La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

samedi 2 juin 2018

Handicap émotivo-sexuel

20 ans, célibataire, bien nourri, normalement constitué,
son corps de mâle fabrique sa sève,
qui attend d’être éjectée.

Besoin physiologique.
Besoin affectif.
Désir sexuel.
Fantasmes.

Émotionnellement aussi immature que la plupart, RAS, notre homme est normal.
Sexuellement, il est aussi avide que la plupart, mais coincé et maladroit.
Beaucoup d’images pornographiques variées se bousculent dans sa tête.
Besoin d’alcool pour se désinhiber et soulager son désir, de temps en temps.

Dans cet exemple de situation,
l’homme ne connaît rien de son corps,
mais il est étudiant et sait déjà tout sur à peu près tout.
Il a baisé quelque fois, alors il croit savoir ce qu'est le sexe.
Celle dont il était amoureux, à 17 ans, s’était barrée avec un autre.
Trop de déceptions. Marre, ça fait mal à l’intérieur,
et ça fait perdre de l’assurance.
Il n’a pas appris à maîtriser ses émotions mais à les contenir.
Il ressent de l'agressivité, souvent de la colère, alors il fait du sport.
Il ne sait pas comment s’épanouir sexuellement mais il baise dès que l’occasion se présente,
tout en hésitant à s’engager, voulant être libre de réaliser des fantasmes.


Bon sang, mais que faire du désir sexuel qui, pourtant,
s’enflamme en chaque personne normalement constituée,
à l’image de Dieu ?

Les religions préconisent de lutter contre le désir sexuel,
afin d’en juguler l’élan, l’énergie,
en craignant, méprisant et haïssant, ce qui a stimulé le désir soit,
les objets et sujets extérieurs ; les femmes par exemple.

Pourtant, le désir s’enflamme de l’intérieur des individus,
bien qu’effectivement le monde extérieur offre d’incessants stimuli,
de toutes sortes.
Faudrait tout interdire.

Il faut tenir compte, aussi, du fait que notre homme peut désirer un autre homme.
S’il faut craindre les femmes et les hommes…

Ne pas se masturber.
Ne pas courir les jupons.
L’homosexualité mène en enfer.

Boudu, mais que faire de sa sexualité ?

Le Dieu des hommes paraît être un satané farceur :
en effet, Il nous a créé avec un appareil génital,
mais Il aurait soufflé à l’oreille d’élus qu’il ne faut pas l’utiliser,
à part le samedi soir, si marié(e), par « devoir conjugal »,
et pour faire des enfants "bien éduqués" et dévoués à la Nation.
Il n’aurait pas laissé de mode d’emploi,
mais des commandements et interdits
notamment de ne pas toucher ni jouer avec son zizi.

À ce jour, l’énigme du génital-à-ne-pas-utiliser n’est pas résolue,
« ça » pose encore problèmes, misères, malheurs, douleurs, violences…

Proposition

Politiser le sujet de la sexualité et de l’émotion,
en commençant par nommer un ministre de l’Intérieur… des êtres.

C’est sûr, on grandira, évoluera, avancera,
avec un ministre Tantrique au côté de N. Hulot et du colon Collomb de Macron(d$).



2 commentaires:

  1. Eric,
    Très jsute tout ce que tu dis. Contradictoire. On expose puis oppose et après comment on ose ?
    Thierry

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  2. Oser se connaître et goûter à la joie de vivre ?
    T'as du bol avec ton enfant, lui te le rappelle chaque jour.
    Ciao Thierry

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