La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

lundi 9 janvier 2017

Histoire méconnue, ombre en nos esprits

De l'Histoire, que savons-nous ?

Nous ne connaissons que l’histoire officielle ayant été écrite par les élites.
Nous avons tous été conditionnés à accepter l’histoire des riches et puissants,
avec leurs incessantes guerres et conquêtes, leurs privilèges incontestables, etc.

L’histoire, se résume-t-elle à l’apogée des Egyptiens, puis des Grecs,
puis des Romains, puis de l’Église et des Rois soi-disant « sang bleu » ?

Que connaissons-nous de l’histoire du peuple, par exemple durant le Moyen Âge ?

Anecdote :
Je me souviens qu’au Mexique, nous parlions avec un jeune étudiant indigène.
Ce dernier était émerveillé que ma compagne soit espagnole,
puisqu’il considérait l’Espagne comme étant « la mère-patrie » !
Intrigué, je lui ai demandé ce qu’il connaissait de l’histoire de son pays,
sous-entendu d’avant les conquistadors, l'histoire des Mayas, etc. ?
Il n’en savait guère plus que nous, voire moins encore !
Il me regardait d’un air ahuri, comme s’il pensait que je posais des questions stupides,
tout en étalant son savoir : l’histoire telle que nous la connaissons.
J’ai ressenti de la honte, honte d’être blanc,
d’être un descendant des conquistadors,
même si les mexicains instruits nous regardaient avec envie,
lorsqu’ils comprenaient que nous n’étions pas des « gringos » (américains du Nord).

Alors, j’ai pris conscience de l’approximation des choses qu’on nous apprend à l’école.
Je veux dire que l’on ne nous dit, apprend, que ce que l’on veut bien nous dire,
que ce qui permet et favorise le maintien de la domination des "supérieurs".
Il s’agit d’en avoir conscience.

Nous ne connaissons qu’une infime partie de l’histoire,
la part que l’on peut qualifier d’exotérique et officiellement reconnue.
Mais il existe de nombreuses zones d’ombres, de non-dits, de secrets, etc.

S’il s’agit de vivre le plus possible le présent, ici et maintenant,
on ne peut faire fi du passé, pour le dire autrement : des bases structurelles.

Notre conscience se doit d’englober tous les paramètres et donc, de connaître l’histoire, le passé.

Notre corps, sa mémoire cellulaire, notre ADN ou que sais-je,
les corps savent, connaissent l’histoire ainsi que ce qui est normal-sain ;
or, chaque jour, dans le monde actuel, nous faisons violence à notre corps,
chaque matin, en commençant par la sonnerie du réveille-matin…
Tous, politiciens ou non, croyants ou non, gentils ou méchants,
avides ou désintéressés, riches ou pauvres, sensibles ou indifférents,
nous sommes d’une agressivité inouïe envers nous-mêmes,
non seulement de supporter quotidiennement toutes ces pollutions,
mais de ne rien entreprendre pour changer cette anormalité soit, de l’accepter.

La Nature reste notre unique repère de normalité,
et nous détruisons tout
.

La vérité était pourtant que le monde moderne avait été inventé au Moyen Âge.
Du système judiciaire à l’idée de nation en tant qu’État,
de développement nécessaire de la technique au concept d’amour romantique (…)

Comme le professeur Edward Johnston aimait à le dire :
« Qui ne connaît pas l’histoire ne connaît rien. »
Telle une feuille qui n’a pas conscience de faire partie d’un arbre.

Nous sommes tous gouvernés par le passé, même si personne ne le comprend (…)
Et personne ne veut reconnaître son pouvoir.
Quand on y réfléchit,
on se rend compte qu’il a toujours été plus important que le présent.
(…) notre perception du monde repose sur d’innombrables événements
et décisions du passé. (…) Sans parler de tout le reste,
du cadre de vie de notre adolescent : la famille, l’école,
les vêtements, les moyens de transport et le gouvernement.
Rien de tout cela n’a été décidé dans le présent ; cela remonte,
dans la plupart des cas à des siècles. Cinq cents ans, mille ans.
L’enfant est assis en haut d’une montagne constituée par le passé.
Et il n’en a pas conscience.
Il est gouverné par ce qu’il ne voit pas, ne connaît pas, par ce à quoi il ne pense jamais.
Cette forme de contrainte est acceptée sans discussion. (…)
L’empire invisible du passé qui détermine la quasi-totalité de sa vie
n’est pas mis en doute.
Voilà où réside le véritable pouvoir. (…)

Le passé est réel, authentique ; (…)
Le passé représente la seule voie permettant d’échapper
à l’emprise des grandes entreprises.
(…)
Le but de l’histoire est d’expliquer le présent,de dire pourquoi le monde qui nous entoure est ce qu’il est.
L’histoire nous indique ce qui est important dans le monde d’aujourd’hui. (…)
L’avenir est dans le passé ; il appartient à celui qui contrôle le passé.
– Michael Crichton

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