Argent, pouvoir, constitution, corruption, avec des auteurs divers.
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Note : la présentation des citations et la mise en caractères gras
sont de mon fait (comme dans toutes les publications).
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Steve Berry a écrit concernant le pouvoir de l’argent, des capitaux :
L’argent est si transparent.
Passionnant à gagner, mais une fois qu’il est là,
ce n’est plus qu’une question d’investissement et de gestion intelligente.
Il suffit d’un talent limité pour amasser des millions en espèces sonnantes.
Idées reçues et croyances fausses concernant la démocratie, nous entretenons.
Je me demande : en France, sommes-nous, l’air de rien, sous un régime tyrannique ?
Frank Herbert d’expliquer :
Les Constitutions sont l’aboutissement ultime de toutes les tyrannies.
Elles organisent le pouvoir sur une vaste échelle
afin qu’il ne puisse être renversé.
La constitution n’a pas de conscience.
C’est la mobilisation du pouvoir social.
Elle peut briser le plus grand comme le plus petit,
balayer toute dignité, toute individualité.
Son point d’équilibre est variable et elle ne connaît pas de limitations.
Les pouvoirs, constitutions, abhorrent la créativité et la nouveauté,
qui représentent pour leur siège un risque d’effondrement.
F. Herbert a écrit :
Tout naturellement, ceux qui ont le pouvoir cherchent
à empêcher le développement de la recherche « sauvage ».
La quête insatiable de la connaissance a toujours produit
des concurrents indésirables.
Ce que veulent les gens en place, ce sont des « progrès contrôlés »,
qui ne donneront naissance qu’à des produits et des idées aisément maîtrisables
et qui, chose très importante,
permettront que la plus grande partie des bénéfices
soit recueillie par des investisseurs appartenant au système.
La bureaucratie est la mort de l’initiative.
Il n’est rien que les bureaucrates haïssent plus que l’innovation,
en particulier celle qui produit de meilleurs résultats
que les vieilles routines traditionnelles.
Les améliorations font toujours paraître ineptes
ceux qui se trouvent au sommet de la pyramide.
Sur les dérives gouvernementales, F. Herbert d’expliquer :
Les gouvernements, lorsqu’ils durent,
tendent toujours vers des formes aristocratiques.
Aucun gouvernement de l’histoire n’a échappé à ce processus.
Et, au fur et à mesure du développement de l’aristocratie,
le gouvernement a de plus en plus tendance à n’agir exclusivement
que dans l’intérêt de la classe dirigeante,
que celle-ci soit une royauté héréditaire,
une oligarchie fondée sur des empires financiers
ou une bureaucratie installée.
Sur le pouvoir et la corruption, F. Herbert note :
Le pouvoir exerce une grande attraction sur les natures corruptibles.
Le pouvoir attire les psychotiques. Toujours.
Pour tenir un peuple, une masse de gens, F. Herbert prescrivait :
(…) Et nous connaissons les conditions majeures
qui conduisent le peuple à se tourner contre ses maîtres :
- La première : lorsque ce peuple se trouve un chef.
C’est la menace la plus fréquente contre le pouvoir
et celui-ci se doit de contrôler les chefs.
- La deuxième : lorsque le peuple prend conscience de l’existence de ses chaînes.
Il faut que le peuple demeure aveugle et muet.
- La troisième : lorsque le peuple discerne un espoir
de pouvoir échapper à ses entraves.
Il faut qu’il ne puisse même l’imaginer !
Concernant les incessants débats, colloques, réunions, etc., F. Herbert d’écrire :
Une conférence est un groupe de gens réunis
pour compliquer un travail qu’une seule personne ferait facilement.
No-future, selon Albert Einstein, sans une réelle transformation :
On ne peut pas résoudre un problème
avec les modes de pensée qui l’ont engendré.
Que serait, comment concevoir, un "bon" gouvernement ?
F. Herbert de nous éclairer :
Le bon gouvernement ne dépend jamais des lois,
mais des qualité personnelles de ceux qui gouvernent.
La machine gouvernementale est toujours subordonnée
à la volonté de ceux qui l’administrent.
Il s’ensuit donc que l’élément le plus important de l’art
du gouvernement est la méthode selon laquelle
les chefs sont choisis.
Sur les experts, spécialistes et les généralistes, F. Herbert de préciser :
(…) Il est sage que, dans les moments importants,
les décisions soient supervisées par des généralistes.
Les experts et les spécialistes vous conduisent rapidement au chaos.
Chasseurs de poux vétilleux, ils sont une source intarissable
de chicaneries inutiles. (…)
Le (….)-généraliste doit comprendre que tout ce que nous pouvons identifier
comme étant notre univers fait simplement partie de phénomènes plus vastes.
L’expert, au contraire, regarde en arrière,
dans les catégories étroites de sa propre spécialité.
Le généraliste, lui, regarde au loin ; il cherche des principes vivants,
sachant pertinemment que de tels principes changent, qu’ils se développent.
Le (…)-généraliste regarde les caractéristiques du changement lui-même.
Il ne peut exister de catalogue permanent pour de tels changements,
aucun traité ou manuel. C’est sans préconception qu’il faut les regarder,
tout en se demandant : « Que fait cette chose ? ».
Nicholas Butler écrivait concernant la marche du monde :
Le monde se divise en trois catégories de personnes :
un très petit nombre qui produit les événements,
un groupe un peu plus nombreux qui veille à leur exécution,
et enfin une large majorité qui ne comprendra jamais
ce qui s’est passé en réalité.
Un sage et incontournable conseil de Deepak Chopra :
Si vous voulez changer le monde, modifiez votre attitude envers lui.
Le tout-cerveau, le culte à la raison (industrielle), C. G. Jung a écrit à ce sujet :
La surestimation de la raison a ceci de commun avec un pouvoir d’état absolu :
sous sa domination, l’individu dépérit.
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