La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

samedi 15 juillet 2017

Avenir par la conscience

Bien que l’humain soit ingénieux,
ses entreprises finissent toujours dans le pire.

Dans son livre, G. I. Gurdjieff parle d’un Individu
ayant vécu au début de l’essor de Babylone,
qu’on pourrait considéré tel un prophète ou un messie,
un Être éveillé qui avait mis au point une approche accessible à tout le monde
permettant de développer l’être intérieur, la « conscience objective morale »,
ainsi que l’autonomie de penser et d’agir.

Voici ce qu’avait préconisé ce Maître des débuts de la civilisation :
Tous les êtres de cette planète (Terre) s’étant mis à travailler en vue d’acquérir
en leur conscient cette divine fonction de « véritable conscience »,
ils transmuèrent en eux à cette fin, comme cela se fait partout dans l’univers, (…)
les cinq tendances suivantes :

La première : avoir, au cours de son existence êtrique ordinaire,
tout ce qui est réellement indispensable et satisfaisant
pour son corps planétaire.
 
La seconde : avoir constamment en soi un besoin instinctif inextinguible
de perfectionnement, dans le sens de l’Être.
 
La troisième : s’efforcer consciemment de connaître toujours plus à fond
les lois de la création du monde et de l’existence du monde.
 
La quatrième : payer dès le commencement et au plus vite
pour sa venue au monde
et pour son individualité,
afin d’être libre, par la suite, d’alléger

dans toute la mesure du possible l’affliction de Notre Père Commun. 
Et la cinquième : toujours seconder ses semblables,
ainsi que les êtres d’autres formes,
en vue de leur perfectionnement accéléré jusqu’au degré (…)
d’auto-individualité.

Commentaire : la quatrième tendance reste obscure pour moi
après toutes ces années (+ de 20 ans que je l’ai lu, la première fois).
Il me semble que G. I. Gurdjieff fait ressortir ici ce que j’ai publié
sous « âme, efforts et souffrance volontaire » ;
c’est-à-dire qu’il s’agirait de procéder au(aux) sacrifice nécessaire,
le plus rapidement possible,
afin de progresser sur la voie de la conscience objective.
Ce qu'il nous faut lâcher – sacrifier, se défaire, se détacher affectivement –
comprend tout ce qui entrave et empêche d’avancer
sur la voie de l’épanouissement de l'Être.
Une fois devenu un Individu capable de Raison objective,
notre devenons autonome, capable d’initiative sage et de créativité agissante,
ce qui soulagerait « l’affliction du Tout-Embrassant »,
puisque ce dernier n’aurait plus à compenser nos actes inconséquents
dus à notre inertie « êtrique » (si j'ai bien compris).


Revenons à l'histoire : durant quelques décennies,
les humains adoptant et appliquant ces cinq tendances devenaient intelligents et sages,
malgré l’ambiance belliqueuse générale.

À Babylone, du fait, je cite, de « chercher midi à quatorze heures »
(ou l’art de discourir durant des heures, à coups d’argumentation et contre-argumentation,
à partir d’un thème insignifiant, voire même insensé), les esprits s'égarèrent.
Discourir en vain se voyait de plus en plus pratiqué par les enfants de riches,
ce qui a fini par entamer l’esprit de la plupart des savants de Babylone à leur solde, etc.
Ainsi, rapidement, après la mort de ce Saint Homme,
son enseignement fut altéré, perverti, oublié.


Incessante répétition de mêmes situations,
nous tournons en rond depuis les débuts de la sivilisation,
de ne pas parvenir à garder le bon, de toujours finir par nous entretuer
en détruisant tout (surtout les œuvres intelligentes pour l’humanité)…


Un exemple pratique de notre quotidien, tiré de l'actualité :

Les dégâts planétaires sont indéniables, ils sont visibles de l’espace !
Dorénavant et depuis peu, afin de détourner l’attention du sujet qui fâche,
voilà que tout le monde (majorité, médias, etc.) se met à
« chercher midi à quatorze heures » sur un faux thème :
avons-nous, oui ou non, un impact sur le réchauffement climatique ?
Et s’opposent les soucieux de la Nature contre des « éco-sceptiques ».
Blablabla. Couper les cheveux en quatre et se disputer en jouant à qui a raison.
Et pendant ce temps, les machines aussi intelligentes que les dirigeants politiques,
continuent de détruire, de ravager l’environnement naturel et nourricier…

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