‒ Extraits de l'ouvrage de Andrew M. Lobaczewski intitulé : La ponérologie politique. ‒
A. Lobaczewski poursuit son ouvrage en abordant les effets nuisibles des drogues licites :
Depuis plusieurs décennies,
la médecine utilise une série de drogues susceptibles de déclencher des effets secondaires graves :
elles attaquent le système nerveux et laissent derrière elles des dommages irréparables.
Ces handicaps généralement discrets donnent parfois lieu à des modifications de la personnalité
qui peuvent être socialement très dommageables.
Question : par « ces handicaps généralement discrets », faut-il comprendre que la plupart d’entre nous,
au quotidien, ne remarquons pas les personnes ayant un comportement déviant ou inquiétant ou bizarre
(ce qui expliquerait en partie le fait que les psychopathes agissent non seulement en toute impunité
mais que la plupart d'entre nous les écoutent, les trouvent brillants et leur obéissent) ?
A. Lobaczewski poursuit en remettant en question des médicaments antibiotiques
tels que « la Streptomycine et autres drogues cytostatiques » (également utilisées
pour le traitement anticancéreux. L’hydroxychloroquine fait partie des médicaments cytostatiques).
Ce qui suit est important car l’effet de certains médicaments nuit à l’émotionnel des patients :
Les personnes traitées avec ces drogues perdent progressivement leur couleur émotionnelle
et leur aptitude à appréhender intuitivement une situation psychologique.
Elles conservent leurs fonctions intellectuelles, mais deviennent des égocentriques avides de louanges
et sont facilement manipulées par les gens qui savent comment profiter de ces situations.
Elles deviennent indifférentes aux sentiments d’autrui et au mal qu’elles peuvent infliger ;
toute critique de leur propre personne ou comportement fait l’objet de vengeance.
Question : quand sera-t-il entrepris une étude indépendante (de l'OMS, de Big pharma
et de l'ordre des médecins) portant sur les effets secondaires des médicaments,
non seulement à court terme, mais aussi à moyen et long terme ?
Voici ce que préconise A. Lobaczewski pour contrer l’influence des déviants,
caractéropathes et psychopathes :
Le bon système social du futur devrait donc protéger individus et sociétés
en empêchant les personnes affectées des déviances décrites plus haut (…)
d’exercer aucune fonction sociale où le sort d’autrui dépendrait de leur comportement.
Ceci s’applique en premier lieu aux fonctions supérieures au sein du gouvernement.
Ces questions devraient être traitées par une institution composée de gens reconnus pour leur sagesse
et ayant reçu une formation médicale et psychologique.
L’auteur propose ensuite plusieurs pistes d’études et de recherches à mener, que je ne recopie pas ici,
le propos s’adressant surtout aux professionnels de la psychologie et de la biologie.
A. Lobaczewski (et ses camarades) ont distingués différents types de psychopathes :
le paranoïaque-hystérique a déjà été vu, précise l’auteur.
Comme abordé sous « trouble en troubles », une psychopathie est bel et bien une psychose
(la paranoïa étant un trouble psychotique), une maladie mentale souvent dégénérative.
L’auteur détaille ensuite un autre type de psychopathie : la « schizoïdie »,
qui serait une « tendance à la schizophrénie » :
Le schizoïde est hypersensible et méfiant, mais il ne fait pas grand cas des sentiments d’autrui,
il tend à adopter des positions extrêmes, est prompt à la vengeance pour des offenses mineures.
(...)
Il s’implique volontiers dans des activités qui semblent morales mais qui en fait sont dommageables
pour lui-même et pour autrui. Sa vision psychologique du monde étant tronquée,
il est très pessimiste vis-à-vis de la nature humaine. Il peut aller jusqu’à affirmer que :
"la nature humaine est tellement mauvaise que dans la société humaine l’ordre ne peut être maintenu
que par un pouvoir fort établi par des individus hautement qualifiés, au nom d’une idée supérieure".
Attention à ce qui suit (en continuant sur sujet des schizoïdes) :
Le facteur commun, dans les variantes de cette anomalie, est une apparente distance
par rapport aux émotions et au ressenti devant les réalités psychologiques
de ce facteur essentiel de l’intelligence basique.
(…) Une faible pression émotionnelle lui permet de développer son propre raisonnement spéculatif,
ce qui est utile dans les domaines d’activité qui ne concernent pas l’humain.
Étant donné sa partialité, il a tendance à se considérer comme intellectuellement supérieur
aux gens "ordinaires".
A. Lobaczewski décrit maintenant un autre type de psychopathe, « l’essentiel » :
La « psychopathie essentielle » consiste notamment en une déficience de l’instinct.
Cette anomalie psychique atteint femmes et hommes,
mais chez les femmes d’autres facteurs l’atténue,
ce sont donc les hommes qui en montrent « les plus grandes déficiences ».
Symptôme : différence du ressenti.
Les psychiatres de la vieille école l’avait diagnostiquée sous ces termes :
« daltoniens aux sentiments humains et aux valeurs socio-morales ».
Notons à nouveau le dysfonctionnement émotionnel et moral,
ce qui affecte la conscience (de soi et du monde). L’éditeur ajoute en note de bas de page que :
« des recherches récentes suggèrent que nombre de caractéristiques trouvées chez des psychopathes
sont étroitement associées à une totale incapacité à construire un "facsimile" mental
et émotionnel empathique d’une autre personne.
Ils semblent totalement incapables de se "mettre dans la peau" de quelqu’un d’autre,
sauf dans un sens purement intellectuel ».
A. Lobaczewski note à leur sujet (psychopathe essentiel) :
Notre monde naturel de concepts frappe ces personnes comme une convention
quasiment incompréhensible et sans justification dans le cadre de leur propre expérience psychologique.
Elles estiment que nos coutumes et principes de décence sont des conventions inventées et imposées
par des étrangers ("probablement par des prêtres"), qu’il sont stupides, lourds et souvent même ridicules.
Simultanément, cependant, elles perçoivent sans difficulté les défauts et faiblesses
de notre langage naturel concernant les concepts psychologiques et moraux,
d’une manière qui n’est pas sans rappeler l’attitude du psychologue contemporain, mais caricaturée. (…)
En dépit de leurs déficiences en acquis psychologiques et moraux normaux,
ils développent et disposent de connaissances qui leur sont propres,
ce qui est absent chez les personnes ayant une vision du monde naturelle.
Ils apprennent dès l’enfance à se reconnaître mutuellement dans une foule,
et parviennent à prendre ainsi conscience de l’existence d’autres individus qui leur ressemblent.
Ils sont aussi conscients de leur différence par rapport au monde des gens qui les entourent.
Ils gardent vis-à-vis de nous une certaine distance, et nous voient comme une variété para-spécifique.
Les réactions humaines naturelles, qui ne suscitent en général aucun intérêt
parce qu’elles sont considérées comme évidentes, les frappent par leur étrangeté
et suscitent chez eux un intérêt parfois amusé.
Ils nous observent donc, tirent des conclusions, et forment un monde différent de concepts.
Ils sont habiles à découvrir nos faiblesses et se livrent parfois à des expériences cruelles.
Les souffrances et le sentiment d’injustice qu’ils provoquent ne leur inspirent aucun sentiment
de culpabilité puisqu’elles résultent de leur différence et ne s’appliquent qu’aux autres gens
qu’ils perçoivent comme n’ayant pas la même spécificité.
Ni une personne normale, ni notre vision naturelle du monde ne peuvent percevoir
ou évaluer convenablement l’existence de ce monde de concepts différents.
(…) ces psychopathes ne parviendront jamais à incorporer la vision du monde des personnes normales,
même s’ils s’y efforcent souvent leur vie durant.
Les résultats de leurs efforts ne sont qu’un rôle et un masque derrière lesquels ils dissimulent
leur réalité déviante. Le psychopathe peut encore jouer un autre mythe, un autre rôle,
qui contient toutefois une parcelle de vérité : celui de l’esprit brillant ou du génie en psychologie ;
certains d’entre eux sont convaincus à fond et s’efforcent d’imposer cette conviction autour d’eux.
Parlant du masque de normalité psychologique que portent ces individus (…) ;
un auteur, Hervey Cleckley, a écrit au sujet des psychopathes essentiels (extrait) :
« Souvenons-nous que son comportement typique fait échouer ce qui apparaît comme ses propres objectifs.
N’est-ce pas lui-même qu’il trompe le plus profondément par son apparente normalité ?
Bien qu’il trompe délibérément son entourage et soit très conscient de ses mensonges,
il semble incapable de faire la distinction entre ses propres pseudo-intentions, pseudo-remords,
pseudo-amour, etc., et les réactions authentiques d’une personne normale. (…)
Son expérience subjective est tellement dépourvue d’émotion profonde
qu’il est totalement ignorant de ce que la vie signifie pour les autres.
Sa compréhension de l’opposé de l’hypocrisie lui est tellement impalpablement théorique
qu’on peut se demander si ce que nous entendons par de l’hypocrisie peut vraiment lui être attribué. »
Tous les chercheurs en psychopathie soulignent trois caractéristiques primordiales
de cette variété la plus typique (le psychopathe essentiel) :
l’absence du sens de culpabilité vis-à-vis d’actes anti-sociaux,
l’incapacité à aimer véritablement,
et la tendance à une loquacité déviant facilement de la réalité.
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