suivi de son schéma de la pyramide des besoins fondamentaux de l'humain.
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Doit être appréhendé depuis le bas : les besoins physiologiques.
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Cette vision des besoins d'une personne,
avec l'accent mis sur les priorités, par ordre d'importance vitale,
correspond, selon mon observation, aux humains embourgeoisés (de l'ouvrier au ploutocrate),
c'est-à-dire que c'est l'échelle des besoins d'un humain civilisé qui a le ventre bien rempli,
un toit (même s'il loue un logement) et quelques provisions, pour le moins.
Dans le cas des pauvres vivant en bidonville et des autres indigents,
comme dans le cas des tribus ayant échappé à la civilisation,
il n'est pas sûr que cette vision des besoins corresponde à leur quotidien, à leur relation au monde.
Il se trouve qu'en mode "survie" l'humain se transforme radicalement par la force des choses,
devant s'adapter aux événements et situations difficiles, souvent extrêmes, pour sauver sa vie.
Mentionnons par exemple des situations de guerre comme au Yémen en ce moment,
ou de sécheresse et famine pour le peuple, etc.
L'humain fonctionne d'une certaine manière lorsqu'il a le ventre plein et qu'il se sent en sécurité,
alors qu'il fonctionne autrement, d'une autre manière, lorsqu'il doit non seulement survivre
mais aussi veiller à nourrir ses proches (famille, aide à la tribu ou communauté).
Survivre peut amener à des actes qu'un bourgeois jugerait de "barbares" et incivils,
alors qu'il s'agit de sauver sa peau, sa vie ainsi que celles de ses proches ou de la tribu ;
dans cette situation,
le rapport aux valeurs et le sens moral se réduisent aux règles de fonctionnement de la tribu ;
ce qui important car, en groupe, on se sent plus fort (que tout seul)...
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