Ça craint.
Des personnes renommées, jusqu'ici pacifiques, ne voient plus d'autre solution que la violence.
Quel dommage que l'humain attende toujours la dernière minute pour réaliser et réagir.
Les réactions "au pied du mur" deviennent vite un tsunami.
Depuis que j'ai ouvert ce blog, je rends attentif sur le besoin d'exprimer la colère,
ce qui n'est possible qu'en l'accueillant (accepter et reconnaître que l'on est en colère) ;
et il faut en parler ou sinon, en faire quelque chose comme l'écrire, la peindre, la sculpter, la crier, etc.
Il en va de même pour toutes émotions déstabilisantes ou lourdes.
Une émotion cristallisée (non extériorisée, niée et contenue) devient sentiment durable.
Éviter la cristallisation d'une émotion, surtout si déplaisante ou volcanique (comme la colère).
L'émotion nous fait éprouver le vivant, les relations, le Lien vibrant qui unifie,
et nous sacrifions ce centre de fonctionnement vital de notre personne
pour davantage de rentabilité ne rapportant qu'à ceux qui possèdent abusivement
en rêvant d'éliminer les 3/4 de jugés (par eux) inutiles.
Quelle tête feras-tu, demain, lorsqu'on t'apprendra qu'un robot prend ton poste ?
Cruels, sadiques, ces psychopathes "philanthropes" préfèrent tuer lentement, à petit feu,
alors qu'ils ont les moyens d'anéantir des millions d'entre nous très rapidement.
nos corps se sont habitués. Peu à peu, nous nous adaptons à ce nouveau non-mode de vie,
qu'on s'en rende compte ou non, qu'on le veuille ou non, qu'on y soit rebelle ou non.
Le Temps est toujours le plus fort, et le corps fonctionne par habitudes.
Exprimer sa colère, l'extérioriser, a comme effet de la calmer ;
de la sorte, l'individu parvient à se contrôler et à réagir de façon appropriée,
car s'il y a colère, il y a motif(s) de colère.
Mais la mode conformiste du comportement correct impose de contenir ses émotions.
La colère est mal vue, mal perçue, mal reçue, mal jugée.
Il faut contenir sa colère, ne pas la montrer, surtout pas au travail ;
et on se bourre la gueule et/ou avale des médocs,
jusqu'au jour où... ça explose comme volcan.
Colère qui déborde, comportement hors contrôle, comme un barrage qui se casse.
C'est ce qui se passe dans le monde, à grande échelle :
depuis l'été dernier (de mars à l'été, doute possible), on aurait pu réagir,
en commençant par sortir, non pour manifester mais pour crier « stop ! Ça suffit ! »
et reprendre nos activités, nos boulots de commerçants, d'indépendants, etc.
(comme ils ont fait notamment en Italie, malgré les décrets).
Au lieu de quoi, nous avons mis des masques ne protégeant pas des virus, etc.
Aujourd'hui, quelques neuf mois plus tard, on commence seulement à se rendre compte
que la non-violence, les révélations et les voies juridiques ne donnent aucun résultat
face à la voracité des banques et des multinationales.
Maintenant les gens se confrontent à des contrariétés qu'ils ne comprennent pas,
et la culpabilité induite par les merdias et les sinistres ministres se transforme en rage.
Et la situation devient explosive.
Trop contenus nous nous sommes voulus, trop gentils, polis et dociles,
soucieux de bien faire pour plaire aux autorités.
L'émotion contenue, mal comprise et inconsidérée,
amputant l'esprit,
les yeux rivés sur des écrans,
une situation sociale explosive,
et le gouvernement qui continue sa "politique".
L'histoire, avec les mêmes erreurs, se répète inlassablement.
C'est navrant et triste.
Du coup, maintenant, y a de quoi avoir peur.
Pawel Kuczynski |
Ça craint du cul patron, disait un personnage de Kaboul Kitchen et c'est pas faux. Putain ça penche disait Souchon ça remonte mais il visait juste. Bref on se démène comme on peut face à ce bazar...
RépondreSupprimeroui, un bazar, malsain, et ça commence à sentir mauvais
Supprimerça craint en effet ! je suis en colère au fond de moi, en colère après tout ce massacre, en colère après moi aussi mais l'émotion qui prend le pas aujourd'hui et depuis un bon moment c'est l'angoisse...
RépondreSupprimerJuste : plutôt que peur, angoisse, maintenant, semble plus approprié.
Supprimer(J'ai vu tes photos, Vi, "cimetière" d'arbres. Je ne sais si c'est ce qui te met en colère, en plus de ce qui se passe dans le monde ?
Confinés : déploiement de la contestée 5G et abattage d'arbres, et des citoyens indépendants, petits commerçants et ceux pratiquant la santé naturelle...
Au profit de... ?
J'ai continué d'expliquer ma colère et mon angoisse sur mon blog et tout ce que je ne dis pas...
SupprimerJe n'arrive pas à dédramatiser, tout m'angoisse et en particulier la façon dont notre espèce détruit tout et même elle-même !
Je n'arrive plus à supporter qu'on sache qu'on va droit dans le mur mais qu'on continue comme si de rien n'était. Sont-ils naïfs, optimistes, idiots ou savent-ils ce qu'ils font ? Je n'arrive pas à choisir ce qui est pire...
Le pire (1er paragraphe) c'est que des volontés "philanthropiques" ont pensé
Supprimeret planifié cette destruction !
Voilà ce qui est pénible (pour moi aussi) et inquiétant : ce que tu relèves dans le 2nd paragraphe.
Une agréable journée Vi
Dédramatiser ! toujours !
RépondreSupprimer:))) bon weekend à toi
J'crois pas, ou c'est selon la situation, les événements.
SupprimerFaire le point et dresser un tableau n'est ni dramatiser ni dédramatiser,
mais voir les choses en face.
;) agréable w-e à toi aussi
Chacun fait ce qu'il veut, c'est bien certain.
Supprimer:)
La merveilleuse GHIS (et d'autres) dit que la vie est un jeu.
RépondreSupprimerOk.
Cependant, il y a des jeux plus sains que d'autres.
Et, je pense, qu'on a le choix d'y participer ou non, à ce jeu mortifère.
Si vous avez ~1h., écoutez cette dame lumineuse, émancipée de l'esprit homme-patriarcal :
https://crowdbunker.com/bpUr4FkFGAo