S’y confronter nécessite courage, force
et, paradoxalement, une forme d’abnégation.
Paradoxalement,
car le premier mouvement est égoïsme conséquent.
Pour oser y faire face, il faut avoir foi.
Foi en rien de précis ou de particulier.
Une foi en ses capacités conscientisées et latentes,
ainsi qu’en les mystères de ce monde de conscience,
où tout révèle une fonction, une utilité, une implication,
où tout est relié à tout, où tout communique avec tout.
Cette foi se développe grâce à l’écoute de son ressenti,
de ses besoins, signaux et symptômes,
de ses mouvements désirant, etc.
Juste croire en soi et vouloir,
non seulement avec la volonté mentale,
mais avec une volonté complète et harmonieuse,
mobilisant l’entièreté de notre personne : ventre, cœur et tête.
Accueillir cet état appelé « solitude »,
l’embrasser franchement et simplement.
Se défaire des sentiments de honte, culpabilité,
« il faudrait que…, je ne devrais pas… »
Dépasser les préjugés et préconçus.
Avancer à son rythme, à sa façon.
Découvrir. Se découvrir.
Se réconcilier avec soi-même.
Apprendre à vivre avec soi-même,
à dépasser les tiraillements triviaux.
Et il arrive un moment où l’on ressent…
ce qui semble le plus se rapprocher de la liberté.
Alors, on commence vraiment à l’apprécier, cet état d’être.
Et tombent les barrières, les fausses idées et croyances,
et cessent la peur de l’opinion d’autrui et autres craintes psychologiques.
Expérimenter la solitude est un passage bénéfique, une étape dans l’existence,
un effort d’extraction (du moule) qui ouvre à autre chose,
à un autre regard sur le monde…
D’autres sensations, dimensions de soi, s’actualisent.
Développement d’une sensibilité intuitive, clairvoyante.
Cependant,
la solitude, est-ce une fin en soi, une finalité ?
La solitude est un fait.
Nous sommes nés seuls
(sauf certains jumeaux).
C’est seul que la mort nous ravira
(même si on meurt en même temps que d’autres).
Fuir la solitude est compulsif en l’humain,
question d’instinct et de conditionnement social.
Nous semblons naturellement programmés à vivre en groupe,
ne serait-ce que sexuellement (instinct de reproduction)
et par besoin d’identification et de sécurité.
Selon mon constat :
vivre seul, durant une période,
reste l’unique moyen de faire un tour de soi-même,
d’apprendre à se connaître, à se réconcilier, à s’aimer,
et, peut-être, selon le désir de chacun, à se dépasser…
Néanmoins, vivre seul ne représente ni une solution ni une finalité ;
vivre en couple et/ou en groupe ne représente ni une solution ni une finalité.
Mais alors ?
et, paradoxalement, une forme d’abnégation.
Paradoxalement,
car le premier mouvement est égoïsme conséquent.
Pour oser y faire face, il faut avoir foi.
Foi en rien de précis ou de particulier.
Une foi en ses capacités conscientisées et latentes,
ainsi qu’en les mystères de ce monde de conscience,
où tout révèle une fonction, une utilité, une implication,
où tout est relié à tout, où tout communique avec tout.
Cette foi se développe grâce à l’écoute de son ressenti,
de ses besoins, signaux et symptômes,
de ses mouvements désirant, etc.
Juste croire en soi et vouloir,
non seulement avec la volonté mentale,
mais avec une volonté complète et harmonieuse,
mobilisant l’entièreté de notre personne : ventre, cœur et tête.
Accueillir cet état appelé « solitude »,
l’embrasser franchement et simplement.
Se défaire des sentiments de honte, culpabilité,
« il faudrait que…, je ne devrais pas… »
Dépasser les préjugés et préconçus.
Avancer à son rythme, à sa façon.
Découvrir. Se découvrir.
Se réconcilier avec soi-même.
Apprendre à vivre avec soi-même,
à dépasser les tiraillements triviaux.
Et il arrive un moment où l’on ressent…
ce qui semble le plus se rapprocher de la liberté.
Alors, on commence vraiment à l’apprécier, cet état d’être.
Et tombent les barrières, les fausses idées et croyances,
et cessent la peur de l’opinion d’autrui et autres craintes psychologiques.
Expérimenter la solitude est un passage bénéfique, une étape dans l’existence,
un effort d’extraction (du moule) qui ouvre à autre chose,
à un autre regard sur le monde…
D’autres sensations, dimensions de soi, s’actualisent.
Développement d’une sensibilité intuitive, clairvoyante.
Cependant,
la solitude, est-ce une fin en soi, une finalité ?
La solitude est un fait.
Nous sommes nés seuls
(sauf certains jumeaux).
C’est seul que la mort nous ravira
(même si on meurt en même temps que d’autres).
Fuir la solitude est compulsif en l’humain,
question d’instinct et de conditionnement social.
Nous semblons naturellement programmés à vivre en groupe,
ne serait-ce que sexuellement (instinct de reproduction)
et par besoin d’identification et de sécurité.
Selon mon constat :
vivre seul, durant une période,
reste l’unique moyen de faire un tour de soi-même,
d’apprendre à se connaître, à se réconcilier, à s’aimer,
et, peut-être, selon le désir de chacun, à se dépasser…
Néanmoins, vivre seul ne représente ni une solution ni une finalité ;
vivre en couple et/ou en groupe ne représente ni une solution ni une finalité.
Mais alors ?
😱
Pas de loi.
Pas de loi.
S’écouter
Entendre
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J'aime bien ta définition de la solitude, je suis seule depuis ... 1 an et 5 mois et bien j'apprécie ma liberté, bon, je m'occupe de mes deux grands, mon grand le soir et ma grande le weekend mais j'apprécie vraiment de faire ce que je veux quand je veux. Je me comprends mieux et le dicton : " On est mieux seul que mal accompagné !" se vérifie tous les jours pour ma part. Après, comme tu dis, c'est un moment , une étape, je ne dis pas que je resterai seule tout le temps mais pour l'instant je n'éprouve pas le besoin d'être accompagnée, j'aurais trop peur de perdre ma liberté ! ;)
RépondreSupprimerJ'comprends.
Supprimer(De mon côté, j'ai dû prendre un peu trop à la lettre le dicton... ?)
je suis un pauvre cowboy solitaire
RépondreSupprimerBah, il te reste Jolly Jumper, le spectre-cheval :))
SupprimerEric,
RépondreSupprimerLa solitude c'est difficile, surtout quand on est tout seul.
@+
:)
SupprimerDe mon expérience, Thierry, la solitude est encore plus pénible,
lorsqu'on se sent seul parmi les autres...
Tu as raison y'a pas de loi , je vis seule depuis 4 ans et ma solitude je la tiens comme une bénédiction j'aime tant ma Liberté , mon indépendance , et çà certains jours , et d'autres jours cette solitude m'apparait cruelle , mais je n'ai pas eu d'expériences heureuses en couple , c'est certainement pour cette raison que je l'apprécie mais encore une fois pas d'avis tranchés , on n'est jamais complètement satisfait de sa situation , pourquoi l'humain est si humain ? complexe la solitude ....Bonne journée Eric....Betty H
RépondreSupprimerLa vie est surprenante !
SupprimerOu bien, est-ce les relations qui créent des événements étonnants ?
J'étais en train de me demander si je n'allais pas en écrire
un autre, de texte sur le même thème (et je ne me souvenais plus
du titre de ce texte-ci) !! ;))
Merci Betty H pour ce témoignage.
Il y a des limites à tout, en tout. La solitude n'y échappe pas
(de mon expérience), c'est pourquoi ce sujet m'appelle à écrire encore...