La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

jeudi 4 avril 2019

Déni d'une part de soi, déni d'une part de l'humanité

Puissant est le déni,
mais malsaines en sont les conséquences à moyen et long terme.

« La vie est merveilleuse »,
a écrit depuis peu une voisine sur une ardoise accrochée à sa fenêtre,
bien en vue depuis la ruelle.

Eh ben, j’en suis venu à penser que
pire ça évolue, plus on a besoin de se convaincre du contraire.
Faut bien compenser. Mais est-ce sensé, objectif ?
Et, surtout, à quoi ça sert ?
Est-ce que le monde va mieux ?

Navré de gâcher la merveilleuse fête,
mais au niveau des événements sociaux-politiques français,
anglais (la voisine est anglaise) et mondiaux,
j’ai beau chercher (dans la vie des humains), je ne vois pas de merveille.
C’est grave dr, l’expert des symptômes pour médicaments à vendre ?
D’autant que au niveau naturel et donc, vital, c’est autant catastrophique.
C’est l’horreur sur tous les plans touchant au vivant, au sain et harmonieux.

Le déni c’est comme ne vouloir considérer… que le verre à moitié plein…
de bulles d’abstraction reposant sur un lit d’imagination morbide.

Comme vu avec le subconscient (défini par Paul Diel),
ce que nous censurons, contenons et refoulons crée une part ombre en nous-mêmes ;
or, le déni ne sert qu’à "nourrir" et renforcer notre morbidité,
développant le côté Hyde de soi-même, qu’il faut contrôler grâce aux médica(ment)$.


Chercher à voir le bon et beau dans la fange paraît être une démarche saine.

Ne vouloir voir que du "bon" et du "beau-conforme" (tous deux abstraits,
puisque imaginés au préalable) dans la fange est malsain,
puisque le morbide se retrouve ni plus ni moins que non-considéré, nié ;
ce qui, au fil du temps, restreint notre regard sur le monde
ainsi que notre façon de le penser et de se penser soi-même.
Bref, on s’aveugle, le nez sur un écran, des écouteurs dans les oreilles,
et on évolue à côté de la plaque d’harmonie, de santé et bien-être ensemble.


Chercher la lumière dans l’obscurité est sain,
puisqu’on cherche à se dégager de la morbidité.

S’imaginer la lumière dans l’obscurité est vain,
puisqu’on continue à évoluer dans la morbidité, qu’on décore d’objets chics-chers.
Se croire dans la lumière alors qu’autour ne sont que ténèbres, c’est dangereux.

Le déni de ce que ne croyons être négatif ou sinon,
de ce qui dérange et bouscule nos certitudes, est vain, malsain pour les relations.
Exemple : le déni c’est un peu comme si je rencontrais deux personnes,
mais que je me comportais comme si je n’étais qu'avec une seule personne.
Ce n’est pas parce que je nie une des deux personnes
que cette dernière n’existe pas et n’interfère pas dans les relations.
Que je lui prête attention ou non, la personne niée influence ce qu’il se passe.
Déni ou non, la personne existe.

Le déni d’un aspect de soi-même est pareillement malsain.

Le déni est une attitude terrible,
pour soi-même, parce qu’on devient partiellement aveugle et abruti ;
et pour les autres, puisque ce qui peut être ressenti et partagé de nos réalités
devient motifs de malentendus et de conflits portant sur qui-a-raison-et-sait-mieux.
Bataille d’accusations, de justifications et d’argumentations, dans un courant de mensonges.

En déniant, on en arrive au point de contester des faits
que plusieurs autres personnes peuvent constater.

Le déni, c’est nier l’évidence.

Il se trouve qu’en ce moment, partout dans le monde,
une part des événements est volontairement mise au placard par les divers gouvernements.
À quelle fin ?

Le déni, c’est éviter de faire face aux vérités du moment ;
un peu comme le gouvernement de Macron face au peuple qui n’en peut plus,
face à certains journalistes qui ne font que témoigner et informer,
face aux opposants du Système qui ne font que de freiner ce délire, etc.

Fini les névroses.
Le déni des évidences est clairement un symptôme de psychose.


Bienvenue en enfer algorithmique,
modélisant un paradis sivil et publicitaire,
clignotant de modèles "parfaits" et souriants,
où les verres sont toujours à moitié pleins.
C'est, hips, merveilleux !


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2 commentaires:

  1. Eric,
    En effet on est à moitié plein dans le mur tout droit, ça on ne ne le nie, pas, non ?
    Thierry

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    1. Si : le déni du mur et aussi, de la souffrance intérieure.
      Tilt !
      J'ai compris un truc : ce n'est pas la vie qui est merveilleuse,
      mais le mur ! Ô quel merveilleux mur on se prend dans la gueule...
      Bon jour Thierry

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