La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

vendredi 15 mars 2019

De la Réalité

Dans le propos qui suit, la Réalité (avec majuscule) exprime la réalité commune :
la Terre, ses forêts, lacs, montagnes, rivières, êtres vivants, etc.

La Nature extérieure (à soi) – l’environnement naturel – est une constituante de la Réalité.

La Réalité se doit d’être distinguée de la réalité, c’est-à-dire des réalités de chacun,
des représentations et relations que chacun entretient avec le monde.

Dans la Réalité se trouvent des éléments ajoutés par les humains
comme les déchets toxiques, le plastique, les centrales nucléaires, etc.

Entrevoir la Réalité implique de devoir faire fi, en observant le monde,
de ce qui n’est pas naturel, de ce qui a été ajouté, construit et produit, par l’humain.
Par exemple :
toutes ces voitures qui roulent en ce moment font partie de notre réalité,
mais elles ne sont pas la Réalité, elles n’en font pas partie puisqu’elles ont été inventées
par l’humain, qui joue à polluer et anéantir toujours plus rapidement.
Je veux dire que, au sein de la Réalité,
la voiture n’est absolument pas nécessaire ni vitale.
Dans la Réalité, la voiture n’existe pas !

S’efforcer de voir la Réalité permet de retrouver,
ou de rester relié, à « ce qui est », et uniquement à ce qui est.

Important :
la Nature fixe les normes à toutes formes de vie terrestres,
vies issues de… la Nature.

Seule la Nature fixe les normes.

Un exemple de norme inversée, non-naturelle :
nous venons au monde nus.
La Réalité est que nous devrions être nus.
Le froid et même le chaud notamment dans le désert
ont stimulé l’humain à se couvrir, pour se protéger.
Les vêtements, même ceux de marque, sont des éléments ajoutés à la Réalité.
Je veux dire que ce qui est normal, c’est la nudité, et non pas de s’habiller à la mode.
En zone tropicale vivent des tribus dont les indigènes restent dénudés (le climat le permettant).
Ce sont ces indigènes qui vivent un rapport Réel au monde,
contrairement à nous, les civilisés obnubilés par l’image de soi et les bonnes manières sociales,
nous qui perdons toute notion de bon sens pour continuer à rouler en voiture dans nos habits chers.
Dans la Réalité, nous sommes nus, et nous n’avons qu’à prendre ce dont on a besoin
pour boire, manger, se laver, se protéger du froid et du chaud. Rien de plus à faire.

En la Réalité n’existent ni banque ni compagnie d’assurances ni hiérarchie
ni rapport politique ni tribunal ni police ni route ni avion ni goudron, ni fainéant…

De nos jours, dans notre réalité industrielle IA algorithmée,
nous ne savons plus vivre simplement, normalement, en harmonie avec la Nature.
Nous sommes devenus dépendants des éléments ajoutés (à la Réalité) ;
des éléments nous rendant tels des toxicodépendants,
puisque nous ne tolérons plus le manque de ces éléments ajoutés.
Par exemple, nous n’imaginons plus nos vies sans voiture ni sans smartphone !,
alors que ce ne sont que des besoins secondaires (non-vitaux, non-essentiels), superflus.

D’en arriver au point où ce sont les multinationales qui fixent les normes
est grave, très grave !
Nous perdons nos repères de Réalité.

Nos réalités dépendent, maintenant, entièrement,
d’un Système productif voilant la Réalité.
Et le Système bogue,
et les dirigeants paraissent déments,
et la Terre réagit à nos excès…

En saisissant ce propos, on commence à sentir le danger que nous encourons,
tous, sur cette planète : une psychose générale.
Nous risquons de finir par nous entretuer,
dans un premier temps non pas pour survivre,
mais pour défendre nos avoirs qui ne sont que chimères et vanités
inessentielles à l’existence, à la santé, au bien-être et à la joie de vivre.


À méditer :
l’humain combat – nie, dénie, rejette, refoule, inhibe – sa nature intérieure,
comme il nie et malmène la Nature extérieure. Kiffe-kiffe. Tout est relié.
Notre comportement est autodestructeur et très débile, pathologique.
Comment pouvons-nous, dès lors, nous prétendre "intelligents" ?

Déments, juste déments, deviennent les collaborateurs du mal
qui obéissent, rationalisent, banalisent et normalisent l’irrémissible.


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7 commentaires:

  1. Nous avons de quoi faire péter la Terre avec les bombes nucléaires mais c'est pas assez on vend du rêve de la drogue et du cul, a quoi ça sert? Sa sert a ne pas se poser trop de question savoir vouloir et même voler voila tout, la nature est dans la merde mais c'est normal, retourner a un état ou l'on chassait cueillait... Mais bon on vit plus longtemps qu'avant. La vie est une MST, c'est une belle chose de nos vies de voir ceux qui est bon est ce qui est mal mais ça ne sert a rien de savoir qu'il ne faut pas voler si tu as faim et squatter si tu n'as pas de logement....
    Bon la Réalité est virtuel la Réalité n'existe près que pu, non, pour nous on a tous un boulot un appartement un amour des gosses, mais tous ça juste pour pouvoir ouvrir un KFC au milieu de béton si doux pour nos voitures pour nos chaussures, finalement c'est une drogue la Réalité est la car sans demande pas d’intéressé, mais y'a toujours de l'espoir comme dans les films comme dans les pubs comme dans chaque être humains!
    BALBALAAA, et Ohp a++ poto
    https://www.youtube.com/watch?v=vR-g-Kb_U6E

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    1. ♫ ♪ ... pour le gagner (l'éphémère), vois ce que l'on perd ... ♫ ♪

      On vit plus longtemps qu'avant ? Pas sûr, non.
      Et pas mieux, sûr.
      Peut-être que le peuple au Moyen Âge vivait moins longtemps, ok,
      mais les aristocrates ?
      Et encore avant, avant la sivilisation (Croissant Fertile),
      que savons-nous de l'espérance de vie des innombrables tribus de par le monde ?
      Selon Gurdjieff, des gens ont vécus plus de 300 ans ?

      Oui, en survie, si tu as faim en ville, voler devient nécessité parfois,
      et squatter aussi...

      La drogue, c'est notre imagination ainsi que nos idées morbides et vaines, notre démence.
      Nous nous shootons la démence des uns et des autres...

      Blabalbalaaaa et à + Cres ;))

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  2. Tout à fait tout est relié alors qu'on ne cesse de tout détacher pour mieux régner.

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  3. Il me semble important de partir de l'axiome que nous ne savons rien de la Réalité.
    Depuis la nuit des temps, partout sur la planète,
    il est dit que la Réalité est recouverte d'un voile ; voile que l'esprit humain éveillé
    peut parvenir à soulever pour entrapercevoir un peu de cette Réalité...
    Et, en plus, depuis la manoeuvre des siviles-qui-prennent,
    nous n'avons fait que rajouter un mur-à-publicités par-dessus le voile !

    Quant à l'Histoire, idem, nous n'en savons rien, que celle qu'on nous injecte ;
    et encore, que celle écrite par des mégalos égocentriques
    vivant déjà hors réalités du quotidien, dans leurs palais,
    à palabrer, à idéaliser, en se saoulant, en mangeant et baisant excessivement.
    Un exemple de notre ignorance : il y aurait eu des Celtes jusqu'au 4e siècle après J-C
    notamment en Normandie, Bretagne et pays Basque, des résistants à la tutelle des Romains.
    Que savons-nous des Celtes ? Presque rien.

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