La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mardi 25 décembre 2018

Vous reprendrez bien une dose de haine ?

Plus on a laissé la haine se cristalliser dans le sentiment
et plus on en devient accro, toxico-dépendant.

Addiction à des "plaisirs" déments et malsains
comme de jouir du malheur d’autrui, de sa peine, de ses souffrances ;
comme se croire puissant de mépriser et avilir les affaiblis
(sinon, comment se sentir supérieur ?), etc.

Avec le temps,
les cristallisations malignes absorbent quasiment toute l’attention du haineux
et, par conséquent, son énergie, ses élans créatifs.
Sa sensibilité se retrouve régulièrement bétonnée et goudronnée.
Sa flamme intérieure vacille chaque jour davantage,
ce qui se constate par la démence croissante de son esprit hémiplégique.

La vie intérieure d’un haineux ressemble fort à un garage de voiture, vide,
avec seulement deux ou trois outils, volés à autrui,
dont il se sert comme instrument de torture.
Sur son écran TV intérieur sont diffusés en permanence les séries « Gloire, fric et beauté »
et « Dallas » (saison 665), ainsi que des westerns avec de méchants indiens scalpeurs.

Le(a) haineux(se) est persuadé que tout le monde dysfonctionne, comme lui,
c’est pourquoi il s’efforce d’imposer à l’univers entier ses regard et idées
de paranoïaque mégalomane.

Le malheur du haineux, c’est les autres (humains, animaux et végétaux),
qu’il juge idiots et nuisibles, surtout ceux pensant différemment.
On peut dire qu’il carbure à l’accusation d’autrui.

Comme avec l’héroïne et/ou la cocaïne,
les motifs de haine s’injectent plusieurs fois par jour.
L’effet du shoot agit telle une compensation
apaisant le profondément refoulé sentiment de nullité.

Le haineux marche en plein déni et donc, en "toute bonne foi",
jure « la tête de ma mère » de n’éprouver de la haine pour personne.
Se rappeler que le haineux ne se rend pas compte de sa déviance.
Deux déments ensemble, se rendent-ils compte qu’ils sont aliénés ?
Pour un tel individu, l’état permanent de haine est normal ;
et il est sûr que c’est l’état de tout un chacun ;
c’est pourquoi il veut imposer ses angoisses au monde entier.

Les haineux ne se regroupent pas pour partager ou par affection.
Ils ne ressentent pas le lien entre les uns et les autres.
Ils ne se réunissent que pour jouir ensemble de leurs malversations,
un peu comme ceux aimant jouir ensemble dans le cadre d’une orgie.

Les haineux vivent enfermés dans des cellules hermétiques et hautement sécurisées,
c’est pourquoi ils ont tant besoin d’Internet et d’une téléphonie mobile
dans des villes où les caméras et autres dispositifs de surveillance
poussent bien plus rapidement que les blés au mois de mai.




Tant que le haineux ne s’attaque pas aux cristallisations malignes de son sentiment,
il ne peut "évoluer" que de motifs de haine en nouveaux motifs de haine.

La haine est une drogue dure, on ne peut y renoncer
sans une ferme volonté de s’en sortir, de s’en passer complètement.


Les haineux ne supportent pas ceux qui vivent simplement,
sereinement, en paix, en cultivant la joie et l’amour,
ainsi que le sens du juste et de l’équilibre
rendant les relations et la dynamique de l’ensemble saines.


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4 commentaires:

  1. Tu parles du quelqu'un en particulier ? Je crois reconnaître une certaine personnalité qui a fait la une de l'actualité il y a peu, non ?

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    1. Non, j'ne parle pas de qq'n de précis. Ils se ressemblent tant, les haineux.
      Le monde des humains est rempli de haineux...
      Il me semble important de cerner au mieux le fonctionnement de ces individus
      afin de s'en prévenir et de déjouer leur influence néfaste.
      Coucou Virevolte

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  2. Eric,
    C'est proposé avec tant de gentillesse qu"'on ne peut refuser.
    Un petit pour la route.
    On se télé bouffe ou se fait une phone.
    Y aura toujours des sujets pour cracher sa bille...
    Bonne jourNée avec un N majuscule.
    Thierry

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