Ce propos traite des excès de l’aide, de l’altruisme
et aussi, de pseudo aide imputable à de mauvais jugements de situation
ou encore, de fausse aide masquant une ingérence dans les affaires d’autrui
(discours d’aide, démagogie ou altruisme mis en avant,
mais ne servant qu’à dissimuler une intention autre).
Le besoin fréquent d’être aidé présente les mêmes caractéristiques que le besoin d’aider ;
bien qu’il faille aborder les choses par l’autre bout du bâton.
Je veux dire que ce propos s’adresse autant aux altruistes qu’aux assistés.
Sous prétexte d’aider, certains en profitent pour diffuser leurs idées
ou leur empire, voire leur emprise, sur les autres.
Par exemple : la famille Gates, de Windows (closed),
verse des sommes importantes pour aider des pays en développement ;
toutefois et selon l’enquête de quelques journalistes,
elle en profite pour les amener à utiliser l’IA et une agriculture OGM aux pesticides.
Cette démarche altruiste dissimule des intérêts rentables à moyen et long terme
pour la famille Gates (et non pas pour les pauvres). Au final, qui "aide" qui ?
L’aide apportée ne devrait se pratiquer qu’en cas de demande de la personne
ou sinon, en cas d’urgence (une personne gravement blessée, par exemple).
Quant à l’aide demandée et reçue, elle doit s’inscrire sur un court terme,
afin d’éviter les phénomènes de dépendance, de dévalorisation
et de déresponsabilisation de la personne aidée ;
en effet, une aide à moyen et long terme noue une relation aidant-aidé
pouvant se transformer en un rapport de dominant-dominé.
La relation aidant/aidé n’est ni normale ni saine lorsque cela s’inscrit dans une durée.
Ce phénomène de l’altruisme devient, pour certains, un besoin.
On ne parle pas d’un besoin fondamental mais d’un besoin secondaire,
non vital, quoi que… sur le plan psychologique, en matière d’estime de soi…
L’altruiste a besoin de se rendre utile, d’aider, pour se sentir bien avec lui-même,
pour donner du sens à son existence (!) et encore, pour la gloire de son ego.
L’altruiste se montre humble en société, mais l’est-il à l’intérieur de lui-même ?
La question à se poser :
quelle satisfaction retire un altruiste ou, pour le formuler autrement,
de quel type de plaisir, quel bénéfice, retire-t-il de son besoin d’aider ?
en considérant le fait qu’il se rend indispensable aux aidés.
Vouloir aider pour aider, est attitude, démarche, à tendance malsaine,
puisque l’altruiste se convainc qu’il sait ou peut ou pense mieux qu’autrui ;
alors que l’assisté pense qu’autrui sait ou peut ou pense mieux que lui-même.
Ce type de rapports crée des phénomènes de sur et/ou sous-estime de soi et d'autrui,
ainsi qu’un relationnel biaisé et hiérarchisé, dégoulinant de sentimentalité,
sous lequel se dissimule de la pitié et du mépris (contre la personne aidée ;
bien que le mépris puisse aussi aller de l’aidé à l’aidant notamment quand ce dernier
ne satisfait pas à la demande de l’aidé drogué d’assistance et de gentils conseils efficaces).
Remarque : il nous faut faire avec le Système. Tous. Pas le choix.
Concernant l’aide, l’assistance et autres services sociaux,
tenons compte du fait que, par exemple,
si le Système n’éjectait pas régulièrement des personnes dans les bas-fonds
(délocalisations, réduction de personnels et de budgets, arrivée des robots-travailleurs,
crise des spéculations, crise économique, crise del cazzo plus rentable et performant, etc.),
il n’y aurait pas de SDF (contre leur volonté) ni de travailleurs pauvres
nécessitant d’être aidés, financièrement, pour tenir le coup dans ce monde
où tout coûte cher, surtout l’essentiel : les fruits, légumes, céréales, fromages…, les loyers, etc.
Je veux dire que, normalement, nous n’aurions à aider que les blessés, les malades,
les désespérés (suite à une dispute de couple, par exemple)
ainsi que les victimes d’une tempête, etc. Ce qui représenterait des aides ponctuelles.
Mais voilà que le Système crée de gigantesques disparités indigestes, délirantes,
entre les uns et les autres, en n’hésitant pas, régulièrement, à ruiner des familles
(dernière grosse crise : 2008). Familles qui auront, ensuite, besoin d’aide.
Cercle vicieux, le $erpent se mord la queue (et ce n’est qu’un exemple).
Conclusion évidente, me semble-t-il :
ne créons pas de situation qui enfonce certains,
et il y aura beaucoup moins de misère sociale.
À ceux/celles faisant métier d’aider (j’en fais partie)
notamment les AS, infirmières, éducs, docteurs, thérapeutes, avocats, etc. :
afin d’éviter l’inflation de l’ego et aussi, de s’agiter pour compliquer davantage,
se questionner régulièrement sur ses propres motivations…
Mon avis :
faire commerce autour de l’aide, comme autour de la santé, est clairement morbide.
Lorsqu’on aide quelqu’un, sur un court terme,
il ne devrait être question ni d’argent ni d’autre intérêt (mais le Système est ce qu’il est).
Gagner sa vie en croyant aider autrui est, pour le moins, bizarre ;
or, le Système encourage maintenant les services à la personne en tout genre,
sans parler ni des spécialistes et experts ni des assistants IA (payés par les garants
du Système ou par les entreprises-dinosaures, ce qui pose question).
Nous traversons l’ère de l’assistanat, alors que, paradoxalement,
nous n’avons plus de valeur, d’éthique, de justice, de bon sens
et que, ceux/celles occupant les postes hiérarchiques importants
sont, souvent, de précieux incompétents chéris à papa et à maman
qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels financiers et égotiques.
Avant :
Aides-toi,
et le Ciel t’aidera.
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et aussi, de pseudo aide imputable à de mauvais jugements de situation
ou encore, de fausse aide masquant une ingérence dans les affaires d’autrui
(discours d’aide, démagogie ou altruisme mis en avant,
mais ne servant qu’à dissimuler une intention autre).
Le besoin fréquent d’être aidé présente les mêmes caractéristiques que le besoin d’aider ;
bien qu’il faille aborder les choses par l’autre bout du bâton.
Je veux dire que ce propos s’adresse autant aux altruistes qu’aux assistés.
NB : il peut arriver à chacun, à un moment ou l’autre,
d’avoir besoin d’être aidé ou encore, d’être amené à aider quelqu’un.
Il est question ici du besoin irrépressible, compulsif et compensatoire,
d’aider ou de se faire aider.
Sous prétexte d’aider, certains en profitent pour diffuser leurs idées
ou leur empire, voire leur emprise, sur les autres.
Par exemple : la famille Gates, de Windows (closed),
verse des sommes importantes pour aider des pays en développement ;
toutefois et selon l’enquête de quelques journalistes,
elle en profite pour les amener à utiliser l’IA et une agriculture OGM aux pesticides.
Cette démarche altruiste dissimule des intérêts rentables à moyen et long terme
pour la famille Gates (et non pas pour les pauvres). Au final, qui "aide" qui ?
L’aide apportée ne devrait se pratiquer qu’en cas de demande de la personne
ou sinon, en cas d’urgence (une personne gravement blessée, par exemple).
Quant à l’aide demandée et reçue, elle doit s’inscrire sur un court terme,
afin d’éviter les phénomènes de dépendance, de dévalorisation
et de déresponsabilisation de la personne aidée ;
en effet, une aide à moyen et long terme noue une relation aidant-aidé
pouvant se transformer en un rapport de dominant-dominé.
La relation aidant/aidé n’est ni normale ni saine lorsque cela s’inscrit dans une durée.
Ce phénomène de l’altruisme devient, pour certains, un besoin.
On ne parle pas d’un besoin fondamental mais d’un besoin secondaire,
non vital, quoi que… sur le plan psychologique, en matière d’estime de soi…
L’altruiste a besoin de se rendre utile, d’aider, pour se sentir bien avec lui-même,
pour donner du sens à son existence (!) et encore, pour la gloire de son ego.
L’altruiste se montre humble en société, mais l’est-il à l’intérieur de lui-même ?
La question à se poser :
quelle satisfaction retire un altruiste ou, pour le formuler autrement,
de quel type de plaisir, quel bénéfice, retire-t-il de son besoin d’aider ?
Rappel : un besoin, qu’il soit essentiel ou secondaire, reste un besoin.L’altruiste devrait faire très attention aux besoins qu’il génère autour de lui,
Un besoin non-satisfait provoque une frustration, suivie d’un état de manque.
en considérant le fait qu’il se rend indispensable aux aidés.
Vouloir aider pour aider, est attitude, démarche, à tendance malsaine,
puisque l’altruiste se convainc qu’il sait ou peut ou pense mieux qu’autrui ;
alors que l’assisté pense qu’autrui sait ou peut ou pense mieux que lui-même.
Ce type de rapports crée des phénomènes de sur et/ou sous-estime de soi et d'autrui,
ainsi qu’un relationnel biaisé et hiérarchisé, dégoulinant de sentimentalité,
sous lequel se dissimule de la pitié et du mépris (contre la personne aidée ;
bien que le mépris puisse aussi aller de l’aidé à l’aidant notamment quand ce dernier
ne satisfait pas à la demande de l’aidé drogué d’assistance et de gentils conseils efficaces).
Ceux qui font métier d’aider les autres n’aiment pas qu’on méprise leur aide,
et il leur arrive plus souvent qu’on ne le croit d’user de représailles.
– M. Gruber
Remarque : il nous faut faire avec le Système. Tous. Pas le choix.
Concernant l’aide, l’assistance et autres services sociaux,
tenons compte du fait que, par exemple,
si le Système n’éjectait pas régulièrement des personnes dans les bas-fonds
(délocalisations, réduction de personnels et de budgets, arrivée des robots-travailleurs,
crise des spéculations, crise économique, crise del cazzo plus rentable et performant, etc.),
il n’y aurait pas de SDF (contre leur volonté) ni de travailleurs pauvres
nécessitant d’être aidés, financièrement, pour tenir le coup dans ce monde
où tout coûte cher, surtout l’essentiel : les fruits, légumes, céréales, fromages…, les loyers, etc.
Je veux dire que, normalement, nous n’aurions à aider que les blessés, les malades,
les désespérés (suite à une dispute de couple, par exemple)
ainsi que les victimes d’une tempête, etc. Ce qui représenterait des aides ponctuelles.
Mais voilà que le Système crée de gigantesques disparités indigestes, délirantes,
entre les uns et les autres, en n’hésitant pas, régulièrement, à ruiner des familles
(dernière grosse crise : 2008). Familles qui auront, ensuite, besoin d’aide.
Cercle vicieux, le $erpent se mord la queue (et ce n’est qu’un exemple).
Conclusion évidente, me semble-t-il :
ne créons pas de situation qui enfonce certains,
et il y aura beaucoup moins de misère sociale.
À ceux/celles faisant métier d’aider (j’en fais partie)
notamment les AS, infirmières, éducs, docteurs, thérapeutes, avocats, etc. :
afin d’éviter l’inflation de l’ego et aussi, de s’agiter pour compliquer davantage,
se questionner régulièrement sur ses propres motivations…
Mon avis :
faire commerce autour de l’aide, comme autour de la santé, est clairement morbide.
Lorsqu’on aide quelqu’un, sur un court terme,
il ne devrait être question ni d’argent ni d’autre intérêt (mais le Système est ce qu’il est).
Gagner sa vie en croyant aider autrui est, pour le moins, bizarre ;
or, le Système encourage maintenant les services à la personne en tout genre,
sans parler ni des spécialistes et experts ni des assistants IA (payés par les garants
du Système ou par les entreprises-dinosaures, ce qui pose question).
Nous traversons l’ère de l’assistanat, alors que, paradoxalement,
nous n’avons plus de valeur, d’éthique, de justice, de bon sens
et que, ceux/celles occupant les postes hiérarchiques importants
sont, souvent, de précieux incompétents chéris à papa et à maman
qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels financiers et égotiques.
Avant :
Aides-toi,
et le Ciel t’aidera.
Dorénavant :
Laisses-toi guider et obéis,
et le Système t’aidera.
Laisses-toi guider et obéis,
et le Système t’aidera.
Après :
Bip-bip
Bip-bip
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Eric,
RépondreSupprimerFaire commerce, entretenir, tout ça me parle, me fait réfléchir.
Merci.
Thierry
Oy Thierry, j'ai pensé à ton personnage de roman "Alex" notamment lorsqu'il
Supprimerexpliquait au jeune qu'il ne pouvait rien pour lui...
:) à +
Ouais y a de ça. On projette sur l'autre en espérant ce qu'il fasse ce que l'on n'a pas le courage de faire. Ça marche dans tous les sens ce truc en plus.
RépondreSupprimerIl se passe bcp de choses qui nous échappe durant les interactions...
SupprimerOui, "ça marche dans tous les sens..."
:) "espérer que l'autre fasse ce qu'on n'a pas le courage de faire" =
tout à fait d'actualité.
A + Thierry-le-Miraculé (j'y crois, aux miracles).