Lorsqu’une personne âgée, de plus de 70 ou, selon, 80 ans, développe des troubles,
n’est-ce pas un phénomène normal, naturel, inéluctable ?
Cette question, qui n’en est pas une tant elle est absurde,
nous concerne tous, pauvre ou riche, blanc ou noir.
Une personne âgée développe un cancer,
une autre la maladie d’Alzheimer, etc.,
à partir d’un certain âge, quelle importance les diagnostics ?
Quel sens cela représente-t-il de s’acharner à vouloir… quoi ?
Que la personne rajeunisse ?
Retrouve sa mémoire de jeunesse ?
Guérisse d’un cancer ou autres ?
Alors qu’elle sait pertinemment qu’elle va inévitablement
développer des maux inhérents à la dégénérescence,
au vieillissement, à l’usure des os, des organes, du système nerveux, etc.,
ou subir un arrêt cardiaque ou un AVC, d’un moment à l’autre.
Chacun de nous sait bien que la faucheuse n’épargne personne,
d’autant lorsqu’on a atteint un certain âge.
À partir de quel moment, ne devrions-nous pas plutôt accompagner la personne
à se préparer à mourir le plus dignement possible, avec le moins de souffrances possible ?
Se pose l’incontournable question de l’euthanasie.
Comment se fait-il que ce sujet soit tant tabou (en France) ?
Pour quelle raison, une personne très âgée ou malade, ne peut-elle pas choisir de mourir ?
À quelle fin cet acharnement médical ?
Et, à qui profite ce mode de faire ?
Un exemple :
lorsqu’une personne de plus de 70 ans perd la mémoire,
et que les spécialistes s’acharnent à vouloir en déterminer la cause,
examens, IRM, scintigraphie, etc.,
que laisse-t-on espérer à la personne concernée ainsi qu’à ses proches ?
Est-ce sain de laisser croire à l’impossible, avec l’espoir d’une guérison qui,
à partir d’un certain âge et de l’état du corps, ne veut plus rien dire ?
Soyons sincères avec soi-même : nous espérons gratter quelques mois, années,
et, surtout, que les proches se donnent "bonne conscience",
alors que la plupart des vieux sont stockés en maisons de retraite,
sans visite de leurs proches en question, qui laissent agir les docteurs.
Et il faut faire marcher la machine, la machine industrielle.
La machinerie politico-sociale a investi des sommes astronomiques
pour fabriquer des machines, qu’il s’agit maintenant de rentabiliser.
Tant d’argents, de temps et d’efforts à produire du vain et des déchets concrets !
Alors que tant de gens souffrent la misère ou les guerres…
Tant d’acharnement à détruire notre environnement naturel, le vivant,
tout en rêvant d’exister plus de 300 ans, sain et jeune,
avec toute notre mémoire (de ce que nous avons malmené et ravagé ?)
Incohérence.
Têtes à l’envers, monde à l’envers.
____________________________________________
Liens
* Les colonisateurs de colons
* Machines cherchent patients
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n’est-ce pas un phénomène normal, naturel, inéluctable ?
Cette question, qui n’en est pas une tant elle est absurde,
nous concerne tous, pauvre ou riche, blanc ou noir.
Une personne âgée développe un cancer,
une autre la maladie d’Alzheimer, etc.,
à partir d’un certain âge, quelle importance les diagnostics ?
Quel sens cela représente-t-il de s’acharner à vouloir… quoi ?
Que la personne rajeunisse ?
Retrouve sa mémoire de jeunesse ?
Guérisse d’un cancer ou autres ?
Alors qu’elle sait pertinemment qu’elle va inévitablement
développer des maux inhérents à la dégénérescence,
au vieillissement, à l’usure des os, des organes, du système nerveux, etc.,
ou subir un arrêt cardiaque ou un AVC, d’un moment à l’autre.
Chacun de nous sait bien que la faucheuse n’épargne personne,
d’autant lorsqu’on a atteint un certain âge.
À partir de quel moment, ne devrions-nous pas plutôt accompagner la personne
à se préparer à mourir le plus dignement possible, avec le moins de souffrances possible ?
Se pose l’incontournable question de l’euthanasie.
Comment se fait-il que ce sujet soit tant tabou (en France) ?
Pour quelle raison, une personne très âgée ou malade, ne peut-elle pas choisir de mourir ?
À quelle fin cet acharnement médical ?
Et, à qui profite ce mode de faire ?
Un exemple :
lorsqu’une personne de plus de 70 ans perd la mémoire,
et que les spécialistes s’acharnent à vouloir en déterminer la cause,
examens, IRM, scintigraphie, etc.,
que laisse-t-on espérer à la personne concernée ainsi qu’à ses proches ?
Est-ce sain de laisser croire à l’impossible, avec l’espoir d’une guérison qui,
à partir d’un certain âge et de l’état du corps, ne veut plus rien dire ?
Soyons sincères avec soi-même : nous espérons gratter quelques mois, années,
et, surtout, que les proches se donnent "bonne conscience",
alors que la plupart des vieux sont stockés en maisons de retraite,
sans visite de leurs proches en question, qui laissent agir les docteurs.
Et il faut faire marcher la machine, la machine industrielle.
La machinerie politico-sociale a investi des sommes astronomiques
pour fabriquer des machines, qu’il s’agit maintenant de rentabiliser.
Tant d’argents, de temps et d’efforts à produire du vain et des déchets concrets !
Alors que tant de gens souffrent la misère ou les guerres…
Tant d’acharnement à détruire notre environnement naturel, le vivant,
tout en rêvant d’exister plus de 300 ans, sain et jeune,
avec toute notre mémoire (de ce que nous avons malmené et ravagé ?)
Incohérence.
Têtes à l’envers, monde à l’envers.
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Liens
* Les colonisateurs de colons
* Machines cherchent patients
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Je ne me souviens même plus du code atomique que je dois transmettre...
RépondreSupprimerIRM ou pas ?
Lol, pas tant que tu te souviens de ton mot de passe pour ton blog
SupprimerJe suis d'accord avec toi mais pas qu'à ces âges là. Il y a aussi des cas d'acharnement médical chez de jeunes enfants pour qui il n'y a aucun espoir de vie "normale". Dans ma carrière j'en ai connu trois ! un enfant qui n'a jamais vécu à la maison, branché de partout dès sa naissance, son frère n'en parlait jamais, j'ai su bien tard qu'il avait un grand frère handicapé. Un autre dont on n'avait pas décelé un problème au cerveau avant la naissance, mauvais suivi de la maman. le petit est né avec une grave malformation du cerveau, il ne voit pas, n'entend pas, ne se nourrit pas seul, a fini par respirer seul, il a été réanimé plusieurs fois dans sa courte vie, la famille a été bouleversée, la maman s'est consacrée totalement à ce bébé en oubliant son aîné, pour quelle vie ? Et l'été dernier, la petite sœur d'un ancien élève s'est noyée dans une petite piscine. les secouristes l'ont réanimée plus que de raison, elle a été emmenée par hélicoptère à l’hôpital, elle y est depuis le mois de Juillet, là-bas elle a encore été réanimée trois fois !!!! c'est un légume aujourd'hui, elle ne voit pas n'entend pas, ne réagit pas, son corps est raide, elle est nourri par sonde gastrique . La famille a éclaté, la belle fille ne parle plus à sa belle mère, les deux aînés souffrent, la mère devient folle, elle se rend tous les jours ou presque à l'hôpital ( 3h00 de route aller/retour), et je ne te raconte pas tout... Alors ??? progrès de la médecine ? ces enfants sont en vie, oui, mais ça sert à quoi ? Et sait-on s'ils ne souffrent pas ?
RépondreSupprimerOui, l'acharnement médical nous touche tous et à tout âge.
SupprimerTes exemples remuent les tripes, Virevolte !
Les animaux qui sentent quelques anomalies chez leur nouveau-né
ne le laissent pas vivre.
Ayant travaillé longtemps auprès de personnes handicapées,
je confirme que pour la famille c'est l'horreur(d'avoir un enfant "spécial" mais aussi, surtout, le regard des autres, etc.)
Bonne question : "ça sert à quoi ?" (surtout dans une société où il faut être rentable, performant, et aller vite, toujours plus vite...)
Eric
RépondreSupprimerEnvers et contre tout on continue.
Mon dentiste m'a dit y a pas si longtemps
"On va tout perdre, alors gardons la tête haute"
Un fan de Jean de La Fontaine.
@+
BZZZZZZ (arrête la fraiseuse un moment)
SupprimerTout est dit.
A + Thierry