La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

samedi 21 janvier 2017

De la perception (suite)

Un fait important à ajouter au propos précédent.

En résumé, je rappelle le sujet :
la perception directe de l’environnement naturel
s’effectue par et grâce aux deux fonctions primitives de l’être,
la fonction motrice-instinctive et la fonction émotionnelle.
L’intellect, troisième et récente fonction, s’active dans un second temps,
en traitant les données, les diverses sortes et formes d’informations perçues
(l’intellect ne captant pas directement les événements).
 

Voilà la grande limite de l’intellect :
bien qu’ingénieux, il a toujours un battement de retard
eu rapport au déroulement incessant des phénomènes, à ce qui est.
 

L’intellect nous maintient de la sorte dans le passé.
 

L’intellect ne traite que des données révolues,
c’est pourquoi l’intellect ne se révèle pas créatif (au sens plein du terme).

Son atout, sa capacité, notamment de comprendre par la logique,
se révèle être, aussi et en même temps, ce qui empêche la spontanéité,
c’est-à-dire une relation directe avec le monde.
 

Un temps de repos, de non-action, pour comprendre,
et un temps pour agir (éprouver, agir, réagir, à l’instinct et à l’intuition).
 

Lorsque l’on agit, s’efforcer de penser au fur et à mesure du déroulement des événements,
ou sinon d’instaurer un silence intérieur, en portant son attention sur le ressenti.


« Habitue ton intellect aux miracles ».
A. Jodorowski


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Lien
* Assujettir l'intellect 

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