La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

jeudi 1 avril 2021

La conscience, témoin de Soi ?

Avant-propos



1. Rappel (sujet souvent traité sur ce blog) :
l'humain est une trinité "êtrique" puisqu'il fonctionne sur trois plans vibratoires.
Par exemple, pour vivre l'humain a besoin de 3 sortes d'énergie différentes :
- de l'énergie provenant des aliments (fruits, céréales, etc.) ainsi que de l'eau ;
- de l'énergie affective circulant grâce aux sentiments partagés (qualité relationnelle, vie sociale) ;
- l'humain réfléchit et échange avec autrui des idées, points de vue et informations,
ce qui nourrit son esprit (à distinguer du cerveau ainsi que de l'activité mentale
qui ne font que mémoriser, calculer et rationaliser, même l'ignoble et insensé).
L'humain rassasié (ventre et affect) a besoin d'énergie dite spirituelle (notamment pour donner sens à sa vie).


2. Sur le plan psychologique (étude de l'âme et de la conscience de soi en interaction avec le monde),
l'humain est également considéré comme trinitaire puisque, selon l'Analyse Transactionnelle,
l'humain est à la fois l'Enfant qu'il a été,
l'Adulte plus ou moins responsable (de ses actes et de son devenir) qu'il s'efforce d'être,
et il est également le Parent (c'est-à-dire, selon moi, une figure d'autorité intériorisée, dit « introjectée »,
un modèle de référence qui nous juge, nous encourage, nous réprimande ou nous félicite
(proche de la notion du surmoi psychanalytique).
NB : selon moi, le stade succédant à la reconnaissance du Parent (intérieur)
consiste pour l'humain (engagé dans en processus d'individuation)
à chercher son "sage" intérieur (notions de surconscience, supra-conscient, etc.)
À considérer : on peut aussi s'imprégner de plusieurs modèles de référence,
et on peut également s'écouter Soi-même, devenir son propre modèle de référence.


Mieux saisir la fonction de la conscience (essai)

Toute personne un tant soit peu intègre, en quête de juste et d'harmonie,
devrait se demander comment des humains en arrivent à choisir et favoriser
le mal et l'incohérence – le déséquilibre, les injustices, les crimes, le mensonge, etc. –
tout en jurant le contraire et en prétendant se soucier du « bien de tous » ?

Pistes de compréhension :
Ne serait-ce pas d'avoir sacrifié leur propre enfant intérieur ?
Ne serait-ce pas dû à l'exaltation de leur ego se croyant plus intelligent que leur Sage intérieur ?


Pour mieux comprendre ce qu'est et quelle est la fonction de la conscience,
on peut s'imaginer un miroir à l'intérieur de soi-même où Soi scrute moi-je.

La conscience semble permettre d'établir une interaction entre « Soi » et « moi-je »
(Soi est Mystère du « Je » capable de s'observer, de se remettre en question,
de penser notamment à la conséquence de ses actes, à la mort, etc.)

Le réfléchi en miroir (intérieur) peut apparaître différent
de notre représentation concernant ce que nous nous convainquons d'être.
Par exemple : si je m'efforce d'entretenir un moi-je idéal, adapté au Techno-IA-Système inhumain,
le reflet du miroir risque fort de me déplaire et de me déstabiliser, de me faire honte et de me culpabiliser ;
c'est probablement pourquoi beaucoup de personnes ne se regardent plus,
en se tenant éloignées d'elles-mêmes.
Elles préfèrent lire et écouter l'avis des "experts" et "spécialistes" "scientifiques"
à la solde des Big Corporations prétendant « mieux nous connaître que nous-mêmes ».


La conscience ni ne nous juge ni ne nous punit.
Elle n'est pas à l'image des dieux des hommes.

Lorsqu'on agit à l'encontre de son intégrité ou de sa santé ou de ses valeurs,
l'Enfant (intérieur) nous regarde innocemment, avec tristesse, en s'évanouissant peu à peu du reflet.
L'Enfant ne se plaint pas, ne se révolte pas. Il se replie sur lui-même.
Lorsqu'il se sent brutalisé, il s'éloigne dans un coin au plus profond de la personne.
Certains ne sont plus connectés à l'enfant qu'ils ont été
aussi, leur reflet intérieur a changé, s'est métamorphosé,
et ils n'y voient plus que ce qu'ils veulent à tout prix y voir : le résultat de leur froide démence.

Il a été observé que la conscience peut s'étendre, s'élargir ;
or, si elle peut se dilater, elle peut sûrement se contracter et rétrécir comme peau de chagrin.
Ce que nous pensons à l'encontre du bon sens ou de soi-même, de son intégrité,
a pour conséquence de contracter la conscience,
comme si on lui portait un coup et qu'elle se repliait sur elle-même
pour se protéger de l'avidité du moi-je inconséquent.

La plupart d'entre nous, les terrorisés qui s'accrochent à leur masque
en attendant impatiemment la délivrance par le "vaccin" OGM,
comme ils attendent chaque fin de semaine les résultats du loto et du tiercé,
ces gens-là semblent ne plus se regarder dans leur miroir intérieur depuis longtemps.
Leur royaume intérieur, envahi de charognards affamés, n'est plus que ruines.
Leur glande pinéale, dysfonctionne-t-elle ?

Une remarque personnelle au sujet de la glande pinéale :
je ne pense pas que cette glande soit le siège de l'âme mais que, peut-être,
elle permet les interactions notamment entre l'âme et l'esprit,
un peu comme dans la métaphore du miroir intérieur.


Conclusion

On pourrait définir deux sortes d'humain :
- ceux qui, régulièrement, osent se confronter à leur miroir intérieur réfléchissant
notamment le regard de l'Enfant, « ô miroir, montres-moi ce que je deviens » ;
- et il existe des humains passant leur vie à s'éviter.
Les rares fois où ils se trouvent face à leur miroir intérieur par la force de l'ennui,
leur dialogue prend cette forme : « ô miroir, suis-je le plus fort et intelligent, le plus beau, le meilleur ? »
ou sinon, « ô miroir, ai-je bien agi, comme on me l'a demandé ? Comment serais-je récompensé ? »

Relevons que les égarés préfèrent la réalité virtuelle,
ainsi que les croyances et dogmes farfelus estampillés « scientifiques, vus à la TV ».
L'imparfaite et pourtant parfaite Réalité Naturelle dérange leurs idées obsessionnelles
concernant un monde idéal, à leur image, figé, selon leur caprice et, surtout, sans « nuisibles »,
c'est pourquoi en leur intériorité ils voient un écran tactile recouvrant les ruines de leur royaume.
Ils n'ont pas su prendre soin du précieux en eux-mêmes, de leur trésor.
Et ils ont rejeté leur Enfant, envers qui ils n'éprouvent que mépris.
Ils veulent maintenant que tout le monde agisse de même !
Pire encore, le mal n'ayant aucune limite,
ils veulent contrôler toute la planète et ses âmes !
Maladie mentale grave et dangereuse, contagieuse.

 



En soi-même, face au miroir-conscience :
soutenir le regard innocent et clairvoyant de l'Enfant
et lui demander : « es-tu fier de nous ?
Suis-je un Adulte capable de discernement, responsable de mes pensées et actes ?
Suis-je la voie du Sage incorruptible, impartial et juste ?

 

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1 commentaire:

  1. Je viens d'écouter un échange entre Amélie Paul et une femme magnifique,
    lumineuse : GHIS. Faites-vous du bien.
    GHIS a dit un moment : "le vrai pouvoir c'est la conscience".
    Je laisse le lien vers la capsule (~1h15) :
    https://crowdbunker.com/bpUr4FkFGAo

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