La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

jeudi 7 novembre 2019

Tu ne tueras point, tes supérieurs


Concernant le décalogue ou dix commandements,
puisque nous prétendons recourir aux règles et lois,
il est écrit : « Tu ne tueras point ».
Rien d’autre, point final.
Je veux dire qu’il n’est pas précisé quelque chose comme : « Tu ne tueras point ton prochain ».
Pourtant, il est précisé dans les deux derniers commandements :
« Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain »,
et « Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain… »
(Relevons au passage ô combien nous tenons compte et respectons ces commandements)
Donc, pour revenir au sujet, on ne doit pas tuer.

Je comprends du décalogue de notre sivilisation d’hypocrites
qu’on ne doit tuer ni être humain ni autre forme de vie.

J’entends certains penser : oh, mais quand même,
l’humain est un être supérieur, à part, rien à voir avec les autres formes de vie.
Ben voyons. Voilà un bon exemple de rationalisation, de banalisation et de normalisation :
on peut tuer les autres animaux, sauf les chiens et chats ; pas grave car…  ils seraient inférieurs.
Ainsi, les supérieurs peuvent disposer à leur gré des prétendus inférieurs, jusqu’à les tuer.
Reconnaissez-vous la dérive ?
Délire mental.

Entendons-nous et évitons les extrêmes :
admettons que j’aie vraiment faim et que je tue un lapin pour le manger.
Cet acte n’enfreint pas ce commandement, bien qu’on puisse manger autre chose que de la viande.
Je veux dire qu’on ne devrait tuer que pour manger, comme les autres prédateurs.

J’ajoute que, selon moi, ce commandement est valable également pour le monde végétal :
on ne devrait prendre, cueillir, que des plantes, céréales et fruits que nous allons manger,
et ne couper que des arbres, secs, pour le besoin de se chauffer ou de se construire un abri.
Tout autre exploitation rentable n’est, en vérité, que « tuerie » injustifiable.

Sivilisation d’experts comptables et banquiers maniérés, tueurs spécialisés.

Certains, malheureusement nombreux, doivent avoir une conscience noire pétrole ;
ou pire, pas de conscience (de soi en relation avec le monde naturel, vivant et vibrant).

Brrrrr…

Monstrueusement vôtre.


4 commentaires:

  1. https://www.youtube.com/watch?v=G7ItXxU8xpg
    Après avoir bouffer de la merde je vais la chier, meilleur odeur fermenter que le poulet au hormone ou l'on peut même grailler les os, c'est bô le progrès. Suite a la peine des salo de pauvre je vais aller imbibé de channel 14, et de la colle a bois pour ne pas laisser d’empreinte sur wall street. Maintenant on peut tuer sans conséquence , seulement les prolos ou les handicapés les immigrés etc...
    Sur ce je vais déterré Jésus j'ai des questions a posé a lui et son père (in vitro)
    Nercologiquement vôtre ;))
    @++

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    1. excellent le T. Fersen : c'est exactement l'esprit. Bien vu, Cres.
      Et en plus, ça résonne avec l'intervention de Tmor, ci-dessous.
      ;))
      J'ai ri en te lisant, même si rire jaune : "Maintenant on peut tuer sans conséquence..." Longue vie à "Monsieur" le supérieur
      A +

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  2. En relisant des classiques de théâtre je me disais bon maître valet c'est daté, bah non carrément pas. Elle est où l'île des esclaves de Marivaux ?

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    1. C'était daté, mais ça ne l'est plus, au contraire (y a deux pays, Libye et Népal, où ils vendent carrément des esclaves !!)
      Eh ouais, et "ils" osent parler de "progrès".
      Bénéfices pour quelques uns, larmes pour tous les autres.
      A + Thierry (si t'as le temps, suis le lien de Cres)

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