Nos idées de progrès,
souillant terre, ciel et eaux,
broient les racines-connaissance
de l’arbre-avenir aux innombrables branches-probabilités,
déployant de gracieuses feuilles-possibilités irisées et musicales,
entre lesquelles croissent discrètement des bourgeons-désirs,
offrant aux regards de majestueuses fleurs-d’ouverture,
et donnant de multiples fruits-ressources diversifiés, au goût ineffable.
Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas,
disait Hermès Trismégiste.
De la même manière, intrinsèquement,
le progrès nous broie de l’intérieur,
portant atteinte à nos âmes
d’où se déploie notre arbre-de-vie,
en élaguant à mesure toute branche-élan-non-conforme.
Ce qui est à l’extérieur est comme ce qui est à l’intérieur,
et vice-versa.
Ce qui est à l’intérieur influe sur ce qui est à l’extérieur,
et vice-versa.
L’avenir naturel émanant, symboliquement, des étoiles, du Ciel,
l’inconnu spatio-temporel, est-il plus à craindre, plus terrifiant ou angoissant,
que l’avenir inconnu de conséquences que nous générons avec ce soi-disant progrès ?
Il est temps de se poser la question, sans faux-fuyant,
de se la poser à soi-même, dans les profondeurs de l’être,
suspendu à l’une des branches de notre arbre intérieur,
en contemplant les désolations du milieu ambiant comme en notre cœur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire