Il se cache, le renard.
Tiendra-t-il longtemps ?
Les asphyxiants civilisateurs médusés
le traquent, se rapprochent, l’encerclent.
« Incivilités, tolérance zéro » clament-ils.
« Nous ne sommes pas des animaux » se glorifient les bêtes.
Cette engeance dévouée aux démons
a tout mis en œuvre pour inventer et fabriquer…
des moyens inouïs et très ingénieux d’anéantissement et de destruction massive !
Ils ravagent, creusent, souillent, rasent les forêts, polluent, jettent des déchets,
et ils bétonnent par-dessus, en scandant mécaniquement des sons dissonants
tels que « il faut travailler, il faut faire quelque chose, y a qu’à…,
de la sorte nous ne serons pas considérés tels des fainéants
et nous mériterons notre pitance au glyphosate, du vin,
une bière, et une assurance PARADIS COMPRIS ».
Ce qu’ils appellent « travail » est, en fait, leur distraction préférée
consistant principalement à détourner l’innocence et la pureté,
par exemple celle de leurs propres enfants,
de la dévaloriser, la corrompre, la conformer, l'éduquer quoi, en fait la dresser,
afin de rentabiliser, pour la Nation, les mécanismes de chairs sans âme.
Renard se faufile entre leurs mailles équationnelles de plus en plus serrées,
électrifiées, avec webcams-biométriques à laser tirant automatiquement
au moindre mouvement du vivant.
Un souffle de vie qui chauffe les cœurs,
aussitôt l’administration s’éveille,
et le sol de trembler.
Un acte inspiré, créatif, miraculeux,
et les CRS interviennent, lourdement armés,
à moins que ce soient les scientifiques de l’armée,
pour une dissection en règle.
On n’échappe pas au contrôle,
dans le monde des formes et des apparences.
On n’arrête pas leur progrès.
...
Une flamme intérieure qui illumine le fond,
et leur merdier lacrymogène s’évapore.
Ils ne peuvent rien contre la flamme du vivant,
c’est pourquoi ils la brutalisent depuis des millénaires.
Ils tuent, torturent, battent, brûlent, saccagent, violent…, ces incompétents,
et le vivant ressurgit telle une mauvaise herbe, nuisible à leurs idées.
Le renard creuse,
préférant l’enfer sous terre que celui des hume-anus speculatus.
Mais rien ne leur échappe, dans leur monde de chiffres et code-barres.
Renard ne comprend pas qu’on puisse se gâcher l’existence comme les humains le font.
S’ils ne faisaient que se gâcher leur non-vie, pourriez-vous rétorquer au renard,
mais, en plus, ils sèment, partout, des graines de mort-lente !
Au lieu de s'aimer, d'aimer, d'apprécier,
et de commencer par apprendre à respecter.
Mourir à petit-feu, en s'étouffant de l'intérieur.
Quel cauchemar !
Médocs, des médocs,
remboursés par la SS et la mutuelle
♪ alouette, je te plumerai ♫
Comment échapper à tout ça ? se demande le renard.
Il marche, seul, depuis toujours, renard,
et il est fatigué, las, de leurs putains de mépris.
C’est partout pareil.
Mourir, tranquille, la conscience en paix,
voilà à quoi rêve un renard qu’on veut domestiquer.
Un renard n’est pas un chien.
Il se cache, renard,
combien de temps encore ?
Il dort, renard,
espérant courtiser la jeune fille de Dame Nature.
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Tiendra-t-il longtemps ?
Les asphyxiants civilisateurs médusés
le traquent, se rapprochent, l’encerclent.
« Incivilités, tolérance zéro » clament-ils.
« Nous ne sommes pas des animaux » se glorifient les bêtes.
Cette engeance dévouée aux démons
a tout mis en œuvre pour inventer et fabriquer…
des moyens inouïs et très ingénieux d’anéantissement et de destruction massive !
Ils ravagent, creusent, souillent, rasent les forêts, polluent, jettent des déchets,
et ils bétonnent par-dessus, en scandant mécaniquement des sons dissonants
tels que « il faut travailler, il faut faire quelque chose, y a qu’à…,
de la sorte nous ne serons pas considérés tels des fainéants
et nous mériterons notre pitance au glyphosate, du vin,
une bière, et une assurance PARADIS COMPRIS ».
Ce qu’ils appellent « travail » est, en fait, leur distraction préférée
consistant principalement à détourner l’innocence et la pureté,
par exemple celle de leurs propres enfants,
de la dévaloriser, la corrompre, la conformer, l'éduquer quoi, en fait la dresser,
afin de rentabiliser, pour la Nation, les mécanismes de chairs sans âme.
Renard se faufile entre leurs mailles équationnelles de plus en plus serrées,
électrifiées, avec webcams-biométriques à laser tirant automatiquement
au moindre mouvement du vivant.
Un souffle de vie qui chauffe les cœurs,
aussitôt l’administration s’éveille,
et le sol de trembler.
Un acte inspiré, créatif, miraculeux,
et les CRS interviennent, lourdement armés,
à moins que ce soient les scientifiques de l’armée,
pour une dissection en règle.
On n’échappe pas au contrôle,
dans le monde des formes et des apparences.
On n’arrête pas leur progrès.
...
Une flamme intérieure qui illumine le fond,
et leur merdier lacrymogène s’évapore.
Ils ne peuvent rien contre la flamme du vivant,
c’est pourquoi ils la brutalisent depuis des millénaires.
Ils tuent, torturent, battent, brûlent, saccagent, violent…, ces incompétents,
et le vivant ressurgit telle une mauvaise herbe, nuisible à leurs idées.
Le renard creuse,
préférant l’enfer sous terre que celui des hume-anus speculatus.
Mais rien ne leur échappe, dans leur monde de chiffres et code-barres.
Renard ne comprend pas qu’on puisse se gâcher l’existence comme les humains le font.
S’ils ne faisaient que se gâcher leur non-vie, pourriez-vous rétorquer au renard,
mais, en plus, ils sèment, partout, des graines de mort-lente !
Au lieu de s'aimer, d'aimer, d'apprécier,
et de commencer par apprendre à respecter.
Mourir à petit-feu, en s'étouffant de l'intérieur.
Quel cauchemar !
Médocs, des médocs,
remboursés par la SS et la mutuelle
♪ alouette, je te plumerai ♫
Comment échapper à tout ça ? se demande le renard.
Il marche, seul, depuis toujours, renard,
et il est fatigué, las, de leurs putains de mépris.
C’est partout pareil.
Mourir, tranquille, la conscience en paix,
voilà à quoi rêve un renard qu’on veut domestiquer.
Un renard n’est pas un chien.
Il se cache, renard,
combien de temps encore ?
Il dort, renard,
espérant courtiser la jeune fille de Dame Nature.
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Eric,
RépondreSupprimerCourt tison ? Ça brûlera pas assez. Faut bien donner du taff au colibri non ?
Signé Tiers Immoral
:o
Supprimer... ou E-moral
Un court tison pour brûler les cerveaux de la tête,
mon colibri est allé m'en chercher un ;)
A + Thierry
Salut mon pote,
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=xsmv-znZqik
Je vais sur ton prochain post :))
Coucou Cres, merci, bien vu.
Supprimer« S'apprivoiser l'un l'autre, c'est créer des liens ».
« C'est le temps consacré pour elle (sa rose) qui est important ».
A + ;)