Le maître contemporain des empêcheurs-de-tourner-en-rond reste, pour moi, G. I. Gurdjieff*.
Paradoxalement, il se désignait lui-même par le titre de « maître de danse »,
sachant qu’il est question de danses des Sufis, consistant notamment à... tourner.
Caustique et plein d’humour paraissait être G. I. Gurdjieff-le-terriblement-clairvoyant.
Saviez-vous que ce causeur-de-troubles-en-les-idées-trop-ancrées a prétendu
que les humains ne disposaient pas tous d’une âme ?
L’âme, selon ce bougre d’homme, serait comme un corps qu’il s’agit de revêtir.
De l’espace, du ciel se meuvent divers substances et atomes,
dont certains ne peuvent être absorbés que par des êtres « achevés »,
c’est-à-dire en pleine possession de leur conscience ;
conscience étant parvenue à contrer les impulsions intérieures non souhaitables
afin de laisser s’harmoniser la globalité de la personne, de l'être.
Une personne « achevée »
(à ce sujet, C. G. Jung évoquait le « processus d’individuation »)
se "nourrit" de Prâna (circulant dans l’atmosphère)
permettant le développement de l’âme.
Âme qui devient ainsi une parcelle du « Grand Tout-Embrassant ».
Le Prâna serait émanation de la « Suprême Grandeur Tout-Embrassante ».
Cet anticonformiste notoire de Gurdjieff expliquait
que nous ne comprenons pas, plus,
ce que sont les efforts conscients et la souffrance volontaire ;
notamment parce que les dirigeants des Etats et Eglises
ont détourné ces notions à leur profit, pour leurs pouvoir et prérogatives.
Les efforts conscients consistent à résister à nos impulsions malsaines,
puériles, infructueuses, immatures, sources de conflits avec autrui, etc.
la vanité d’une idée ou d’un acte, le désir effréné de jouissance sexuelle, l’ambition, etc.
Il s'agit de contrer ces impulsions afin d’en canaliser l’énergie soit, de sublimer ces impulsions ;
ce qui permet de renforcer l’être et ses trois cerveaux, ou centres de fonctionnement,
que sont : le corps moteur-instinctif, la pensée et le sentiment.
La personnalité vibre, de la sorte, de façon congruente, alignée, unitaire.
Au sujet de la « souffrance volontaire », voici ce qu’a écrit ce négro de Belzébuth :
« (…) la plus grande souffrance volontaire que nous puissions susciter en nos présences
est de nous contraindre à endurer les manifestations déplaisantes d’autrui à notre égard. »
Toute personne cherchant à s’échapper ou, pour le moins, à agir autrement,
dans cette société-à-pensée-unique, s’est rendue compte que les autres, la plupart,
ont tendance à s’en prendre au marginal qui nage à contre-courant.
Dans cette situation, chaque personne croisée, d’une façon ou d’une autre,
avec volonté de bien faire ou avec mépris et brusquerie,
tente de faire nager le trouble-fête dans le même sens qu’elle.
Pour reconnaître et distinguer une personne dotée d’une âme d’une personne sans âme,
il s’agit de déterminer si cette personne a une « conscience objective morale ».
Par exemple : D. Trump, a-t-il ou écoute-t-il sa conscience objective morale ?
Les actionnaires de multinationales qui détruisent la planète
(pesticides, nucléaire, chimies, etc.), ont-ils une âme ?
La souffrance que l’on s’inflige consiste à aller au bout de soi,
notamment grâce aux efforts produits pour se connaître soi-même ;
et ce, quelles que soient les opinions et comportements des autres.
Faire de tels efforts sur soi, consciemment,
en composant avec la souffrance inhérente à la confrontation avec les autres
et aussi, causée par la privation de plaisirs et compensations immédiats (au début),
permet le développement de l’Intelligence, de l’Esprit, ce qui éveille à l'Amour.
Note et lien
* Georges Ivanotvitch Gurdjieff, Récits de Belzébuth à son petit-fils, éd. du Rocher, 1993.
* Les 4 accords toltèques.
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Paradoxalement, il se désignait lui-même par le titre de « maître de danse »,
sachant qu’il est question de danses des Sufis, consistant notamment à... tourner.
Caustique et plein d’humour paraissait être G. I. Gurdjieff-le-terriblement-clairvoyant.
Saviez-vous que ce causeur-de-troubles-en-les-idées-trop-ancrées a prétendu
que les humains ne disposaient pas tous d’une âme ?
L’âme, selon ce bougre d’homme, serait comme un corps qu’il s’agit de revêtir.
Bienheureux celui qui a une âme ;
bienheureux, lui aussi, celui qui n’en a point,
mais malheur et désolation à quiconque n’en a que le germe.
De l’espace, du ciel se meuvent divers substances et atomes,
dont certains ne peuvent être absorbés que par des êtres « achevés »,
c’est-à-dire en pleine possession de leur conscience ;
conscience étant parvenue à contrer les impulsions intérieures non souhaitables
afin de laisser s’harmoniser la globalité de la personne, de l'être.
Une personne « achevée »
(à ce sujet, C. G. Jung évoquait le « processus d’individuation »)
se "nourrit" de Prâna (circulant dans l’atmosphère)
permettant le développement de l’âme.
Âme qui devient ainsi une parcelle du « Grand Tout-Embrassant ».
Le Prâna serait émanation de la « Suprême Grandeur Tout-Embrassante ».
Cet anticonformiste notoire de Gurdjieff expliquait
que nous ne comprenons pas, plus,
ce que sont les efforts conscients et la souffrance volontaire ;
notamment parce que les dirigeants des Etats et Eglises
ont détourné ces notions à leur profit, pour leurs pouvoir et prérogatives.
Les efforts conscients consistent à résister à nos impulsions malsaines,
puériles, infructueuses, immatures, sources de conflits avec autrui, etc.
Se rappeler d’établir des associations entre les situations ou des pensées et sentiments.Les impulsions intérieures sont provoquées par la jalousie, l’envie, l’orgueil,
Par exemple : le guerrier toltèque parle, à ce sujet, d’« interférences ».
la vanité d’une idée ou d’un acte, le désir effréné de jouissance sexuelle, l’ambition, etc.
Il s'agit de contrer ces impulsions afin d’en canaliser l’énergie soit, de sublimer ces impulsions ;
ce qui permet de renforcer l’être et ses trois cerveaux, ou centres de fonctionnement,
que sont : le corps moteur-instinctif, la pensée et le sentiment.
La personnalité vibre, de la sorte, de façon congruente, alignée, unitaire.
Au sujet de la « souffrance volontaire », voici ce qu’a écrit ce négro de Belzébuth :
« (…) la plus grande souffrance volontaire que nous puissions susciter en nos présences
est de nous contraindre à endurer les manifestations déplaisantes d’autrui à notre égard. »
L’attitude prônée par l’implacable G. I. Gurdjieff
peut être associée, reliée, à l’un des accords toltèques :
« ne pas réagir à ce qu’il se passe de façon personnelle ».
Toute personne cherchant à s’échapper ou, pour le moins, à agir autrement,
dans cette société-à-pensée-unique, s’est rendue compte que les autres, la plupart,
ont tendance à s’en prendre au marginal qui nage à contre-courant.
Dans cette situation, chaque personne croisée, d’une façon ou d’une autre,
avec volonté de bien faire ou avec mépris et brusquerie,
tente de faire nager le trouble-fête dans le même sens qu’elle.
Pour reconnaître et distinguer une personne dotée d’une âme d’une personne sans âme,
il s’agit de déterminer si cette personne a une « conscience objective morale ».
Par exemple : D. Trump, a-t-il ou écoute-t-il sa conscience objective morale ?
Les actionnaires de multinationales qui détruisent la planète
(pesticides, nucléaire, chimies, etc.), ont-ils une âme ?
La souffrance que l’on s’inflige consiste à aller au bout de soi,
notamment grâce aux efforts produits pour se connaître soi-même ;
et ce, quelles que soient les opinions et comportements des autres.
Faire de tels efforts sur soi, consciemment,
en composant avec la souffrance inhérente à la confrontation avec les autres
et aussi, causée par la privation de plaisirs et compensations immédiats (au début),
permet le développement de l’Intelligence, de l’Esprit, ce qui éveille à l'Amour.
Note et lien
* Georges Ivanotvitch Gurdjieff, Récits de Belzébuth à son petit-fils, éd. du Rocher, 1993.
* Les 4 accords toltèques.
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Salut,
RépondreSupprimerun peu hors sujet mais avec de la bonne zic :)
https://www.youtube.com/watch?v=u-mQEwpyXO8
A+
Salut Cres.
SupprimerDans une poubelle,
vaut mieux se faire belle,
et user de moyens artificiels.
Mais si on sort la tête de la poubelle...
:)
Certaines phrases font mouche. « ne pas réagir à ce qu’il se passe de façon personnelle » me parle particulièrement. Pas toujours facile à appliquer.
RépondreSupprimerBzz, bzz bzzzz Thierry
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