La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 1 juin 2022

Illusion d'un possible (II)

 



Poursuivons avec le propos précédent.
Il me semble qu'un aspect interactif de la vie sociale reste insuffisamment pris en compte :
avec et face à des personnalités perverses ou psychopathes et sociopathes*
il est impossible de s'arranger à l'amiable et de parlementer,
de négocier
afin de trouver des accords de fonctionnement satisfaisant diverses parties.

Ces non-êtres – les pervers, dont les psycho-sociopathes et autres démons – ne renoncent jamais,
ni à leurs idées et volontés, ni à leur soif de pouvoir et de puissance, ni à leurs prérogatives,
ni à leur plaisir sadique morbide, ni à leur cupidité, etc.
Cependant, ces illusionnistes du verbe, hypocrites et fourbes, tel le "philanthropathe"* Billy Gates,
assurent vouloir le bien de tous en ne pensant pourtant qu'à leurs désirs, bénéfices et idéal à eux.

Ces égarés (d'eux-mêmes, de leurs âme et conscience) ne sont capables de penser le monde
que sur un mode binaire – comme en informatique avec l'IA –
et donc, de façon partielle, puérile et compétitive : soit on est le meilleur et on domine, soit on se soumet.
Pas d'autre alternative. Soit on est supérieur, soit on est inférieur ;
soit c'est blanc, soit c'est noir, ni le gris ni les couleurs ne sont pris en compte.

En interaction, les pervers n'ont qu'un but :
trouver la faille de l'autre (ou du groupe), son point faible, sa vulnérabilité
et ce, afin de l'asservir ou de le soumettre à sa volonté ou encore, pour le moins,
de le tenir le plus possible sous sa coupe, sous contrôle.

Ils n'entretiennent des relations que pour parvenir à leurs fins et faims égotiques et despotiques.

Pour ces déments exaltés par leur sentiment de supériorité les autres ne sont que des inférieurs
ou des insignifiants, des pions utilisables et jetables, ou des obstacles à démonter,
ou des pigeons à plumer, ou des cafards à torturer, ou des innocents à corrompre.
Tel est leur élan de non-vie, leur mission : détourner autrui vers le vice et les ténèbres
en s'appropriant le plus possible de ses avoirs, idées, et autres choses de rentable.
Il s'agit de comprendre que ces déments nient et se contrefichent des besoins et sentiments d'autrui.
Ils ne ressentent pas la culpabilité et ils n'éprouvent pas de remords de conscience.
Dès lors, que ce soit l'amitié, la fraternité, la collaboration, le partenariat, la démocratie, l'équité :
rien n'est envisageable avec eux
.

Symboliquement : les pervers ont un cœur de pierre obscur,
alors que les psychopathes et les sociopathes n'ont pas de cœur.


Comment engager un véritable dialogue, sain – où chacun peut exposer ses points de vue, besoins et idées –,
en présence de tels non-êtres ne pensant qu'à leurs intérêts, bénéfices, idéaux et jouissances égotiques ?

C'est une croyance sentimentale et un défaut de projection de sa propre façon d'être (sur autrui)
de penser qu'il doit y avoir moyen de s'entendre avec des individus souillant leurs propres âmes.

Vouloir transiger avec eux est comme demander à une jeune biche
d'aller convaincre le loup affamé de ne pas la manger.


Il s'agit de distinguer un pervers d'un individu tendant à la bonté :
l'élan du pervers est destructeur, malsain. Le Mal attire le perverti, l'excite, le fait jouir.

Un esprit tendant à la bonté et au juste ne peut comprendre un esprit perverti
car ce sont des esprits étrangers, incompatibles, fonctionnant sur un mode différent,
qui regardent dans une direction opposée.
Exemples d'un défaut de sentimentalité :
un esprit tendant à la bonté justifie et excuse "automatiquement" les actes nuisibles d'un dément
probablement pour essayer de les comprendre et parvenir à les "digérer", à faire avec (le survenu) ;
alors qu'un dément – certain de tout savoir et se croyant tout-puissant – ne cherche pas à comprendre l'autre.
Hyper susceptible, le dément ni n'oublie ni ne pardonne, ayant l'esprit à la revanche et la vengeance.

Un esprit tendant à la bonté doit impérativement apprendre à se protéger des interférences interactives
causées par les pervers notamment en cessant d'écouter leurs mots séducteurs, prometteurs
ou accusateurs et culpabilisants.

Un esprit tendant à la bonté doit être ferme et oser s'affirmer face aux pervers
notamment en refusant leur délire, en leur disant « NON , stop, ça suffit »
sans leur donner d'explication ni justification ni autres car ils n'écoutent les arguments d'autrui
que pour les pervertir et les ré-utiliser à leur convenance, tels de nouvelles armes
de persuasion
ou de torture.

Selon moi, il s'agit de ne pas leur prêter d'importance et donc, de leur porter un minimum d'attention.


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Notes

* Les psychopathes et sociopathes sont des malades mentaux graves relevant de la psychose. Ils évoluent en pleine démence.
Certains de ces déments parviennent à paraître "normaux", intégrés, adaptés et conformes. Nombre d'entre eux sont riches
et influents, costards et cravates, comme par exemple Jacquou Attali-Nostradamnus et Klausi Schwab.

Pour parler "Gurdjieffien" : les psychopathes et sociopathes paraissent ne fonctionner que sur deux des trois centres êtriques (des humains),
puisqu'ils sont comme handicapés sur le plan émotionnel. Pour le dire autrement, ils évoluent en n'utilisant que leur fonction intellectuelle
et leur fonction sensitivo-instinctive. Notons encore que sur le plan sensitif, ils sont le plus souvent comme anesthésiés,
insensibles et froids comme des reptiles instinctifs à tête pleine d'IA.

* Philanthropathe : un terme nouveau pour désigner un soi-disant philanthrope, autoproclamé, souffrant de psycho ou sociopathie.


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