Sous le texte « de la Réalité », en commentaires,
j’ai écrit que « nous nous shootons la démence des uns et des autres ».
L'aliénation ambiante est causée par notre rapport au monde délié de la Réalité,
ce qui s'observe par notre mépris pour la Nature et ses diverses formes de vie
tout comme notre mépris à l'égard de notre propre nature intérieure.
Notre façon d’engager et d'entretenir des relations, avec soi-même comme avec les autres,
est inadéquate, voire malsaine, restant le plus souvent intéressée
par des bénéfices secondaires (sexuels ou financiers ou égotiques).
De façon générale, notre relationnel – notre façon de communiquer –
reste excessivement imprégné de subjectivités.
En interagissant, on ferait mieux d’éviter de parler de nos idées,
ainsi que de nos rêves-fantasmes (existentiels et socio-professionnels),
puisque tout cela est subjectif, faisant partie de la réalité propre à chacun,
réalité toute imprégnée de notre imagination, souvent morbide,
ainsi que de nos désirs, besoins (affectifs, par exemple) valeurs et croyances intimes.
Je veux dire que de parler de tels sujets ne peut provoquer que des contrariétés
entre les uns et les autres, des influences, des malentendus, des mésententes,
des jalousies, des envies, de la manipulation, de la compétitivité…
Bref, parler d'idéaux, d’idéologies et de politique est source de conflits.
Non-violence.
Être en relation – communiquer, interagir – permet des échanges
(d’informations, d’impressions et sentiments, de savoirs, de techniques, etc.) ;
cependant, si la relation se déroule à sens unique il n’y a pas d’échange
mais de l'ascendant, voire une emprise, de l’un sur l’autre(s).
Dans la vraie vie, hors Net et blogosphère,
se rappeler que la communication peut s’effectuer par la parole
tout autant que de façon non-verbale ;
et il y a le toucher, la capacité d’empathie, la danse, la musique, etc.
Nous n’avons pas qu’un mode de communication à disposition.
Généralement, nous parlons trop, et en vain. Il n’y a qu’à le constater notamment
avec le phénomène durable des « gilets jaunes » et la réponse de l’État de droit :
débattre (encore et encore) d’idées… tout en maintenant le cap néolibéral !
Dialogues de sourds et perte de temps.
Manœuvre d’évitement des difficultés à résoudre.
Gaspillage d’énergie, c’est ce que nous faisons de mieux.
Évitons de souffler du vent idéel et, j’en suis convaincu,
nos priorités vitales s’imposeront dans ce monde.
De mon point de vue,
les « outils de communication » technologiques de surveillance intégrée
nous embrouillent l’esprit plus qu’autre chose. Voilà l’unique "progrès".
En être arrivé à mépriser la Nature, le vivant, l’innocence, la beauté… !
Quant à notre imagination, apprenons à en faire quelque chose
plutôt que de la laisser s’exalter dans tous les sens.
Ce qui nous ronge à l’intérieur influence notre imagination et notre façon de penser,
c’est pourquoi il est important de trouver un moyen d’extérioriser nos doutes profonds,
nos ambivalences, nos frustrations, nos inhibitions, notre grain de folie…
Plutôt que de se laisser emporter par les rêveries, nos discours et prétentions,
chercher le moyen, avec notre imagination,
d’extérioriser ce qui nous ronge de l’intérieur (écrire un texte, une chanson,
un poème, sculpter un morceau de bois, peindre, construire un truc de ouf, etc.)
En donnant formes – à l’extérieur – à nos angoisses intérieures, on devient créatif,
c’est-à-dire qu’on amène l’imagination à s’extraire du morbide. C’est cathartique.
Les art-thérapeutes l’ont bien compris.
L’imagination est une affaire individuelle ; par contre,
le produit extériorisé de notre imagination peut devenir une affaire collective.
Les mythes en sont un excellent exemple.
Notons que les mythes expriment quelque chose d’objectif, qui nous concerne tous ;
et, en plus, de comprendre les mythes aide, chacun, à mieux se connaître
et à mettre de l’ordre dans sa propre subjectivité ! Puissant et Intelligent
comme mode de communication intergénérationnel, le langage symbolique.
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j’ai écrit que « nous nous shootons la démence des uns et des autres ».
L'aliénation ambiante est causée par notre rapport au monde délié de la Réalité,
ce qui s'observe par notre mépris pour la Nature et ses diverses formes de vie
tout comme notre mépris à l'égard de notre propre nature intérieure.
Notre façon d’engager et d'entretenir des relations, avec soi-même comme avec les autres,
est inadéquate, voire malsaine, restant le plus souvent intéressée
par des bénéfices secondaires (sexuels ou financiers ou égotiques).
De façon générale, notre relationnel – notre façon de communiquer –
reste excessivement imprégné de subjectivités.
En interagissant, on ferait mieux d’éviter de parler de nos idées,
ainsi que de nos rêves-fantasmes (existentiels et socio-professionnels),
puisque tout cela est subjectif, faisant partie de la réalité propre à chacun,
réalité toute imprégnée de notre imagination, souvent morbide,
ainsi que de nos désirs, besoins (affectifs, par exemple) valeurs et croyances intimes.
Je veux dire que de parler de tels sujets ne peut provoquer que des contrariétés
entre les uns et les autres, des influences, des malentendus, des mésententes,
des jalousies, des envies, de la manipulation, de la compétitivité…
Bref, parler d'idéaux, d’idéologies et de politique est source de conflits.
Non-violence.
Être en relation – communiquer, interagir – permet des échanges
(d’informations, d’impressions et sentiments, de savoirs, de techniques, etc.) ;
cependant, si la relation se déroule à sens unique il n’y a pas d’échange
mais de l'ascendant, voire une emprise, de l’un sur l’autre(s).
Dans la vraie vie, hors Net et blogosphère,
se rappeler que la communication peut s’effectuer par la parole
tout autant que de façon non-verbale ;
et il y a le toucher, la capacité d’empathie, la danse, la musique, etc.
Nous n’avons pas qu’un mode de communication à disposition.
Généralement, nous parlons trop, et en vain. Il n’y a qu’à le constater notamment
avec le phénomène durable des « gilets jaunes » et la réponse de l’État de droit :
débattre (encore et encore) d’idées… tout en maintenant le cap néolibéral !
Dialogues de sourds et perte de temps.
Manœuvre d’évitement des difficultés à résoudre.
Gaspillage d’énergie, c’est ce que nous faisons de mieux.
Évitons de souffler du vent idéel et, j’en suis convaincu,
nos priorités vitales s’imposeront dans ce monde.
De mon point de vue,
les « outils de communication » technologiques de surveillance intégrée
nous embrouillent l’esprit plus qu’autre chose. Voilà l’unique "progrès".
En être arrivé à mépriser la Nature, le vivant, l’innocence, la beauté… !
Quant à notre imagination, apprenons à en faire quelque chose
plutôt que de la laisser s’exalter dans tous les sens.
Ce qui nous ronge à l’intérieur influence notre imagination et notre façon de penser,
c’est pourquoi il est important de trouver un moyen d’extérioriser nos doutes profonds,
nos ambivalences, nos frustrations, nos inhibitions, notre grain de folie…
Plutôt que de se laisser emporter par les rêveries, nos discours et prétentions,
chercher le moyen, avec notre imagination,
d’extérioriser ce qui nous ronge de l’intérieur (écrire un texte, une chanson,
un poème, sculpter un morceau de bois, peindre, construire un truc de ouf, etc.)
En donnant formes – à l’extérieur – à nos angoisses intérieures, on devient créatif,
c’est-à-dire qu’on amène l’imagination à s’extraire du morbide. C’est cathartique.
Les art-thérapeutes l’ont bien compris.
L’imagination est une affaire individuelle ; par contre,
le produit extériorisé de notre imagination peut devenir une affaire collective.
Les mythes en sont un excellent exemple.
Notons que les mythes expriment quelque chose d’objectif, qui nous concerne tous ;
et, en plus, de comprendre les mythes aide, chacun, à mieux se connaître
et à mettre de l’ordre dans sa propre subjectivité ! Puissant et Intelligent
comme mode de communication intergénérationnel, le langage symbolique.
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Eric,
RépondreSupprimerVaste débat. Heureux qui communique disait l'autre... Je suis adepte de la CNV .Ce n'est pas une baguette magique mais ça peut bien aider. Mais bon c'est pas parce qu'on va vers cette démarche qu'on est sans faille et que les autres y sont sensibles. Les joies de la nature humaine.
Thierry
D'ac avec ton intervention, Thierry.
SupprimerLa question qui me reste : à quoi sont sensibles ceux ne se sentant pas
concernés par une meilleure communication) ?
A +
Moi aussi c'est une question qui me taraude...
SupprimerD'accord avec toi on parle trop ! trop de réunions inutiles ! Trop de discours langue de bois ! faut faire et arrêter de dire qu'on va faire !
RépondreSupprimerOuais, c'est pas pour demain (ils reculent toutes les échéances,
Supprimerdu nucléaire, du glyphosate et autres merdes toxiques, etc.)
Bon, ben, j'propose des réunions dans la blogosphère, un grand débat.
;))
A + Vi
Mes biens chers frères mes biens chères soeurs communiquons !!!!
RépondreSupprimerBonjour les copains de la blogosphère ....bon je sors d'ici belle journée à vous tous !!!!! je vais rencontrer mes voisines et refaire le monde je n'arrive pas à rester chez moi seule sans communiquer c'est bien non ??? bon je suis d'une humeur survoltée ce matin (Eric j'efface même les commentaires sans le vouloir suis désolée mais tkt j'ai remis tes mots ;) que j'ai retrouvé dans mes notifications sur mail) Bises virtuelles les potos à plus ... Ne vous cassez pas trop la tête sur vos écrans allez respirer et "communiquer" à l'extérieur hihi
Ben dis, t'as la patate !
Supprimer;)) à + Saby