La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

dimanche 31 janvier 2021

De l'égoïsme conséquent


Introduction

Trois notions découlent de l’Ego : l'égoïsme, l'égocentrisme et l'égotisme.

J’ai relu les définitions et il me semble que la différence entre égoïsme et égocentrisme n’est pas claire,
insuffisamment distinguée.
 

Note : on observant les autres animaux ou les arbres, on voit qu’ils sont égoïstes, non ?


L’égoïsme consiste à penser à soi, à ses intérêts personnels

Contrairement à ce que relève le dictionnaire, l’égocentrisme me semble être davantage
que de penser à ses intérêts puisque l’égocentrique ramène tout à lui,
au point qu’il n’hésite pas à modifier des faits afin de s’assurer le bon rôle, la bonne place.
Pour l’égocentrique, le monde tourne autour de son nombril ; ce qui n’est pas le cas pour l’égoïste.

Sur le plan psychologique,
l’égoïste n’est pas forcément névrosé (exemple avec les autres animaux),
alors que l’égocentrique souffre clairement et au minimum d’une névrose
ou, pire, d’un sentiment de toute-puissance, ce qui le fait verser dans la psychose.


On a tendance à penser spontanément que l’égoïste est avare et qu’il ne veut rien partager avec les autres.
Selon moi, c’est plutôt l’égocentrique puisque ce dernier a tendance à croire
qu’il mérite plus et mieux que les autres.
Quand on a l’impression que tout tourne autour de soi,
on estime que ce sont les autres qui doivent nous donner.
L’égocentrique prend, même ce qui n’est pas à lui. 
L’égoïste ne met pas en place une telle relation aux autres ;
et il ne transforme pas les faits pour s’octroyer la bonne place, par exemple. 

L’égoïste reste lucide concernant la Réalité autour de lui, et la place qu’il y occupe.


Quant à l’égotiste, pour moi,
c’est quelqu’un qui non seulement pense que tout tourne autour de lui,
mais il pense que rien ne pourrait subsister sans lui, sans ses idées, sans ses plans d'avenir.
L’égotiste nous plonge dans la psychose (perte de la notion de Réalité).
L’égotiste porte un culte à sa persona (personnalité sociale, masque du moi-je idéalisé).
L’égotiste est narcissique (ce qui n’est pas forcément le cas de l’égocentrique ni de l’égoïste).
L’égotiste se vénère.


En bref et selon moi :

- vouer un culte à l'Ego : égotisme.

- tout ramener à soi et s’octroyer le bon rôle, sans vouloir partager avec autrui : égocentrisme.

- penser à ses intérêts personnels : égoïsme (c'est naturel, c’est ce que chacun fait
et fera d’autant plus si la situation économique continue à se dégrader.
En mode survie, l’humain ne pense plus qu’à lui et à ceux qu'il aime ou dont il a besoin).



Éloge de l’égoïsme

L’égoïste est socialement individualiste ; voilà pourquoi, à mon avis, il n’a pas « bonne presse ».
De nos jours, on nous veut standardisés et cultivant l’esprit de groupe (de la Nation),
ce qui n’est possible qu’en renonçant à son élan naturel,
à son identité propre ainsi qu’à son esprit critique.

L'égoïsme amène chacun à veiller et à prendre soin de soi et de son potentiel énergétique
‒ de sa santé globale, de son pouvoir personnel, de son Rêve, de ses âme et conscience.

Considérons une question :
comment aboutir le processus d’individuation (C. G. Jung) sans être égoïste ?


Exemple d’un défaut d’égoïsme :
mettons que je sois enseignant  et que je remplisse des questionnaires inquisiteurs
servant à définir le comportement des enfants dès l'âge de 3 ans,
afin de les étiqueter une bonne fois pour toute et à vie, genre « rebelle à l'autorité »
(tiens, comme par hasard)
et autres diagnostics très importants à graver sur sa fiche RFID directement connectée au Cloud-BigIA,
données accessibles ad æternam par les entreprises, les justice et police, etc. !
En tant qu'enseignant salarié, d'avoir participé à cette démarche "nécessaire" (à qui ?),
un jour ou l'autre je devrais des comptes...
à ma conscience. 

La conscience, non pas qu’elle nous juge mais elle réagit à nos actes quotidiens
et à ce dont on se nourrit ‒ aliments, informations, relations, affection, idées, sentiments et rêves,
désirs agis et inhibés, émotions, moments d’apprentissage, aider qui le demande, ...
Face à ma conscience, je pourrais toujours invoquer des excuses et justifications :
« j'ai obéi aux ordres, suivi le protocole, j'étais bête et stressé, je ne savais pas,
j'ai des enfants-masqués à nourrir, il faut me payer à manger et rembourser des dettes,
on m'a trompé, c'est la faute à Napoléon et à ma voisine qui parle trop
avec sa TV toujours allumée et son chien qui aboie, ... »

Notre conscience, celle de chacun, sait et voit exactement ce que nous faisons
et, surtout, quelle en est notre responsabilité. Pas moyen de tricher avec la conscience.

Ce qui nous amène à une notion que je connais de Paul Diel : la justice immanente.
Une seule chose est importante, quoi qu'il arrive ‒ pandémie ou non, crise économique,
guerres et autres : être et rester le plus possible en paix avec sa conscience.
En tant de crise, pour une question de survie il arrive qu'on soit amené à faire des choses regrettables,
mais notre conscience est sage, elle en tient compte.
C'est pourquoi j'apprécie l'accord toltèque (à passer avec soi-même) : agir et faire au mieux,
(sans viser la perfection ni un idéal inaccessible, et sans même se soucier du résultat).
Agir au mieux ne demande que d'être présent à soi et de porter attention à ce que l'on fait
sans se laisser influencer ni distraire.
Si j’ai agi au mieux, je ne puis que ressentir de la satisfaction après-coup,
tout en apprenant des défauts ou erreurs ou de ce que j’aurais pu faire encore mieux. 

En agissant au mieux sans vouloir la perfection, on ne se met pas la pression (gestion du stress)
et on reste à l’écoute de sa conscience (voix intérieure, bon sens, surconscience, intuition, ressentis).
De la sorte, on ne peut que rester en bonne santé (éviter les maladies
et éventuelles contaminations épidémiques),
et on dort comme des marmottes heureuses d'aller se coucher.


Un exemple de confrontation avec sa conscience (se rappeler qu’en nous-mêmes agit une justice immanente) :
en se vaccinant, un jour ou l'autre, ne serait-ce que le jour de notre décès,
il faudra qu'on explique à la conscience (ou à Dieu) pourquoi nous avons injecté une potion chimique
de diverses merdes toxiques dans notre corps,
alors que notre mission est d'en prendre soin, de notre corps ?


Dans le contexte actuel de pensée unique planifié en secret et imposé par la force,
il me semble évident que l’égoïsme, comme l’individualisme, ne peuvent qu’être mal notés
sur notre crédit social du "bon" citoyen docile qui accepte de faire fi de ses besoins,
particularités et rythme propres.


Sachant que la Force ne viendra pas de l'extérieur (à soi),
dès lors la laisser se déployer de l'intérieur de soi, non ?

Oser être égoïste,
en évitant les pièges séducteurs tendus par des égocentriques et égotiques.

À votre avis, le vaccin,
c'est bon pour la Force (énergie vitale, pouvoir personnel) ?

 

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