La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

vendredi 13 mai 2022

Illusion d'un possible

 
Serait-il possible de vivre ensemble, en société, avec davantage de respect,
d'éthiques (commerciale, par exemple) et de justice sensée, impartiale et incorruptible ?


Je ne le pense pas*.
En tout cas pas tant que des pervers et des psychopathes continueront d'être considérés
comme étant "normaux" et, pire, comme étant des personnalités de référence et donc "supérieures" !! (uniquement parce qu'elles sont riches et en faisant fi des considérations morales
ainsi qu'en déniant leur maladie mentale qui ne génère que poisons et interférences
au sein de l'interdépendante dynamique sociale
).

Ils traitent tout un pan de la population d'inutiles**, les nuisibles égocentriques déments.


Basiquement, pour que les interactions soient saines – agréables, intelligentes, "nourrissantes" –
il faudrait que les diverses parties (tous les humains) se reconnaissent les mêmes droits (de vivre,
de s'exprimer, d'avoir des besoins propres, des opinions, etc.) ce qui, par conséquent,
générerait davantage de respect et de justice et ce, malgré les disputes.

Constat : notons que, à la base (dès les débuts de notre conditionnement mental de civilisé),
nos façons d'être en relation ont été biaisées puisque le système hiérarchique ne permet pas
aux individus de se rencontrer en se côtoyant sur un même piédestal ;
sans parler des injustices, des prérogatives et passe-droits, de la corruption...
Ce Système (la civilisation Progrès) court-circuite la dynamique relationnelle générale, c'est un fait,
et ce, pour favoriser une dynamique unilatérale allant des dirigeants-qui-prennent-et-savent
vers tous les autres qui-ne-savent-pas et qui doivent donc s'exécuter en se contentant d'un minimum.
Relevons encore un point : ce Système encourage et stimule la perversion.
Et la psychopathie fleurît...


Un pervers ne reconnaît l'autre comme son semblable qu'à la condition qu'ils soient complices,
car autrement l'autre ne représente qu'une proie, un bouc émissaire, un souffre-douleur.
Pour un psychopathe l'autre est un objet utile ou inutile décorant son monde.

Les pervers et psychopathes sont incapables et n'ont aucune volonté d'entretenir des relations saines
car autrement leur exaltation égotique s'annihilerait et l'individu se retrouverait face à lui-même :
à ses faiblesses, ses lâchetés, ses peurs, ses incapacités et ses péchés de conscience,
bref, il ne ressentirait plus l'ivresse du sentiment de supériorité. Ce serait la chute.

 

L'enfer (de Dante) selon S. Botticelli


La beauté et l'amour laissent indifférents les pervers et psychopathes,
leur plaisir étant satisfait lorsqu'ils parviennent à souiller, violer, tricher, corrompre l'innocence,
tromper, abuser, dérober et s'approprier les biens d'autrui.
Lorsque l'autre souffre, autant le pervers que le psychopathe jouissent de leur sentiment de toute-puissance
et de je ne sais quoi de morbide, obscure, venant combler leur béance intérieure.


Les pervers et psychopathes sont des êtres qui se sont bannis eux-mêmes de leur royaume,
et ils n'ont qu'une motivation : conquérir et détruire le plus de royaumes possible
pour imposer leurs idéaux et visions du monde.
Comprendre qu'une personne déconnectée d'elle-même (n'écoutant pas ses âme et conscience)
ne peut tout simplement pas entretenir des relations saines avec autrui, avec le monde.
La CNV (Communication Non Violente) ou autres approches n'y changeront rien.


J'ai retourné la question dans tous les sens depuis longtemps :
pour que ça change, il faut impérativement empêcher les pervers et les psychopathes de nuire.
Il aurait fallu les empêcher de s'enrichir et de devenir influent.
Pour le dire autrement, il faut leur couper leurs ailes de chauve-souris des ténèbres.
Il faut apprendre à toute personne saine (capable de culpabiliser et d'avoir des remords de conscience)
à reconnaître la perversion ainsi que les symptômes de psychose.
Et, bien évidemment, il serait important que des personnes saines de corps et d'esprit
se retrouvent aux commandes de nos diverses institutions.

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Notes

* Après J-C, les romains avaient établi la "Pax Romana", un modèle institutionnel (nous inspirant encore) bien pensé,
mais qui très vite n'a pas été respecté notamment à cause de la cupidité des dirigeants et de la corruption des fonctionnaires.
Cercle vicieux, nous répétons toujours les mêmes erreurs. Il serait temps d'en faire de nouvelles, erreurs.

** En référence à un livre intitulé "homo deus" écrit par un dingue, sûrement un psychopathe à "leur" solde.

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