L’intelligence doit être constamment stimulée, incessamment.
Il n’y a pas d’âge pour apprendre, pour la laisser se déployer, s’étendre…
L’espace est vaste. Se confronter à l’inconnu reste le meilleur stimulant pour l’intelligence.
L’inconnu en soi-même et aussi, l’inconnu dans le monde :
à quoi peut servir l’intelligence, sinon à y faire face, afin d’avancer ?
Derrière, le connu.
Devant, l’inconnu.
En se contentant du connu
(en exécutant nos habitudes et routines sans remises en question),
l’intelligence stagne, s’étouffe sous les idéologies, les justifications et discours vains,
l’alcool, les médicaments, les drogues et les fantasmes d’un imaginaire morbide.
L’Intelligence est comme le vent.
Que les obsédés du numérique et des programmes-à-tout-faire
méditent sur cette question :
En théorisant, on verrouille un savoir, ce qui empêche son mouvement.
Un savoir évolue en même temps qu’évolue le vivant.
En modélisant, on ne fait que reproduire industriellement, en nivelant les caractéristiques,
en méprisant et rejetant les particularités et, surtout, on en reste à l’imitation du connu.
Il est temps, me semble-t-il, d’avancer en cessant avec ces singeries puériles
qui ravagent l’environnement naturel, ce qui n’est absolument pas intelligent,
d’autant que ça nous rend tristes, névrosés, déprimés, déconnectés du Réel.
Un savoir a toujours un temps de retard sur le déroulement des événements.
Les savoirs représentent le passé, hier ; or, nous sommes aujourd’hui.
Se caresser le nombril avec arrogance rend inadapté
en maintenant l’esprit de la personne dans une éternelle répétition
de ses schémas mécaniques de fonctionnement savants mais dépassés.
C’est « ici et maintenant » qu’il faut mobiliser et stimuler notre intelligence,
au fur et à mesure des événements.
On ne sait pas quelque chose une fois pour toute.
On ne se connaît pas soi-même une fois pour toute.
L’être, l’imagination, la personnalité égotique, le sentiment, la pensée :
tout évolue et donc, change, se transforme.
Chaque jour est un apprentissage.
L’esprit se ferme, se limite, de se convaincre qu’on sait ;
une telle attitude maintient le regard sur le connu, en l’orientant vers un idéal de perfection.
De la sorte, on ne perçoit plus ni l’Intelligence ni l’Amour qui, pourtant,
sont et permettent la vie interactive.
Que savons-nous de ce qui sera demain, malgré nos agendas remplis jusqu’en 2050 ?
Quelle débilité de programmer à l’avance,
alors que demain reste une inconnue, très incertaine et inquiétante vu toutes les alertes,
tant écologique que politico-sociale et financière, qui clignotent en rouge.
L’Intelligence est un mouvement, insaisissable, comme le temps qui passe.
L’Intelligence n’est pas un appareil à air conditionné, mais un souffle de vie.
Pas besoin ni d’électricité ni de voiture ni de compte en banque
ni d’assurances-risques-moins-que-zéro ni d’étude ni de titre prestigieux,
l’Intelligence se donne à qui sait la prendre avec tact et finesse d’esprit ;
cette formulation n’étant qu’une façon d’exprimer "cela".
Intelligence et Amour, un seul et même souffle ?
____________________________________
Note et rappel
Les majuscules à intelligence et amour permettent de distinguer
l’utilisation courante de ces notions de la valeur spirituelle de ces notions,
puisque l’Intelligence comme l’Amour dépassent notre entendement.
Au quotidien, dans les faits, on en est arrivé à nommer le travail des ordinateurs
« intelligence artificielle » parce qu’ils savent calculer certes très très vite ! … ?
L’intelligence ne serait donc qu’une faculté de calcul et de logique mesurable par le test du Q. I. ?
En attendant, selon des experts, notre niveau d’intelligence baisse depuis plusieurs années.
Surprenant et dérangeant, non ?
En ce qui concerne l’amour, au quotidien, c’est l’amour-haine qui prédomine.
À ce niveau, aucun progrès depuis les débuts de cette chère civilisation.
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Il n’y a pas d’âge pour apprendre, pour la laisser se déployer, s’étendre…
L’espace est vaste. Se confronter à l’inconnu reste le meilleur stimulant pour l’intelligence.
L’inconnu en soi-même et aussi, l’inconnu dans le monde :
à quoi peut servir l’intelligence, sinon à y faire face, afin d’avancer ?
Derrière, le connu.
Devant, l’inconnu.
En se contentant du connu
(en exécutant nos habitudes et routines sans remises en question),
l’intelligence stagne, s’étouffe sous les idéologies, les justifications et discours vains,
l’alcool, les médicaments, les drogues et les fantasmes d’un imaginaire morbide.
L’Intelligence est comme le vent.
Que les obsédés du numérique et des programmes-à-tout-faire
méditent sur cette question :
Peut-on mettre et garder le vent dans une cage ?
En théorisant, on verrouille un savoir, ce qui empêche son mouvement.
Un savoir évolue en même temps qu’évolue le vivant.
En modélisant, on ne fait que reproduire industriellement, en nivelant les caractéristiques,
en méprisant et rejetant les particularités et, surtout, on en reste à l’imitation du connu.
Il est temps, me semble-t-il, d’avancer en cessant avec ces singeries puériles
qui ravagent l’environnement naturel, ce qui n’est absolument pas intelligent,
d’autant que ça nous rend tristes, névrosés, déprimés, déconnectés du Réel.
Un savoir a toujours un temps de retard sur le déroulement des événements.
Les savoirs représentent le passé, hier ; or, nous sommes aujourd’hui.
Se caresser le nombril avec arrogance rend inadapté
en maintenant l’esprit de la personne dans une éternelle répétition
de ses schémas mécaniques de fonctionnement savants mais dépassés.
C’est « ici et maintenant » qu’il faut mobiliser et stimuler notre intelligence,
au fur et à mesure des événements.
On ne sait pas quelque chose une fois pour toute.
On ne se connaît pas soi-même une fois pour toute.
L’être, l’imagination, la personnalité égotique, le sentiment, la pensée :
tout évolue et donc, change, se transforme.
Chaque jour est un apprentissage.
L’esprit se ferme, se limite, de se convaincre qu’on sait ;
une telle attitude maintient le regard sur le connu, en l’orientant vers un idéal de perfection.
De la sorte, on ne perçoit plus ni l’Intelligence ni l’Amour qui, pourtant,
sont et permettent la vie interactive.
Que savons-nous de ce qui sera demain, malgré nos agendas remplis jusqu’en 2050 ?
Quelle débilité de programmer à l’avance,
alors que demain reste une inconnue, très incertaine et inquiétante vu toutes les alertes,
tant écologique que politico-sociale et financière, qui clignotent en rouge.
L’Intelligence est un mouvement, insaisissable, comme le temps qui passe.
L’Intelligence n’est pas un appareil à air conditionné, mais un souffle de vie.
Pas besoin ni d’électricité ni de voiture ni de compte en banque
ni d’assurances-risques-moins-que-zéro ni d’étude ni de titre prestigieux,
l’Intelligence se donne à qui sait la prendre avec tact et finesse d’esprit ;
cette formulation n’étant qu’une façon d’exprimer "cela".
Intelligence et Amour, un seul et même souffle ?
____________________________________
Note et rappel
Les majuscules à intelligence et amour permettent de distinguer
l’utilisation courante de ces notions de la valeur spirituelle de ces notions,
puisque l’Intelligence comme l’Amour dépassent notre entendement.
Au quotidien, dans les faits, on en est arrivé à nommer le travail des ordinateurs
« intelligence artificielle » parce qu’ils savent calculer certes très très vite ! … ?
L’intelligence ne serait donc qu’une faculté de calcul et de logique mesurable par le test du Q. I. ?
En attendant, selon des experts, notre niveau d’intelligence baisse depuis plusieurs années.
Surprenant et dérangeant, non ?
En ce qui concerne l’amour, au quotidien, c’est l’amour-haine qui prédomine.
À ce niveau, aucun progrès depuis les débuts de cette chère civilisation.
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On parle de l'alcool de la drogue rendent idiot ou "paresseux", je me demande ce que mes médicaments font a ma tête pour le futur, j'aie 31 ans et j'en gobe depuis que j'aie 16 ans, pourquoi et comment je ne sais pas mais je pense au foie et au cerveau, voila première réflexion .
RépondreSupprimerL’inconnu fait peur pour preuve les assurance tout risque le verrou au porte la bouffe sous clé tous ça pour qu'il n'y a pas d’inconnu...
Allez je réagis a chaud , je pense que le cerveau est comme un muscle tu peux faire de la musculation ou lire par plaisir mais si c'est imposé la, a force de se poser des question on en viens a une citation qui dis "il n'y a pas de problème sans solution"...
A plus :)))
Ton 1er paragraphe me rappelle le reportage que t'as mis sur ta page.
SupprimerJ'ai été particulièrement touché par Matt et la femme aux chevaux.
Le témoignage de cette dernière doit t'avoir secoué (je suppose) ?
Un traitement avec médicaments doit être limité dans le temps.
Putain ! Un gars avec une intelligence aussi fine que toi !
Grrrr...
La peur est mauvaise conseillère (je l'écris pour moi)
T'es pas qu'un cerveau, ni qu'un symptôme, Cres, même si je vois
où tu veux en venir... Le muscle, c'est l'esprit.
L'esprit c'est un peu l'oeuf du schéma des motivations.
;)
A +
Eric,
RépondreSupprimerCe genre d'article stimule mon intelligence mais j'en vois ses limites.
Ce que j'en comprends sur le final me parle bien.
Merci pour ton esprit de synthèse.
Thierry
Voir les limites de son intelligence, c'est déjà être en train de les dépasser,
Supprimerd'avancer, d'apprendre...
A + Thierry