La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

vendredi 15 janvier 2021

Moi ? Jamais du côté du mal

 
À quel moment devient-on un collaborateur de la ponérisation
(participation à la diffusion ignominieuse du mal) ?

Comment déterminer si on est devenu un collaborateur ou non ?


Chacun devrait se poser cette question en son for intérieur.



Je ne peux m'empêcher de penser que la plupart d'entre nous collaborent, sans même sans rendre compte ;
ou sinon, en justifiant-rationalisant leur participation par des excuses du type "on ne peut pas faire autrement ;
je dois travailler pour nourrir ma famille ; il n'y a presque plus d'emploi,
je ne peux me permettre de perdre le mien ; je suis endetté ; etc.
"
Avec cet esprit, en première ligne : des politiciens, des "journalistes" porte-voix propagandiste,
des policiers, des laborantins, des pharmaciens et médecins et autres "scientifiques",
des informaticiens, des technologues, des enseignants et formateurs,
des artistes et personnages influents, etc.
En arrière, dociles, pantois et terrifiés, nous tous ;
ou, pour le moins, tous ceux ne luttant pas (oh, Colt du Ciel, pacifiquement,
non-violence) : ceux ne résistant pas, ne désobéissant pas (oui, c'est effarant de devoir désobéir
non par élan de révolte mais pour rester dans la voie du bon sens et de la santé
).

Suis-je un collaborateur (consentant ou malgré moi) ?
Ou,
suis-je un résistant ?
Ou,
me considéré-je comme étant neutre, sachant que : qui ne dit rien consent ;
et, qui prétend ne pas voir ni savoir n'en dit rien et donc, consent.
C'est pourquoi cette troisième option, en tant de « guerre », n'est qu'une excuse,
une justification pour se défiler et ne pas se sentir responsable de ce qui adviendra ;
pourtant, on se retrouvera soi-même frappé par l'ignominie, bien évidemment
(c'est ce à quoi ne réfléchissent pas les policiers, laborantins, etc.)
Se considérer "neutre" ou, pire, en dehors de ces histoires,
c'est collaborer malgré soi (par consentement tacite).

 

Pawel Kuczynski


 

 

4 commentaires:

  1. Puissant article qui nous met face à nos propres responsabilités. Merci de contribuer à nous réveiller les consciences. Quant à la tonte, tout un symbole...

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    1. C'est par cette image que j'ai flashé sur cet auteur.
      Merci Thierry car, effectivement, il est temps que chacun prenne ses propres responsabilités.

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  2. Dialogue entre un anonyme et Grand :
    - faut faire des études pour avoir un bon boulot et trouver une femme.
    - Ah ? Tu crois que pour trouver une femme il faut du travail ?
    - ben oui, sans travail tu trouves pas de femme ! T'es mal barré mec !
    - Donc, tu fais des études pour trouver une femme ?
    - Je te dis sans boulot et fric, tu peux pas trouver de femme. Et puis faut demander à son père alors vaut mieux avoir de l'argent pour qu'il dise oui !
    - Oh ! faut une dot alors ?
    - mais non, mais c'est mieux si t'as de l'argent !
    - mais ? On n'a plus besoin de demander l'autorisation au père pour se mettre en couple ! c'est à la femme de dire si elle consent ou pas !
    - Chez moi faut demander l'autorisation au père !
    - .... ben, moi, je ne fais pas d'études pour trouver une femme, je ne sais même plus d'ailleurs pourquoi je fais des études car cela ne correspond plus du tout à ce que j'ai envie de faire de ma vie. Je ne veux pas être cantonné dans une activité unique non créatrice, juste pour gagner de l'argent...

    Oui, trois positions, le consentement, le refus, la neutralité. Des trois je trouve que la neutralité est le pire, on ne prend pas de décision, on attend que ça passe ou pas ... On ne s'engage pas ! J'ai l'impression qu'il vaut mieux encore se tromper que de ne rien faire !

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    1. :) excellent de partager ce dialogue !!
      J'l'avais déjà écrit : je n'aimerais pas être jeune actuellement.
      Remarque, à son âge (à Grand), je pensais comme lui...

      Bien vu la reformulation (ça me parle) : le consentement, le refus, la "neutralité".

      Gros becs Vi-sous-la-neige (le temps de quelques photos) ;)

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