La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

samedi 16 février 2019

La voix du féminin

Au féminin.

Puisse le féminin s'imposer davantage
afin de nous guérir de l'exaltation du masculin.


Je fais suivre un commentaire paru sur le blog de Barbesse (Yurtao, en lien ci-contre)
sous la publication intitulée : Femmes "gilets jaunes" des Cévennes.

Ce commentaire, un tour d'horizon lucide, m'a fait vibrer.
L'approche, l'esprit, la sensibilité de l'intervenante (que je ne connais pas)
me touchent, résonnent en moi.

Il me semble que l'expression de cette personne résume parfaitement la situation globale,
non seulement en France, mais dans le monde entier.

Voici son message (les présentation et mise en gras sont de mon fait) :
Allons encore plus loin.
Et cessons de réclamer du travail, de l'argent, des retraites
et de quoi nourrir nos enfants et tous nos protégés...
Cessons de mendier ce qu'"ils" ne peuvent pas nous offrir,
car leur comptes sont soldés et il n'y a personne aux commandes.
En vrai, personne à blâmer.
Que des machines.
Certes programmables mais déjà programmées.
Et ce, en vue du moindre effort, au degré zéro de la pensée.
Celui du "toujours plus au moins cher".

Faisons césession. (
Cessation ?)
Brisons la circulation des flux dans les machines.
Retrouvons celui qui circule dans nos corps, et entre nos corps.
Retrouvons le pouvoir sur nos vies.
Et ensembles, l'accès à la terre.
A l'eau.
A l'air.
A ce qui nous est dû.
A la vérité qui veut que personne ne possède rien.

Cessons de donner du sens et de la valeur à des objets, à des marchandises.
Cessons de donner du pouvoir à ce Moloch de chiffres impersonnel
et insatiable appelé "capitalisme" et auquel nous sacrifions
non seulement nos vies et celles de nos enfants,
mais de tout le Vivant. 

‒ Miluz


Remarque : le « Moloch » capitaliste a été créé par notre cerveau de la tête.
Ce que Miluz met en avant « retrouvons (le flux) qui circule dans nos corps (...),
le pouvoir (...), l'accès à la terre (...)
», tout cela est affaire de l'autre "cerveau"
ou « épicentre » : celui du ventre.
Ce qu'exprime Miluz me semble être un bon exemple pour mes dernières publications
traitant des Forces opposées ayant besoin d'être également considérées.

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4 commentaires:

  1. Eric,
    Retrouvons le pouvoir sur nos vies ça me parle.
    Bien plus que le Molle OK.
    Bon dimanche.

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    1. Non d'une Ceinte Kalachnikov !
      Retrouvons le pouvoir du goût,
      de vivre, de manger, d'échanger...
      Le goût, la saveur, n'est pas une affaire de calcul, rien pour Moloch.

      A + Thierry

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  2. ma nièce vient de partir en C25 dans la drome pour aller travailler dans un centre agro écologique dans l'animation. Elle ne veut pas de maison, elle veut le moins de choses possibles, elle ne veut pas non plus travailler 35 heures par semaine, elle ne veut pas gagner beaucoup d'argent. Elle est partie avec son camion sans chauffage, elle a un lit, de quoi faire sa vaisselle et cuisiner au gaz. Elle a installé des toilettes sèches. Elle réfléchit à se fabriquer une douche. Voilà ! ça ne serait pas ça retrouver le pouvoir sur notre vie ? ne pas s'aliéner à être propriétaire ou locataire, être obligé de travailler pour payer sa voiture , son logement, sa bouffe etc ... Après, est-ce qu'elle va tenir ? Ma seule inquiétude c'est que je la trouve seule, très seule ...

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    1. En tout il y a des avantages et inconvénients, du bon et de l'enquiquinant...
      A mon avis, elle va faire des rencontres. Il y en a pas mal des personnes
      qui vivent dans leur bus et qui sillonnent les routes...
      Et quand elle fera des p'tits boulots par-ci par-là, elle fera aussi des rencontres.
      Respect à ta nièce. Elle est courageuse et semble s'écouter.
      A + Vi

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