Un palétuvier,
avec peu de racines,
parvient à croître dans la vase,
la boue, les marécages soit,
les terrains peu stables
où il s’accroche néanmoins
et pousse, grandit, se déploie,
s’épanouit, vit sa vie.
avec peu de racines,
parvient à croître dans la vase,
la boue, les marécages soit,
les terrains peu stables
où il s’accroche néanmoins
et pousse, grandit, se déploie,
s’épanouit, vit sa vie.
Le palétuvier,
seul arbre à ne pas succomber à l’eau salée,
peut, si nécessaire, traverser un océan,
sans se noyer ni s’étouffer,
pour trouver un lieu sain
où évoluent des bouleaux sensés,
utile à la nature des essences.
seul arbre à ne pas succomber à l’eau salée,
peut, si nécessaire, traverser un océan,
sans se noyer ni s’étouffer,
pour trouver un lieu sain
où évoluent des bouleaux sensés,
utile à la nature des essences.
Les palétuviers, ensemble,
protègent des violentes tempêtes
et des terribles raz de marées
qui, tels les sentiments,
emportent les corps
en submergeant les âmes.
protègent des violentes tempêtes
et des terribles raz de marées
qui, tels les sentiments,
emportent les corps
en submergeant les âmes.
Si le palétuvier était un humain,
il évoluerait les pieds dans la merde sociale
parmi ses semblables sourds, à la mémoire courte
qui eux, se prendraient pour des hêtres grandioses
aveuglés par des chênes entravant leur horizon.
il évoluerait les pieds dans la merde sociale
parmi ses semblables sourds, à la mémoire courte
qui eux, se prendraient pour des hêtres grandioses
aveuglés par des chênes entravant leur horizon.
Ces humains, formant un peuple plié,
et maltraitant leurs propres essences,
ne prêtent guère attention
aux bienfaits de la Nature
qu’ils veulent contrôler
et astreindre,
et pressuriser
comme leurs jus d’oranges qui leur brûlent les tripes,
comme les petits contribuables si fiers de donner aux riches,
en finançant leurs repas gastronomiques au prix astronomique,
afin de produire des armes et robots qui leur feront regretter d’être nés.
et maltraitant leurs propres essences,
ne prêtent guère attention
aux bienfaits de la Nature
qu’ils veulent contrôler
et astreindre,
et pressuriser
comme leurs jus d’oranges qui leur brûlent les tripes,
comme les petits contribuables si fiers de donner aux riches,
en finançant leurs repas gastronomiques au prix astronomique,
afin de produire des armes et robots qui leur feront regretter d’être nés.
Les humains craignent les bactéries et luttent contre les puces,
tout en prévoyant de se mettre des puces sous-cutanées
aussi "intelligentes" que leurs banquiers
et autant "connectées" que leur façon d’interagir.
tout en prévoyant de se mettre des puces sous-cutanées
aussi "intelligentes" que leurs banquiers
et autant "connectées" que leur façon d’interagir.
Leurs esprits tordus telles certaines branches de noisetiers,
ne retiennent aucune leçon de leur histoire,
oubliant à mesure le pire,
afin de convenir
et de se conformer au délire
qu’ils considèrent tels des progrès,
sans remarquer la désolation autour d’eux.
ne retiennent aucune leçon de leur histoire,
oubliant à mesure le pire,
afin de convenir
et de se conformer au délire
qu’ils considèrent tels des progrès,
sans remarquer la désolation autour d’eux.
Les forêts-mères pleurent de constater
que les humains sont pires que les parasites,
n’étant certes pas des ormes ni des hommes,
mais juste des vermines à deux pattes
dotées d’un cerveau malade,
sans cœur et l’âme atrophiée.
que les humains sont pires que les parasites,
n’étant certes pas des ormes ni des hommes,
mais juste des vermines à deux pattes
dotées d’un cerveau malade,
sans cœur et l’âme atrophiée.
Humain sans charme,
que rien ne frêne.
que rien ne frêne.
Eric,
RépondreSupprimerGloups. L'utopie d'Elzéard Bouffier n'est que plus flagrante. Merci Giono.
Thierry
Ne connais ni l'un ni l'autre, enfin Giono de nom.
SupprimerElzéard, comme el (ou le) hasard ?
De mon côté, je ne peux m'empêcher de penser à des films à succès comme
Le seigneur des anneaux et Avatar (pour la destruction des forêts),
ainsi que Matrix (pour la guerre contre les machines).
La plupart ont vu ces films, mais combien y ont réfléchis ?
Combien ont établi des parallèles avec ce qu'il se passe sur cette planète ?
L'utopie serait de croire que ça va s'arrêter, le ravage... pour des $$ !
:(
Ciao Thierry
L'homme qui plantait des arbres de Giono
SupprimerMerci Thierry, tentant, le titre me plait bcp.
SupprimerA toute
Bonsoir Eric,
RépondreSupprimerÇa m'saule aussi:-)et oui toujours l'argent la cause des guerres, et la destruction
de la nature. J'ai vus les 3 films mais j'avoue que Matrix ma fallu un moment pour comprendre l'histoire.C'est incroyable de voir la carte de la zone détruite. Hier soir j'ai décompressé des fichiers sur mes blogs et modifié mon css tu me diras stpl si c'est mieux chez toi,les blogs sont hébergés
sur 4 serveurs différents sur eklablog,un de mes script fonctionnait parfaitement sur un et l'autre pas.Rien est parfait je sais. J'apprécie que tu me la signalé
merci encore Eric.
Bonne soirée Eric et dé saule toi!:-)
:) joli le "dé saule toi"
SupprimerOui, pour la carte, il faut vraiment se rendre compte que, sans exagération,
ce qu'ils détruisent est... monstrueux (cf. la photo avec vue)
Ok, Lucette, j'irai dans la journée (pour info : cela concernant parfois Virevolte aussi, c'est pénible et énervant lorsqu'un blog est long à charger).
Bon jour à toi ;)
Jeu de MAUX ...
RépondreSupprimer:) excellent !
SupprimerCoucou Redelf, j'espère que ça roule...
(Redelf est l'unique pote, sans le « e- » devant, que je connaisse depuis, ooohhh Gun save us, la jeunesse de Mathusalem !
Loin des yeux, loin du coeur, sauf pour Redelf. Respect).