La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 13 mai 2020

La cause de tout (nos problèmes)


Se pourrait-il qu'en remontant à la source, à la base de nos problèmes,
on y trouve qu'une seule et unique cause
générant tant de désordres nocifs et d'actes inconsidérés de par le monde ?

Se pourrait-il qu'une cause unique soit à l'origine de ce chaos général,
tant individuel que collectif ?

Une seule cause, aurait-elle pu créé autant d'effets négatifs, pervers
et, dorénavant, mortifères pour l'ensemble des organismes vivants sur Terre ?

... ?




Quel est l'obstacle majeur se dressant face à chacun de nous, individuellement ?

... ?


Existe-t-il un lien, un point commun entre soi-même (chacun d'entre nous)
et ce bordel global, mondial, affectant tous les domaines ?

... ?

Ah, peut-être...

L'imagination...
créant l'illusion...
d'un Moi-je important.


L'imagination est le terreau où s'enfoncent les racines de Moi-je veux que...

Le Moi-je, né de notre imagination, est devenu une bête IA masquée (faisant illusion).

D'exister par et pour Ego
‒ le tenté par la jouissance rapide et les glorioles ‒
est gaspillage de notre énergie vitale.
Ah ben, tiens, ça alors,
de la même manière que nous gaspillons les matières premières de Terre !

Dépenser notre énergie à vouloir rendre la bête présentable et civilisée,
quelle idiotie !
Vanité.
Un porc reste un porc.
Ni le prestige de son Ego ni ses avoirs bancaires
ni ses titres honorifiques n'en feront un singe savant supérieur.


C’est aussi tout le paradoxe de la société néo-libérale : ce sont finalement ceux dont on a le plus besoin
pour survivre qui sont les plus dévalorisés aux yeux des élites politiques et économiques.
Les premiers de cordée pour Macron, c’étaient les cadres d’entreprise,
les traders, les consultants et les publicitaires,
autrement dit tous ces gens qui font de la « mousse »,
qui vendent des choses inutiles et voire néfastes à la société
.

- Dominique Plihon (économiste)


D'abord, reconnaître le porc en soi-même ;
puis, s'en détacher ‒  sachant que le porc suivra ‒
afin d'épouser l'essence de notre être.
Essence restée enfouie sous le terreau nauséabond et pollué d'idées farfelues et contradictoires
qui ne sont même pas les nôtres, d'idéaux, mais ceux provenant d'un Moi-je collectif suivant Progrès,
qui n'est autre que la volonté des Moi-je dominants en mal d'exercer leur autorité.


Et comment une domination sur une telle envergure a-t-elle été possible ?
De Moi-je à Moi-je.


"Ils" changent les règles du jeu :
profitons-en, de ce temps de confusion générale.

La confusion rend l'esprit humain d'autant plus suggestible qu'il ne l'est ordinairement.
Rester l'esprit vigilant et critique.

La confusion peut également permettre un lâcher prise du Moi-je,
ce qui laisse émerger des élans insoupçonnés...

Profitons de ces bouleversements pour imposer le jeu des soi,
dans lequel les Egos deviendraient des pions,
et non plus les pièces maîtresses.




Revenir à Soi...

Traverser Moi-je...

La vie reprendra d'elle-même, se ré-harmonisera toute seule, en soi et autour de soi.
Et le presque humain, encore trop bête, deviendra, enfin, un humain, au sens humain du terme.

Et on ré-entendra le son de véritables tambours...

Dansons, jusqu'à creuser le terreau des leurres...




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