L’un des grands obstacles à la communication entre individus
provient de la susceptibilité de chacun.
Comme Don Miguel Ruiz* l’a écrit :
« la plupart des humains réagissent tels des écorchés vifs ».
Lorsqu’on se retrouve à fleur de peau, dans certaines situations,
la susceptibilité nous fait réagir et répondre :
soit de façon agressive ou brutale,
soit de façon inappropriée.
Don M. Ruiz* propose de convenir d’un accord à passer avec soi-même :
« ne pas en faire une affaire personnelle »
concernant ce qu’il se passe et se dit autour de soi.
Voici une mise en situation fictive se déclinant en deux possibilités :
a-t-il voulu m’offenser ?
Si oui, volontairement ou non ?
Bien-sûr, au cas où l’autre nous aurait intentionnellement offensé,
il s’agit de considérer que c’est souvent en réponse au fait qu’il se soit, lui aussi,
senti offensé ou contrarié par l’une de nos remarques ou par notre comportement.
Ce type de rapports ne produit qu’incessantes disputes si chacun reste à fleur de peau,
sans capacité introspective notamment de remise en question.
En relation, il est important de ne pas rester sur des suppositions* :
- soit on ne les considère pas, en notre intériorité,
en ayant conscience que ce ne sont que des hypothèses, une probabilité ;
- soit on les vérifie, en questionnant l’autre par exemple.
En restant susceptible, on n’avance pas, on ne "grandit" plus ;
et en relation, on reste sur ses gardes, sur la défensive,
prêt à mordre et à lancer du venin émotionnel,
tout en se sentant profondément insatisfait.
Il faut partir de l’idée que l’on a tendance, la plupart du temps, à mal interpréter,
ou de travers, l’expression des autres (d’où l’importance de vérifier nos suppositions).
La susceptibilité crée des interférences dans la relation,
et cette attitude tend à censurer l’expression d’autrui notamment du ressenti ;
et cet autre ne peut tout simplement plus être spontané,
puisqu’il doit faire attention à ce qu’il exprime,
pour ne pas titiller la susceptibilité de son interlocuteur.
La susceptibilité représente un frein, une limitation à la communication.
Exprimer sincèrement ses ressentis et points de vue,
sans volonté ni intention de nuire à quiconque,
s’avère sain, constructif, et ce, pour chacun ;
néanmoins, à cause de notre immaturité affective et émotionnelle,
la plupart du temps, la plupart d’entre nous réagissons sur la défensive,
prêt à attaquer ou à contre-attaquer à la moindre contrariété.
Si on réfléchit, on devrait en arriver à se poser des questions du type :
qu’est-ce qui se sent offensé, en moi-même ?
Qu’est-ce qui a été touché, où, à quel niveau ?
Il me semble évident que, souvent, ce qui est blessé en nous c’est l’amour-propre, l’ego,
l’image idéalisée du « moi-je » que l’on tente de maintenir, voire d’imposer à autrui,
ce qui révèle une défaillance de l’estime de soi
ou, au contraire, une inflation de l’ego (cf. le calcul psy de P. Diel) ;
pour le dire autrement, cela nous renvoie à notre fragilité
et aux choses non résolues de notre histoire personnelle.
Quand on se prend trop au sérieux, se rappeler que :
nous ne sommes que poussière de poussière,
notre existence est aussi éphémère que celle d'un papillon.
Afin de parvenir à un meilleur discernement,
il vaut mieux prendre de la distance sur les événements,
ainsi que sur son « moi-je ».
Au fil du temps, en parvenant à réagir de façon détachée,
on renforce son estime de soi, et on se sent moins « écorché »,
comme si notre peau s'était solidifiée, renforcée,
durcie (on peut rester sensible et s’enrober d’un cuir protecteur).
____________________________________________________
Note et lien
* Don Miguel Ruiz est l’auteur notamment des 5 accords toltèques
ainsi que de la maîtrise de l’amour (livre dans lequel il traite des « écorchés vifs »).
_________________________________________________________________
provient de la susceptibilité de chacun.
Comme Don Miguel Ruiz* l’a écrit :
« la plupart des humains réagissent tels des écorchés vifs ».
Lorsqu’on se retrouve à fleur de peau, dans certaines situations,
la susceptibilité nous fait réagir et répondre :
soit de façon agressive ou brutale,
soit de façon inappropriée.
Don M. Ruiz* propose de convenir d’un accord à passer avec soi-même :
« ne pas en faire une affaire personnelle »
concernant ce qu’il se passe et se dit autour de soi.
Voici une mise en situation fictive se déclinant en deux possibilités :
1) Quelqu’un nous blesse en faisant une remarque. Dans cette situation,
il s’agit de se rappeler que sa remarque, juste ou fausse, à l’offenseur,
résulte de sa vision du monde, de ses idées, croyances, etc.
Il faut comprendre que la remarque vaut pour cette personne uniquement.
Exemple : une personne me dit que je suis brutal.
Cette remarque réfléchit son mode de penser et son approche des choses ;
peut-être le suis-je pour elle dans ce contexte (ou peut-être pas),
mais dans un autre contexte, en présence d’autre(s) personne,
peut-être ne le suis-je pas, brutal.
2) Nous supposons (croyons) que quelqu’un nous a blessé, volontairement ou non,Il s'avère donc nécessaire de saisir au mieux l’intention de l’autre :
et tant que nous n’aurons pas vérifié, nous ne devons pas en tenir compte ;
c’est-à-dire que, dans cette situation, c’est à nous-même de gérer la susceptibilité,
qui met en avant notre vanité reposant sur une fragilité ou une défaillance…
a-t-il voulu m’offenser ?
Si oui, volontairement ou non ?
Bien-sûr, au cas où l’autre nous aurait intentionnellement offensé,
il s’agit de considérer que c’est souvent en réponse au fait qu’il se soit, lui aussi,
senti offensé ou contrarié par l’une de nos remarques ou par notre comportement.
Ce type de rapports ne produit qu’incessantes disputes si chacun reste à fleur de peau,
sans capacité introspective notamment de remise en question.
En relation, il est important de ne pas rester sur des suppositions* :
- soit on ne les considère pas, en notre intériorité,
en ayant conscience que ce ne sont que des hypothèses, une probabilité ;
- soit on les vérifie, en questionnant l’autre par exemple.
En restant susceptible, on n’avance pas, on ne "grandit" plus ;
et en relation, on reste sur ses gardes, sur la défensive,
prêt à mordre et à lancer du venin émotionnel,
tout en se sentant profondément insatisfait.
Il faut partir de l’idée que l’on a tendance, la plupart du temps, à mal interpréter,
ou de travers, l’expression des autres (d’où l’importance de vérifier nos suppositions).
La susceptibilité crée des interférences dans la relation,
et cette attitude tend à censurer l’expression d’autrui notamment du ressenti ;
et cet autre ne peut tout simplement plus être spontané,
puisqu’il doit faire attention à ce qu’il exprime,
pour ne pas titiller la susceptibilité de son interlocuteur.
La susceptibilité représente un frein, une limitation à la communication.
Exprimer sincèrement ses ressentis et points de vue,
sans volonté ni intention de nuire à quiconque,
s’avère sain, constructif, et ce, pour chacun ;
néanmoins, à cause de notre immaturité affective et émotionnelle,
la plupart du temps, la plupart d’entre nous réagissons sur la défensive,
prêt à attaquer ou à contre-attaquer à la moindre contrariété.
Nous ne devrions jamais être offensé par la vérité,
même quand elle fait mal.
Frank Herbert
Si on réfléchit, on devrait en arriver à se poser des questions du type :
qu’est-ce qui se sent offensé, en moi-même ?
Qu’est-ce qui a été touché, où, à quel niveau ?
Il me semble évident que, souvent, ce qui est blessé en nous c’est l’amour-propre, l’ego,
l’image idéalisée du « moi-je » que l’on tente de maintenir, voire d’imposer à autrui,
ce qui révèle une défaillance de l’estime de soi
ou, au contraire, une inflation de l’ego (cf. le calcul psy de P. Diel) ;
pour le dire autrement, cela nous renvoie à notre fragilité
et aux choses non résolues de notre histoire personnelle.
Quand on se prend trop au sérieux, se rappeler que :
nous ne sommes que poussière de poussière,
notre existence est aussi éphémère que celle d'un papillon.
Afin de parvenir à un meilleur discernement,
il vaut mieux prendre de la distance sur les événements,
ainsi que sur son « moi-je ».
Au fil du temps, en parvenant à réagir de façon détachée,
on renforce son estime de soi, et on se sent moins « écorché »,
comme si notre peau s'était solidifiée, renforcée,
durcie (on peut rester sensible et s’enrober d’un cuir protecteur).
____________________________________________________
Note et lien
* Don Miguel Ruiz est l’auteur notamment des 5 accords toltèques
ainsi que de la maîtrise de l’amour (livre dans lequel il traite des « écorchés vifs »).
_________________________________________________________________
Eric,
RépondreSupprimerThème très intéressant qui replace la valeur de l'ego (comme le dit Herbert) et de la vérité au coeur du débat - quand il y en a un. Et pourtant ça tangue toujours d'un côté ou de l'autre. Distanciation disait Brecht. Tout ceci n'est que comédie dans le fond.
Bonne journée.
Thierry
Quelle lumineuse culture se trouve dissimulée sous votre sombre ramage,
Supprimermaître Corbak.
Une comédie, un jeu, une pièce de théâtre,
où chacun définit ses règles et limites, ainsi que, éventuellement,
son éthique...
A +
Eric,
SupprimerC'est clair que dans cette autre vie on redéfinit des règles qui parfois qui arrangent mieux.
Belle journée à toi.
Thierry
(J'hésitais à intervenir, Thierry) :
Supprimerles politiciens-marionnettes redéfinissent les règles comme ça leur convient à "eux"...
Que chacun fasse pareil (c'est ce que j'en viens à me dire),
non ?
je crois que je vais faire lire cet article à mon atsem .... ;)
RépondreSupprimerparce que c'est exactement ce que nous vivons en ce moment, elle se sent offensée tout le temps et répond par la défensive. Moi, j'essaie de prendre de la distance et je fais attention à tout ce que je dis, du cou en effet il n'y a plus du tout se spontanéité. C'est dingue comment tu peux débrouiller les fils ! merci !
Dure et pénible devient la relation lorsque l'un des deux est immature...
RépondreSupprimerSalut Vi ;)