Hors-propos : les huit publications précédentes
Voici la liste, dans l’ordre,
des publications d’extraits de l’ouvrage Psychologie curative et médecine de Paul Diel :
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Contenir et imaginer vs agir et réagir
Rappel d’un sujet déjà abordé : ce qui change fondamentalement entre l’animal et nous,
les humains, est notre activité psychique développée, qui consiste notamment
à penser le monde, le passé, le futur, etc., à partir d’une imagination débridée,
idéaliste et trop souvent irréaliste, voire carrément insensée.
Dans l’extrait qui suit, l’« excitation » est suscitée par les divers stimuli
provenant de l’extérieur (à soi) et aussi,
de l’intérieur, par des auto-excitations conséquentes à notre imagination,
tel qu’un fantasme par exemple.
Nous avions vu que l’esprit freine les interprétations déchaînées de l’imagination,
c’est la tâche de la raison. Toutefois, P. Diel précise que :
De la sublimation et la spiritualisation
La spiritualisation et la sublimation ne sont pas dévolues aux seules Églises,
elles ne sont pas uniquement des actes religieux :
Au lieu d’amener les gens à devenir plus indépendants et responsables de leurs actes,
on fait tout le contraire, notamment dans le milieu professionnel où les travailleurs
sont de plus en plus dépendants du Système et non plus de leurs patrons
qu’ils ne connaissent pas ; ce procédé exacerbe l’ambition, la compétitivité, etc. :
Paul Diel va jusqu’à parler « d’hygiène mentale », ce qui fait gravement défaut :
Commentaire : la science officielle préfère investir dans l’IA qui délibère à notre place !
L’IA est en train de prendre le contrôle de nos vies intérieures,
en s’introduisant dans nos psychés pour diriger nos comportements…
Tout le contraire du bon sens et de la santé globale des personnes, des citoyens.
L’IA est en train de devenir notre principal perturbateur intérieur !
En quelque sorte, l’IA vient comme se greffer dans notre subconscient.
Un subconscient artificiel évoluant dans notre subconscient anormal
(je rappelle que les autres animaux ne développent pas de kyste-subconscient).
Grave danger inconsidéré !!
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Notes et précisions
Par « extraconscient », Paul Diel désigne ce qui échappe au conscient :
(et qui échappe donc à mon contrôle ainsi qu’à mon attention) provient de l’extraconscient,
soit du subconscient engendrant le côté morbide, ombre, de ma personne,
soit du surconscient rendant lucide, intuitif, et soucieux de l’harmonie générale.
NB : pour Paul Diel, l’étude de soi (connais-toi toi-même),
sert à se sentir profondément et durablement satisfait, en paix avec soi-même.
Cette étude comprend au moins deux tâches à effectuer :
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Voici la liste, dans l’ordre,
des publications d’extraits de l’ouvrage Psychologie curative et médecine de Paul Diel :
I. Ma vie, ma santé, ma responsabilité
II. Estime et culpabilité
III. Moraliser ou banaliser, deux extrêmes
IIII. Schéma de la motivation
V. De l'introspection
VI. Démon ou humain
VII. De l'amour-haine
VIII. Sortir de l'amour-haine
* Le calcul psychologique de la satisfaction
* De l'estime
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Contenir et imaginer vs agir et réagir
Rappel d’un sujet déjà abordé : ce qui change fondamentalement entre l’animal et nous,
les humains, est notre activité psychique développée, qui consiste notamment
à penser le monde, le passé, le futur, etc., à partir d’une imagination débridée,
idéaliste et trop souvent irréaliste, voire carrément insensée.
Dans l’extrait qui suit, l’« excitation » est suscitée par les divers stimuli
provenant de l’extérieur (à soi) et aussi,
de l’intérieur, par des auto-excitations conséquentes à notre imagination,
tel qu’un fantasme par exemple.
La vie psychique de l’homme est foncièrement caractérisée
par le fait que l’excitation ne déclenche pas toujours la réaction immédiate.
Qu’un obstacle intervienne, l’excitation se trouve alors retenue et la réaction suspendue.
À la place de la réaction immédiate se manifeste le désir tendu vers l’action future.
Durant le temps de la rétention, la tension affective du désir
demeure exposée à la réflexion valorisatrice.
La réflexion valorise le désir et ses promesses de satisfaction.
Elle crée ainsi des « jugements de valeur ».
(…)
C’est la valorisation qui transforme le désir (mobile fugace
qui disparaît après l’action satisfaisante) en mobile constant,
en « motif » (qui survit à la satisfaction passagère du désir).
La valorisation peut être juste ou fausse.
(…)
Le motif est un sentiment d’insatisfaction
tendu vers une action future satisfaisante.
Le motif présente donc deux aspects : tout en étant sentiment d’insatisfaction,
il est aussi promesse de satisfaction future.
Nous avions vu que l’esprit freine les interprétations déchaînées de l’imagination,
c’est la tâche de la raison. Toutefois, P. Diel précise que :
(…) le raisonnement demeure inopérant à l’égard de l’activité,
tant qu’il ne s’applique pas à freiner en premier lieu
l’imagination faussement motivante,
ce qui, précisément, ne peut se faire que par voie d’introspection lucide.
De la sublimation et la spiritualisation
La spiritualisation et la sublimation ne sont pas dévolues aux seules Églises,
elles ne sont pas uniquement des actes religieux :
Seuls, la force élucidante de l’esprit (spiritualisation)
et le pouvoir libérateur du frein de la raison (sublimation)
sont aptes à rompre l’encerclement pervers dans lequel se débattent les individus
et qui menace de pervertir toutes les interréactions sociales.
(…)
Sublimation et spiritualisation sont les deux fonctions psychiques
chargées d’élaborer la solution saine du problème vital et essentiel.
L’un et l’autre ne peuvent devenir efficaces que par voie d’introspection élucidante.
La sublimation cherche une solution individuelle au problème essentiel.
Elle envisage la libération de l’individu, la dissolution sensée de ses conflits pathogènes,
et ne peut l’obtenir qu’en observant le conflit contraignant au niveau de la délibération intime, là où il naît originairement et où il tente toujours de renaître.
L’autre voie d’introspection assainissante, la spiritualisation,
cherche au conflit essentiel une solution de portée générale.
Elle établit les lois de la valence et de l’ambivalence,
valables pour tout homme et, par là, enseignables et transmissibles.
La spiritualisation tente de rendre conscientes les diverses modalités
de la délibération intime qui se poursuit sans relâche dans tout homme,
et qui n’est autre qu’un incessant « calcul de satisfaction »
dont les éléments sont les motifs sensés et insensés.
Les motifs de revanche (haineux ou pseudo-sublimes) faussent le calcul,
en y introduisant de pseudo-satisfactions imaginatives,
destinées à se transformer en insatisfactions réelles.
Au lieu d’amener les gens à devenir plus indépendants et responsables de leurs actes,
on fait tout le contraire, notamment dans le milieu professionnel où les travailleurs
sont de plus en plus dépendants du Système et non plus de leurs patrons
qu’ils ne connaissent pas ; ce procédé exacerbe l’ambition, la compétitivité, etc. :
Le but de l’auto-observation curative (introspection saine et lucide,
le plus objective possible) se laisse donc formuler comme suit :
il consiste à établir la responsabilité autonome du sujet
et à le rendre ainsi indépendant du besoin inauthentique
de comparaison vaniteuse (triomphante ou vexée) avec autrui.
Le but curatif est d’apprendre à renoncer à l’ambition malsaine
de surpasser vaniteusement autrui ;
ce renoncement est le seul moyen de parvenir à dépasser sa propre faute intrinsèque
et à déployer ses propres qualités positives.
Ce dépassement authentique est la condition même de l’impartialité
à l’égard de soi et d’autrui et, par là,
de la tolérance à l’égard des irritations affluentes.
Paul Diel va jusqu’à parler « d’hygiène mentale », ce qui fait gravement défaut :
Ordre et propreté sont des nécessités de la vie quotidienne.
Mais ces exigences inéluctables ne devraient-elles pas s’étendre
également à la vie intime et se manifester par la purification des intentions
et la mise en ordre du psychisme ?
L’absence d’hygiène mentale est la cause secrète d’un malaise
qui s’étend sur toutes les interactions humaines.
N’est-ce pas à la science de soulever ce problème d’importance essentielle
et de le poser en termes précis ?
Commentaire : la science officielle préfère investir dans l’IA qui délibère à notre place !
L’IA est en train de prendre le contrôle de nos vies intérieures,
en s’introduisant dans nos psychés pour diriger nos comportements…
Tout le contraire du bon sens et de la santé globale des personnes, des citoyens.
L’IA est en train de devenir notre principal perturbateur intérieur !
En quelque sorte, l’IA vient comme se greffer dans notre subconscient.
Un subconscient artificiel évoluant dans notre subconscient anormal
(je rappelle que les autres animaux ne développent pas de kyste-subconscient).
Grave danger inconsidéré !!
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Notes et précisions
Par « extraconscient », Paul Diel désigne ce qui échappe au conscient :
- le subconscient (accessible par un travail sur soi, par l’auto-observationPar exemple : en ce moment, en rédigeant cette publication, tout ce qui n’est pas conscientisé
et une introspection méthodique et attentive) ;
- le surconscient (qui envoie des signaux en période d’éveil,
et qui s’exprime par symboles au travers des rêves en période de sommeil).
(et qui échappe donc à mon contrôle ainsi qu’à mon attention) provient de l’extraconscient,
soit du subconscient engendrant le côté morbide, ombre, de ma personne,
soit du surconscient rendant lucide, intuitif, et soucieux de l’harmonie générale.
NB : pour Paul Diel, l’étude de soi (connais-toi toi-même),
sert à se sentir profondément et durablement satisfait, en paix avec soi-même.
Cette étude comprend au moins deux tâches à effectuer :
- l’analyse de nos motivations intimes ;
- la recherche de compréhension de nos rêves (ceux nous remuant particulièrement
ou présentant une forte symbolique, ainsi que les thèmes revenant fréquemment).
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Eric,
RépondreSupprimerIntéressant ! Le sujet me parle en tant qu'acteur (de l'imaginaire oserai je dire on contre dire) je baigne dans la réflexion, m'y noie souvent.
Merci de nous agiter les neurones.
Thierry
Avoir un oeil sur son imaginaire me semble sain (contrôle),
Supprimeret d'autant d'en exprimer quelque chose (acteur) d'une façon ou d'une autre (les collages aussi)...
Ce que l'on extériorise ne nous ronge pas de l'intérieur.
:) à + Thierry (super tes 3 derniers, enfin,
çui d'aujourd'hui est effrayant et ne donne pas envie de se relier)
:))