"Science" de l'économie

Voilà la raison pour laquelle notamment les dauphins sont plus intelligents que nous,
et qu’ils utilisent mieux leur intelligence que nous :
le pouvoir que procure l’argent, en ce Système
– comme courir tout le jour après l’argent,
comme se projeter, investir et économiser, jusqu’en 2050 au minimum –,
nous abrutit les neurones et cimente les artères du cœur, devenu béton armé.

Nous vouons un culte aux richissimes, devenus des exemples référentiels de réussite.
Pourtant, il suffit juste de savoir compter, de jouer au Monopoly en étant bien-né,
de tricher, mentir, tromper, trahir, soudoyer, voler, abuser, sans se faire attraper,
en laissant se développer, sans effort ni autre, son petit esprit requin, avare et cupide :

L’argent est si transparent.
Passionnant à gagner,
mais une fois qu’il est là,
ce n’est plus qu’une question d’investissement et de gestion intelligente. 

Il suffit d’un talent limité pour amasser des millions en espèces sonnantes.

– Steve Berry

La science de l’économie (et des finances) profite, comme par hasard,
aux oncles Picsou.
Au sujet de ce fonctionnement babylonien, elle chante :

♪ Comprendre, c'est regarder qui a financé ♫

– Keny Arkana

Approfondissons l’analyse de cette branche vitale du Système, il chante :

♫ L'économie, ça veut dire radinerie ♫
♪ L'économie, c'est la science de l'avarice ♪
♫ L'économie, c'est un truc qui sent l'ail ♪♫♫
♪ L’économie, c’est un truc qui nous rabaisse ♪♫

– Les Vilars

Qui dit économie dit calcul, comptabilité, rentabilisation.
Ô extase d’avoir tant économisé d’argent : quel bô et grôs chiffre !

Les mathématiques sont une ruse de l’esprit.

– Denis Guedj

Aux économistes et financiers,
banquiers, roturiers, assureurs, mathématiciens, etc. :

Si l’on s’adapte trop étroitement à une activité,
on risque de voir s’atrophier ses autres capacités.

Nous devenons ce que nous faisons.

– Frank Herbert

La devise secrète des économistes et autres spécialistes de la fumisterie :

Les cons non mies

Non-vie parmi des vivant-morts, dans des villes sans incivilité,
notre existence ressemble trop à une équation pharmaceutique :

"Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans l’humanité ?"
Le Dalaï Lama répondit : 

Les hommes…
Parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent,
ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé. 

Et à penser anxieusement au futur,
ils oublient le présent
de telle sorte qu’ils finissent par non vivre ni le présent ni le futur. 

Ils vivent comme si ils n’allaient jamais mourir… 

… et meurent comme si ils n’avaient jamais vécu.

Économiser des biens et monnaies, à quoi ça sert ?
Je veux dire : qu’est-ce que ça rapporte d’essentiel, de vital et bienfaisant ?

Qu’est-ce qui nous marque intérieurement, reste en mémoire ?

Dès le moment où l’on se possède, nous perdons ceux que nous aimons,
sous l’effet de la mort, du temps, de l’histoire, de nous-mêmes. 

Ce que nous conservons, ce sont ces fragments de générosité,
ces dons de la foi et de l’amitié, du désir
que nous sommes capables de mutuellement nous manifester.

– Vikram Chandra

Une dernière citation hors sujet, pour la route (en direction de la banque) :

Les endormis vivent chacun dans leur monde. 

Seuls les éveillés ont un monde en commun.

– Héraclite

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