La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mardi 26 janvier 2021

Ponérologie, la vérité guérit (VIII)


‒ Extraits de l'ouvrage de Andrew M. Lobaczewski  intitulé : La ponérologie politique. ‒
(Les présentation et mises en caractères gras sont de mon fait)   

 

En ce moment nous sommes tous affligés à cause d'une soi-disant pandémie.
La peur rend la plupart hystérique (nous verrons plus avant dans les extraits d'où nous vient
cette tendance à l'hystérie), un phénomène macro-social de ponérologie :

Lorsqu’un processus ponérogénique affecte toute la classe dirigeante d’une société ou d’une nation,
ou bien lorsque l’opposition par des sociétés de gens normaux est entravée (en conséquence du caractère
de masse du phénomène ou bien du recours à la fascination et à la contrainte physique),
nous sommes en face d’un phénomène ponérologique macro-social.
(…)
Ces observations (menées sur de petits groupes) nous permettent d’hasarder une hypothèse :
il se peut que les lois générales de la ponérogenèse soient toutes analogues,
peu importe l’importance et la portée du phénomène dans le temps et l’espace.
(…)
(…) deux phases (de la ponérogenèse).
La première est une période de crise spirituelle d’une société
que l’historiographie associe au déclin des valeurs idéologiques, morales et religieuses
qui jusque là alimentaient la société en question.
L’égoïsme augmente parmi les individus et les groupes sociaux,
les liens du devoir moral et des réseaux sociaux se relâchent.
Des sujets insignifiants dominent ensuite le mental des humains
jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place pour l’imagination par rapport aux affaires publiques,
ou un sentiment d’engagement par rapport à l’avenir. (…)
Nous pouvons associer ces périodes de crise à la phase bien connue de « l’hystéricisation sociale »
.

La phase suivante (la deuxième) est marquée par des tragédies sanglantes, des révolutions, des guerres,
et la chute d’empires.


Durant les périodes calmes, « de paix sociale mais d’injustice »,
les riches feraient mieux de rester attentifs et vigilants à l’éducation de leurs progénitures.
Ils devraient également cesser de dénier l’évidence, ils ont une tendance à l'hystérie :

Pendant les temps heureux de paix et d’injustice sociale, les enfants des classes privilégiées
apprennent à chasser de leur champ de conscience tous les concepts inconfortables
qui suggèrent qu’eux-mêmes et leurs parents tirent profit de l’injustice.
Les jeunes apprennent à dénigrer les valeurs morales et mentales
de toute personne dont ils exploitent le travail.
Les jeunes esprits ingèrent ainsi des habitudes d’inconsciente sélection et substitution de données,
ce qui permet une économie de de conversion hystérique du raisonnement
.
Ils grandissent et deviennent des adultes hystériques (manque d’auto-discipline émotionnelle)
à des degrés divers qui, par les moyens décrits plus haut, transmettent leur hystérie à la génération suivante,
qui développe ensuite ces caractéristiques à un degré plus élevé.
(…)
Quand les habitudes de sélection et de substitution subconscientes de pensées
atteignent le niveau macro-social, la société se met à mépriser la critique de certains faits
et humilier quiconque donne l’alerte.
D’autres nations qui ont conservé des modèles de pensée normaux et des opinions normales
sont elles aussi tenues en mépris.
C’est la société elle-même qui par ses processus de pensée inversive a recours à la terrorisation de la pensée.
Il n’est dès lors plus besoin de censurer la presse, le théâtre, les émissions de radio ou de télévision,
puisqu’un censeur pathologiquement hypersensible se trouve parmi les citoyens.

Quand trois "égo" gouvernent : l’égoïsme, l’égotisme, et l’égocentrisme,
alors le sentiment des liens sociaux et de responsabilité disparaissent,
et la société éclate en groupes de plus en plus hostiles les uns aux autres.

Lorsque dans un environnement hystérique
il n’y a plus de distinction entre les opinions de gens limités, pas entièrement normaux,
et celles de personnes normales et raisonnables,
des facteurs pathologiques de natures diverses sont activés.


La population laborieuse résiste mieux à l’hystéricisation générale, il faudrait davantage les écouter :

Une plus grande résistance à l’hystéricisation caractérise les groupes sociaux
qui gagnent leur pain quotidien grâce à leurs efforts,
où les conditions de la vie ordinaire forcent l’esprit à penser avec lucidité
et à réfléchir aux conditions générales. (…)
Qu’elles soient exprimées en termes d’économie, d’idéologie ou de politique,
les critiques et exigences de ces groupes sociaux sont toujours motivées dans une certaine mesure
par des éléments psychologiques, moraux, et anti-hystériques.
Pour cette raison, il est très recommandé de tenir compte de ces exigences
et du ressenti de ces classes
.


A. Lobacszewski explique : 

Qui joue le rôle principal dans ce processus de mise en place de la pathocratie : les schizophrènes
ou les caractéropathes ?
Il semble bien que ce soient les premiers ; nous allons donc d’abord décrire leur rôle.
Pendant des périodes stables qui sont ostensiblement heureuses bien que marquées par des injustices
à l’égard de certains individus et pays, les doctrinaires sont persuadés
qu’ils ont découvert une solution simple pour réparer le monde.
(…)
Ces individus doctrinaires tiennent en mépris les moralistes
qui prêchent un retour aux valeurs humaines perdues
et le développement d’une vision psychologique du monde plus riche et plus appropriée.

Les caractères schizoïdes ont le désir d’imposer leur propre façon de voir le monde aux autres individus
ou groupes sociaux, grâce à un contrôle relatif de leur égotisme pathologique
et à leur ténacité exceptionnelle innée.
Ils sont donc capables de maîtriser la personnalité d’autres individus,
dont le comportement devient alors désespérément illogique

Ils peuvent aussi exercer une influence similaire sur le groupe qu’ils ont rejoint.

Ce sont des solitaires psychologiques qui se sentent à l’aise au sein d’une organisation,
où il défendent une idéologie jusqu’au fanatisme, deviennent des bigots, des matérialistes,
ou encore des satanistes.


Pour l’auteur, Karl Marx en est un exemple, de schizoïde ; ainsi que Engels, selon P. J. Frostig,
qui le considérait tel un « schizophrène fanatique à barbe ».
A. Lobaczewski relève que :

Le XIXe siècle, et particulièrement au cours de sa seconde moitié,
paraît avoir été une période très propice pour certains schizophrènes (…)
Ce que nous avons hérité de cette période inclut des images du monde,
des traditions scientifiques, et des concepts juridiques imprégnés d’une vision schizoïde de la réalité
.


Selon A. Lobaczewski, pour résumer (si j’ai bien compris) : aux origines d’une ponérogenèse,
des caractéropathes adoptent des idéologies souvent développées par des schizoïdes.
Les caractéropathes, brouillant l’esprit des « normaux »,
préparent le terrain (inconsciemment) aux psychopathes : 

Les psychopathes se tiennent en général à l’écart des organisations sociales
caractérisées par la raison et la discipline éthique : elles ont été créées
par un monde de gens normaux qui leur est tout à fait étranger.
Ils méprisent donc les idéologies sociales mais perçoivent en même temps leurs faiblesses. (…)
Ils commencent alors à infiltrer les rangs du mouvement ;
faire semblant d’être des adhérents sincères ne leur est aucunement difficile
puisque pour eux c’est une seconde nature que de jouer un rôle
et se cacher derrière un masque de normalité.
(…)
Ils commencent par exécuter des tâches subalternes au sein du mouvement et obéir aux ordres du chef,
spécialement quand il faut faire quelque chose qui inspire de la répugnance aux autres.
Leur zèle et leur cynisme font l’objet de critiques de la part des membres plus raisonnables de l’association,
mais ils leur acquièrent aussi le respect de certains des révolutionnaires.
Ils trouvent ainsi protection de la part de gens qui ont participé à la ponérisation du mouvement,
et ils repayent les faveurs de ceux-ci par des compliments ou en leur facilitant les choses.
C’est ainsi qu’ils grimpent les échelons de l’organisation, deviennent influents, et presque involontairement
plient tout le groupe à leur propre expérience de la réalité et aux objectifs issus de leur nature déviante.
Une maladie mystérieuse fait des ravages au sein de l’association.
Les adhérents de l’idéologie originelle se sentent de plus en plus contraints par des forces
qu’ils ne comprennent pas ; ils se mettent à combattre des démons et à commettre des erreurs.
(…)
Dans un tel système, l’homme de la rue est blâmé pour n’être pas né psychopathe
et est considéré comme bon à rien si ce n’est au travail forcé,
au combat et à la mort pour protéger un système de gouvernement
qu’il ne peut ni suffisamment comprendre, ni considérer comme sien.

Note : Mr Macron a non seulement traité les chômeurs de fainéants, mais dans une gare
il aurait dit « vous avez ici des personnes indispensables et des bons à rien » !

Ce n’est pas fini, A. Lobaczewski continue (sur le sujet du fonctionnement d’une association ou d’une société) :

Un réseau toujours plus large de psychopathes et consorts étend graduellement sa domination.
Les caractéropathes qui ont joué un rôle essentiel dans la ponérisation du mouvement
et la préparation de la révolution, sont eux aussi éliminés
.

Note : les psychopathes soutiennent souvent les mouvements contestataires ou révolutionnaires car,
selon l’auteur, subconsciemment les psychopathes ont « l’espoir irréaliste  qu’eux-mêmes seront libérés aussi », ayant une certaine conscience de leur déviance, que quelque chose ne tourne pas rond en eux.


Changeons notre regard et notre considération des problèmes : 

Si nous nous abstenons d’émettre un jugement moral sur autrui, notre attention se porte
sur les processus causatifs qui conditionnent le comportement d’une personne ou d’une société.
Ceci nous place dans de meilleures conditions d’hygiène mentale
et nous permet de percevoir la réalité psychologique.
Cette contrainte nous permet aussi d’éviter une erreur qui empoisonne notre mental et notre esprit,
c’est-à-dire l’interprétation moralisante des facteurs pathologiques à l’œuvre.
Nous évitons également les implications émotionnelles et assurons un meilleur contrôle de notre égotisme
et de notre égocentrisme, ce qui rend plus facile l’analyse objective des phénomènes.


Recommandation de A. Lobaczewski et ses camarades chercheurs :

Vers la fin du livre nous tenterons de persuader le lecteur que
la psychologie est aussi importante pour l’avenir que le sont la haute politique et les armes puissantes.
(…)
La simple prise de conscience du fait que l’on a été soumis à l’influence de déviants mentaux
constitue en elle-même une partie cruciale du traitement (se prémunir
et éviter les manipulations des psychopathes).
Quiconque désire préserver la liberté de son pays et du monde déjà menacé par ce phénomène macrosocial pathologique,
quiconque souhaite guérir notre planète malade,
doit non seulement comprendre la nature de cette grave maladie,
mais doit aussi prendre conscience de la potentialité des pouvoirs générateurs de guérison.

La vérité guérit...



Résumé de la suite du livre : je comprends que dans un pays devenu une pathocratie,
la psychiatrie devient un instrument d’oppression et de censure
déployé contre les gens "normaux" rebelles et influents.
Pour le dire autrement, la psychologie sert aux psychopathes ayant du pouvoir
qui s’arrangent pour qu’un maximum de la population reste ignorante de cette discipline.
Souvent, l’État (ou le dictateur) édicte de nouvelles normes en matière de santé psychique.
C’est-à-dire que seuls les psychologues indépendants et psychiatres réfractaires sont fiables,
les officiels travaillant pour l’État.

Dans les recommandations, vers la fin de l’ouvrage,
l’auteur aborde le sujet du pardon (je rappelle qu’il a précisé être catholique pratiquant).
Sans engager le débat du pour ou contre, et comme déjà écrit dans ce blog :
quel sens d’aborder le sujet du pardon alors que la situation perdure
et, pire, s’empire au point que le monde entier est devenu une « pathocratie » ?
La question du pardon se posera une fois que les gens « normaux » auront repris le pouvoir,
je veux dire une fois qu’un ordre tant politique que financier que médical qu’idéologique que juridique,
une fois qu'un équilibre sain nous ramène sur la voie du bon sens
et du respect du vivant (de toutes les formes de vie),
une fois que les plans et influences titanesques des psychopathes auront cessés, on verra...

Voici un autre avis, d’une personne aujourd’hui décédée, celui de Claire Séverac,
qui a écrit comme sous-titre à son ouvrage intitulé « La guerre secrète contre les peuples » :
« Ne leur pardonnez pas,
ils savent ce qu’ils font. 
»
L’ouvrage de A. Lobaczewski relève également, et à plusieurs reprises, qu’ils savent ce qu’ils font
et que nous, « gens normaux », représentons une « anomalie » qu’il faut corriger,
du point de vue des déments.
Ne parle-t-on pas aujourd’hui d’une volonté techno-scientifique « d’augmenter » l’être humain ?
C’est-à-dire de le faire se comporter comme « eux » pensent qu’il devrait se comporter
et consommer.


‒ Fin de cette longue présentation d’extraits de l’ouvrage indispensable de Andrew M. Lobaczewski.

 

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Liens

* Ponérologie, humains influençables
* Ponérologie, comprendre le mal immunise
* Ponérologie, psychologie individuelle et sociale
* Ponérologie, traumatisme et lésion cérébrale
* Ponérologie, le psychopathe essentiel
* Ponérologie, un monde meilleur, le rêve psychopathe
* Ponérologie, l'aliénation de groupes

 

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5 commentaires:

  1. Aucun doute, ils savent ce qu'ils font !
    Nous aussi !!

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  2. Oui, ils savent ce qu'ils font et ils continuent à le faire. une copine blogueuse m'a envoyée sur ce lien ! Édifiant ! Le gouvernement veut ficher les élèves dès 3 ans, anonymement bien sûr ! Hum, oui, on va y croire ! Et des enseignants vont être complices de ça parce qu'on leur aura dit que c'est ce qu'il faut faire...

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/01/21012021Article637468096302100882.aspx?actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkNUcvuQDVN7aFZ1E4yS5hsZNXcB_DzkU2WvF6ZOGPoCX&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=506852

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    1. Je l'ai vu, oui, c'est un questionnaire avec des questions du type "est-il rebelle ou ..." (ci-contre, le lien "Signes des temps", ils en parlent)!! Enfin, j'vais aller voir ton lien
      ;)

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  3. Vi : c'est le même sujet, oui ! J'trouve ça effrayant, inquiétant.

    Parents : réagissez, trop c'est trop (à moins que cela ne vous rassure, que votre enfant soit étiqueté et que, grâce à l'informatique, il le sera pour le restant de ses jours...)
    +
    Bcp de faits inquiétants, comme des camps qui se montent notamment au Canada et en Allemagne pour des personnes résistant à la demande de quarantaine Covid, disent-ils.
    +
    En Sardaigne, ils prévoient d'isoler les enfants testés positifs.
    Etc.
    Que se passe-t-il ?

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