Ô monde d'après

« Je » ne peut être réduit à un cerveau,
au fait de penser.
 

(Image du Net)
Demain sera encore mieux avec des robots et hologrammes
capables de ressentir ! Si, si. Plus vrai que vrai.

Comment l’humain en arrive-t-il à devenir pire que le pire des démons ?
Grâce à ses machines IA.Une machine IA, éprouve-t-elle le vivant, les événements ?
Une machine IA, s’émeut-elle de la beauté d’une fleur, d’un oiseau ?
Une machine IA, sent-elle le monde (ses odeurs, sons, couleurs, textures, goûts…) ?
Une machine IA, ressent-elle la douleur, la souffrance intérieure, la tristesse ou la joie ?
Une machine IA, sent-elle le vent, la pluie, le soleil, le besoin de boire une eau pure ?
Une machine IA, que sait-elle de l’amitié, la solidarité, l’empathie, l’Amour ?

La vie s’éprouve, se sent, se goûte, se touche…
« Je » est sensations et émotions.

Sans émotion ni sensation pas de « Je » et donc, pas l’impression de vivre
mais d’incarner une machine téléguidée par une machine centrale qui calcule vite,
si vite que « Je » en reste sidéré, son germe d'âme annihilé, son énergie épuisée.

De trop côtoyer les machines nous insensibilisent et nous aliènent.

L’humain industriel 5G/3.O ne ressent pas, n’éprouve pas,
ne respecte rien d’autre que les lois qui sanctionnent,
et il ne craint plus que… ses semblables.

Et l’enfer devient un rêve préférable au techno-éden-d’après.

 

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