De mon vécu (je m’adresse aux éventuels jeunes gens),
les rapports sexuels ne sont bons, épanouissants,
que lorsque les personnes échangent vraiment des sentiments,
ou qu’elles partagent leurs désirs avec attention et écoute de l’autre.
Je parle d’un réel désir de partager, de donner de soi en quelque sorte,
et de savoir apprécier le don de l’autre, même dans le cadre d’un unique rapport.
Un rapport sexuel est merveilleux lorsqu’on s’écoute soi-même
tout en écoutant l’autre, son corps, son rythme, ses envies du moment, son plaisir…
Evidemment que pour apprendre à connaître l’autre plus d’un rapport seront nécessaires.
Le sexe sans envie d’apprendre à connaître le partenaire,
c’est comme manger lorsque l’on n’a pas faim,
ou jouer à un jeu dont on ne connaît pas les règles.
Un rapport sexuel sans écoute ni attention est rarement satisfaisant (en profondeur),
tout au plus jouissif (plaisir immédiat).
Aux jouisseurs :
les plaisirs immédiats ne satisfont qu’à court terme, superficiellement.
Et, il se trouve que, comme tout plaisir, le sexe rend accro, c’est addictif.
Plus on a de rapports sexuels, plus on en a besoin fréquemment.
Plus on réalise de fantasmes, plus de nouveaux fantasmes émergent,
toujours plus corsés et immoraux.
Mouvement spiralé, allant en s’évasant ;
mais pouvant être inversé.
Une chose que beaucoup semblent ne pas considérer :
durant un rapport sexuel, il y a échange, mélange de sang,
en plus des odeurs, salives et autres excrétions.
Un rapport sexuel n’est donc pas anodin,
et, comme tout acte, cela engendre des conséquences.
Une sexualité débridée finit par lever tout sens de pudeur êtrique,
de morale (il est question de « conscience morale »
et non pas de moralité édictée selon la mode du moment).
À savoir :
mécaniquement, physiquement,
le produit le plus subtil et raffiné que le corps humain puisse concevoir naturellement
est le sperme ainsi que l’ovocyte libérée par les follicules des ovaires (un truc du genre).
* * * * * * *
Pourquoi ce propos ?
Parce qu’il me semble que la sexualité, pour beaucoup de gens,
n’est plus qu’une question « d’hygiène », à consommer sans modération.
Merci la pilule, les préservatifs, et Internet (pour le porno).
Et encore, surtout, parce que pour beaucoup d’hommes,
leur pénis érectile est devenu une arme servant à nuire,
à dévaloriser, à brutaliser et à avilir l’autre.
Des hommes payent pour mépriser les prostituées, qu’ils baisent ensuite.
Des hommes violent des jeunes femmes et les civiles dans les pays en guerre.
Des hommes enfilent de jeunes garçons.
Des pères, souvent sous l’emprise de l’alcool, abusent de leur fille ou fils.
Etc.
Leur phallus, à ces hommes, devient comme une épée,
et leur collision, une humiliation, un déshonneur ;
et leur sperme, une façon de contaminer l’autre (!),
en se l’appropriant, comme ils le feraient d’un esclave ou d’un objet.
Les femmes n’échappent pas à cela, bien qu’elles n’aient pas de pénis-épée,
certaines abusant de leur fils ou fille,
certaines abusant de leur charme pour parvenir à leurs fins, etc.
Un rapport sexuel s’inscrit, avant tout, dans une relation.
Plus la relation repose sur la confiance, mieux se déroulera la sexualité.
Un rapport sexuel agréablement partagé provoque une émotion intense
que femmes comme hommes peuvent ressentir durant la fusion physique.
Cette émotion peut transcender l’état d’esprit et transporter au-delà de soi…
La sexualité appartient au domaine du sacré.
L’énergie sexuelle est puissante,
et elle est utilisée n’importe comment.
Quel gâchis !
Respect de soi, de son corps,
et respect de l’autre.
En résumé,
la sexualité peut être terrifiante, agressive, destructrice pour la psyché,
et, à la fois, la sexualité peut être magnifique, magique, bienfaisante.
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les rapports sexuels ne sont bons, épanouissants,
que lorsque les personnes échangent vraiment des sentiments,
ou qu’elles partagent leurs désirs avec attention et écoute de l’autre.
Je parle d’un réel désir de partager, de donner de soi en quelque sorte,
et de savoir apprécier le don de l’autre, même dans le cadre d’un unique rapport.
Un rapport sexuel est merveilleux lorsqu’on s’écoute soi-même
tout en écoutant l’autre, son corps, son rythme, ses envies du moment, son plaisir…
Evidemment que pour apprendre à connaître l’autre plus d’un rapport seront nécessaires.
Le sexe sans envie d’apprendre à connaître le partenaire,
c’est comme manger lorsque l’on n’a pas faim,
ou jouer à un jeu dont on ne connaît pas les règles.
Un rapport sexuel sans écoute ni attention est rarement satisfaisant (en profondeur),
tout au plus jouissif (plaisir immédiat).
Aux jouisseurs :
les plaisirs immédiats ne satisfont qu’à court terme, superficiellement.
Et, il se trouve que, comme tout plaisir, le sexe rend accro, c’est addictif.
Plus on a de rapports sexuels, plus on en a besoin fréquemment.
Plus on réalise de fantasmes, plus de nouveaux fantasmes émergent,
toujours plus corsés et immoraux.
Mouvement spiralé, allant en s’évasant ;
mais pouvant être inversé.
Une chose que beaucoup semblent ne pas considérer :
durant un rapport sexuel, il y a échange, mélange de sang,
en plus des odeurs, salives et autres excrétions.
Un rapport sexuel n’est donc pas anodin,
et, comme tout acte, cela engendre des conséquences.
Une sexualité débridée finit par lever tout sens de pudeur êtrique,
de morale (il est question de « conscience morale »
et non pas de moralité édictée selon la mode du moment).
À savoir :
mécaniquement, physiquement,
le produit le plus subtil et raffiné que le corps humain puisse concevoir naturellement
est le sperme ainsi que l’ovocyte libérée par les follicules des ovaires (un truc du genre).
* * * * * * *
Pourquoi ce propos ?
Parce qu’il me semble que la sexualité, pour beaucoup de gens,
n’est plus qu’une question « d’hygiène », à consommer sans modération.
Merci la pilule, les préservatifs, et Internet (pour le porno).
Et encore, surtout, parce que pour beaucoup d’hommes,
leur pénis érectile est devenu une arme servant à nuire,
à dévaloriser, à brutaliser et à avilir l’autre.
Des hommes payent pour mépriser les prostituées, qu’ils baisent ensuite.
Des hommes violent des jeunes femmes et les civiles dans les pays en guerre.
Des hommes enfilent de jeunes garçons.
Des pères, souvent sous l’emprise de l’alcool, abusent de leur fille ou fils.
Etc.
Leur phallus, à ces hommes, devient comme une épée,
et leur collision, une humiliation, un déshonneur ;
et leur sperme, une façon de contaminer l’autre (!),
en se l’appropriant, comme ils le feraient d’un esclave ou d’un objet.
Les femmes n’échappent pas à cela, bien qu’elles n’aient pas de pénis-épée,
certaines abusant de leur fils ou fille,
certaines abusant de leur charme pour parvenir à leurs fins, etc.
Un rapport sexuel s’inscrit, avant tout, dans une relation.
Plus la relation repose sur la confiance, mieux se déroulera la sexualité.
Un rapport sexuel agréablement partagé provoque une émotion intense
que femmes comme hommes peuvent ressentir durant la fusion physique.
Cette émotion peut transcender l’état d’esprit et transporter au-delà de soi…
La sexualité appartient au domaine du sacré.
L’énergie sexuelle est puissante,
et elle est utilisée n’importe comment.
Quel gâchis !
Respect de soi, de son corps,
et respect de l’autre.
Respect, kesako ?
En résumé,
la sexualité peut être terrifiante, agressive, destructrice pour la psyché,
et, à la fois, la sexualité peut être magnifique, magique, bienfaisante.
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je ne vais pas m'étendre sur le sujet, mais je suis d'accord avec tes propos ! le mouvement spiralé j'ai connu ça de la part de mon ex. la sexualité peut en effet être destructrice par égocentrisme, par non respect de l'autre, par assouvissement de son unique désir et de ses fantasmes personnels... Mais là, on ne parle plus d'amour on parle juste de sexualité bien sûr !
RépondreSupprimerOui, on ne fait plus l'amour, on baise,
Supprimercomme si le but était : baiser pour baiser.
Bon jour Virevolte
Eric,
RépondreSupprimerQuelque soit les moyens lorsqu'ils sont coupés de l'authentique, ils rejoignent le cercle vicié du "toujours plus". Se contenter, s'apaiser sans con-sommer. On parle bien de la nuit de noce consommée ou un truc du genre. Bref on induit déjà beaucoup de choses dans le langage. Alors que cela (la chose) peut être en soit un langage.
Bon réveillon.
Thierry
Rien à ajouter.
SupprimerBon w-e à toi aussi, Thierry.
Rêve éveillons(-nous)
Une partie de ton message me fait penser à la chanson d'Henri Tachan, "les zhommes"... j'adore...
RépondreSupprimerJe découvre ce chanteur.
SupprimerJe partage son indignation. Il s'est fait un compagnon.
Merci Jean-Marc et bon long soir
Il a, malheureusement terminé sa carrière, mais s'il t'intéresse j'ai conservé quelques titres qui ne sont, tu l'imagines bien, pas très radiophoniques... Je peux t'envoyer des mp3. Bonne soirée également
Supprimer:) j'vais déjà écouter ce qu'on trouve sur Youtube (y en a plusieurs, de ses chansons)
SupprimerBons jour et an 18