La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 9 septembre 2020

Guerre implicite

 
Je me demande, et ne suis pas le seul, s'il ne faut pas nous considérer comme en temps de guerre ?

Dans un camp évoluent les élites (ploutocrates) et gouvernements à leurs bottes
alors que dans le camp adversaire se débattent... nous : le peuple, la masse de gens.

Les hommes, pris en masse, jouent toujours le jeu de quelqu’un d’autre… jamais le leur.
Ils tombent dans des pièges d’où ils sont incapables de se dépêtrer.
Ils appartiennent à des groupes ; il sont membres d’organisations ; ils respectent des idées,
ils sont attachés à tel individu ou à telle région géographique.

Mettre la main sur les institutions qu’ils vénèrent, voilà la méthode.

‒ A.E. Van Vogt


Se rappeler que la peur est mauvaise conseillère.
Ne pas laisser se cristalliser la peur en soi-même (suite à un choc, une déstabilisation, un accident, etc.),
c'est-à-dire éviter que la peur ne devienne un sentiment durable impactant sur l'humeur et l'état d'esprit.
Éprouver de la peur est normal, émotif ;
toutefois cette émotion, comme les autres émotions, ne doit pas perdurer.
Pour traverser cette émotion, se répéter la litanie contre la peur*.


Non-violence ne veut pas dire s'abstenir de lutter,
mais d'éviter les brutalités, les bagarres physiques, de casser, de tout faire exploser, etc.

Dans une affaire aussi dangereuse que la guerre,
les pires erreurs sont précisément celles causées par la bonté.

‒ Claus Von Clausewitz


On peut tout-à-fait lutter en respectant l'esprit non-violence (autant que se peut),
par exemple en témoignant, en exprimant notre colère ou indignation,
en agissant en sorte de contrecarrer "leur" plan démoniaque,
en refusant d'obéir à ce qui nous paraît absurde ou contraire au bon sens, etc.

On se bat quand il faut, et pas lorsqu'on en a le cœur !
(Ne mêle pas ton cœur au combat)

‒ F. Herbert

Dans tous les cas, pensons à deux choses :
- qui ne dit rien, consent.
- qui obéit et s'exécute, participe ;
participer, en temps de guerre, équivaut à collaborer avec l'ennemi.


Rappelons-nous, à chaque instant, qui est l'ennemi
afin d'éviter les disputes intestines et les rapports de force (qui a raison) entre les uns et les autres.


Une phrase à méditer :

On ne peut résoudre les problèmes avec le même esprit qui les a créés.

‒ Anonyme

 

Se rappeler encore que, quelque soit sa situation, même en prison (privation de liberté),
nous avons toujours un choix à faire :

Il y a deux sortes de gens : les salauds et les autres.
Et tout le monde doit choisir son camp.
Si vous ne le faites pas, c'est que vous êtes déjà dans celui des salauds.

B. Minier


Rions avec le dr Alwest et son sketch I comme Ignare
(il y avait 2 vidéos, la deuxième a été visiblement censurée) :




Note et liens

- Obéissance Milgram
- Guerre contre l'espoir
- Obéis ou apprends
* Litanie contre la peur (de F. Herbert)

 



4 commentaires:

  1. Oui, c'est bien ça, "qui ne dit rien, consent"alors même si ça ne sert parfois pas à grand chose de manifester, de râler, de répondre et bien je continue, car au moins je suis en accord avec moi-même ! ;)

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  2. Le chacal (référence à la CNV) silencieux est une arme puissante...
    Prendre position, s'engager, prendre le risque de se tromper.
    C'est le plaisir de la vie, non ?

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    1. Le chacal intérieur (CNV) correspond, dans les grandes lignes, au "surmoi" psychanalytique.

      Oui, "prendre le risque de se tromper" (on apprend de nos erreurs).

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