Au sommet, des esprits lâches

Saloperie d’esprit viril,
hémiplégique de la part sensible : affectueuse, pulsante, liante.

L’esprit viril traque et repère les âmes bienveillantes et les esprits conciliants
pour les soumettre, ou pour les anéantir en cas de résistance.

Sans gêne ni vergogne, sans respect, sans honneur,
l’esprit facho veut, désire, ordonne et commande autrui,
en exigeant qu’on le serve, se persuadant que cela lui est dû.
Il trouve toujours au moins une personnalité candide et docile
pour se charger des « basses besognes ».

Tant que le corps d’une personne qui se veut virile reste en forme,
son demi-esprit profite et abuse des âmes sensibles et généreuses
en s’appropriant de la richesse de leurs imagination et créativité,
tout en les méprisant, raillant, brutalisant, après avoir saccagé leur innocence.

Que ce soit à la maison ou au travail ou entre amis,
ce genre de personnes désigne toujours, autour d’elles, un souffre-douleur ou un fautif,
c’est-à-dire quelqu’un qu’elles vont détester et faire en sorte que tous la réprouvent,
par exemple en la critiquant ouvertement, en argumentant contre ses idées, etc.

Ce type de personnes trouve normale et justifiée la souffrance infligée à autrui.
Par exemple : considérer comme un « mal nécessaire » la vivisection
ainsi que la torture de prisonniers, parfois arrêtés de façon arbitraire.

À savoir :
ce genre de personnes, vivant-mortes, une fois blessé et en souffrance,
pleure et implore de l’aide à ceux même qu’il méprise ordinairement !
Sans vergogne ni honneur.
En peine, on découvre le vrai visage d’une telle personne imbue d’elle-même :
un petit être puéril et rabougri, égoïstement égocentré, immature, capricieux,
exigeant, calculateur, peureux, lâche, faible, ne supportant pas la contrariété,
craignant la solitude et manquant d’autonomie.

Esprit moitié paralysé, la personne virile est très susceptible et rancunière.
Elle n’oublie rien, de ce qu’elle considère comme dettes.
Pour remplir le vide de son intériorité,
elle se nourrit de pensées de haine, à rendre parano.
En gros, une telle personne passe son temps à juger autrui,
en craignant d’être volée, entre deux calculs de ses économies.
Concentrée, elle élabore de savants plans de vengeance
et de prise de pouvoir.
Ses sombres activités intérieures l’occupent et distraient
du sentiment de vertige interne éprouvé au bord de son insondable néant.

NB : l’esprit viril, macho, facho, est autant homme que femme.

Comme déjà traité, ces moitiés d’esprit accusent systématiquement autrui
d’être la cause de leur malheur et de leurs difficultés.
Incapacité de se remettre en question.
Sentiment de culpabilité défaillant et absence de honte (de leurs vilenies),
ils ne développent que leur savoir-abuser et faire-souffrir, les sadiques.

Note :
il n’est rien de plus facile que de justifier un comportement brutal
ou une décision de sanction, puisqu’il suffit d’accuser et de trouver des arguments ;
à l’exemple du gouvernement contre les « gilets jaunes ».
Exemples d’arguments : l’autre est une racaille,
une salope, une pédale, un fainéant, un casseur, etc.
C’est follement insensé ce qu’on appelle la civilisation :
il suffit d’une désignation comme « racaille »
pour que la majorité d’entre nous trouve justifiée la maltraitance !!
Sans avoir vérifié au préalable si, effectivement, l’accusé est vraiment une racaille !

Son talent, tour de force, consiste à accuser autrui
de ses propres manquement, fragilité et incompétence !
L’esprit viril connaît l’art de retourner les situations à sa faveur.
Sa tendance est d’inverser : ce qui est valeur devient faiblesse,
alors que ce qui est retors et malsain devient normal.

Derrière ce type d’individus, la désolation.

Où ils font le désert,
ils disent qu'ils font la paix.

‒ Tacite

Comprendre un tant soit peu l’esprit viril,
c’est saisir qu’on ne peut l’arrêter qu’en appliquant sa propre méthode :
brutalité, punitions, et enfermement en isolement, après lui avoir cousu la bouche.