La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 1 juin 2022

Complices contre tous

 
La complicité – en amitié, couple, relation professionnelle et autres – permet à chacun des individus
de se projeter l'un sur l'autre et, de la sorte, de se conforter en se caressant mutuellement le nombril.
Par conséquent, la complicité stimule le narcissisme de chacun (se voir et s'apprécier en l'autre)*.
Effet miroir : se laisser fasciner par son reflet.
Psychopathologie.

La complicité, comme la passion, sont quête de fusion (âge mental d'un petit enfant).
Les complices se croient pareils (mêmes idées et/ou sentiments, désirs, vision des choses, etc.)

Exemple d'actualité : les transhumanistes, complices des ploutocrates,
veulent que tous les humains se comportent et pensent pareillement.
Tous complices des gouvernants, qui sont à la solde des ploutocrates.
De façon déviée du bon sens, délirante,
ils fantasment également de faire fusionner la techno-IA avec l'humain
pour le rendre docile au point de pouvoir le téléguider à distance.
Dieu Progrès, complice des oligarques, se méfie du peuple, on dirait.


En groupe, en société, les autres deviennent insignifiants ou sont méprisés par les complices arrogants,
ce qui renforce leur sentiment d'une complicité.

Il est donc malsain de vouloir entretenir une, des relations de complicité.
À moyen et long terme, ce type de relation embrouille les esprits qui ne savent plus qui pense quoi.

Les adeptes de sectes, sociétés secrètes, clubs privés, etc., entretiennent des relations de complicité.

Les manipulateurs, les pervers et les psychopathes utilisent cette tendance à la complicité,
c'est une de leur approche pour s'imposer, une technique de séduction à fin d'asservissement.

 



Note

* Le narcissisme n'est pas pareil à se sentir en juste estime de soi et s'apprécier.
Je trouve que les chats en sont un bon exemple : le chat s'aime sans être narcissique,
semblant juste avoir conscience de son être et le respect de son corps.

Le narcissique s'éprend de son image, de ce qu'elle représente pour l'autre, du regard des autres, etc.
Il aime le personnage qu'il joue, son apparence et/ou son prestige, son verbiage, son succès, etc.
Le narcissisme consiste à entretenir une fausse estime de soi, estimation magnifiée.

L'estime de soi s'obtient par l'auto-observation (le plus objective possible) d'un ensemble de choses
relevant notamment de l'équilibre de vie, de la santé, du bien-être avec soi-même et avec les autres.
L'estime de soi est fonction également de la façon de nourrir ses trois corps, les physique, émotionnel et intellectuel,
ainsi que d'entretenir ses relations avec soi-même comme avec autrui, la façon de s'être comporté, etc.
Plus l'on se rapproche de son être – de son élan de vie propre et de ses aspirations profondes, de sa vérité –
plus l'estime de soi est satisfaisante et stable, ce qui amène à se sentir bien dans sa peau et dans le monde ;
alors on apprend à s'Aimer (aimer son corps extraordinaire, son âme mystérieuse, son esprit curieux d'apprendre,
sa capacité de ressentir et éprouver la vie, etc.)

Le narcissique aime son image, la représentation qu'il s'en fait.
L'individu en juste estime de soi aime ce qui constitue son être, ce qui lui permet de vivre.


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