuelles,
des assemblées constitutionnelles, et nationales, et internationales, ♫ ♪,
ainsi que des colloques, des salons d’abus d’autorité, des conférences, etc.




Le blablabla n’est que du vent.

Genèse de l’État
Au début fut le Verbe.
Et le Verbe méprisa l’émotion et la sensibilité.
Aussi, les humains ne firent plus attention aux arbres.
Leurs cœurs oublièrent leur joie de vivre dans le paradis naturel.
Ensuite, par mesure de $écurité psychologique, après avoir tout muré et bétonné,
les humains se retrouvèrent entravés dans le paradis financier des créateurs de l’État.
Et Caïn fut jaloux de son frère…
La peste émotionnelle se déclara partout dans les royaumes, pour le bien de l’État.

* * *
Lecteur(trice), que ressens-tu en lisant cela ?

Ce que tu ressens est l’unique chose importante.

______________________________


2 commentaires:

  1. Eric,
    Quand l'outil (le couteau) a été transformé en arme tout a basculé.
    Nous en sommes tous capable.
    Si le dire permet de ne pas le faire ou si sans mot dire l'acte se transforme...
    Laisse poire fait vivre et pour la soif aussi la poire.
    Thierry

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oye, philoTmore.
      "Quand l'outil ... arme ... basculé ... tous capable" = à méditer
      Schlurp, j'adore les poires (les fruits, hein)
      :))
      A +

      Supprimer