La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 16 août 2017

Schisme dans le Croissant

À nos cousins, les musulmans.


J’ai copié un extrait des Récits de Belzébuth à son petit-fils qui me questionne.
Je n’y avais pas porté attention jusqu’ici, mais G. I. Gurdjieff amène un éclairage
sur une situation touchant la communauté des musulmans.
Qui sait si cela n’explique pas, en partie, ce qu’il se passe au Moyen Orient
et Afrique Centrale en ce moment ?

Quant à la quatrième grande religion existant aujourd’hui là-bas,
qui, plusieurs siècles après la religion chrétienne,
s’édifia sur l’enseignement du « Tout-Espérant Saint Mahomet »,
elle se répandit largement
et serait peut-être devenue pour eux tous « un foyer d’espoir et de conciliation »,
si ces étranges êtres (les humains) n’avaient pas fait, là encore, un de leurs « micmacs ».
D’une part ses adeptes mêlèrent certains fragments
des théories fantastiques des dualistes babyloniens ;
d’autre part les « Pères de l’Eglise » de cette religion,
nommés cette fois « cheikhs musulmans »,
imaginèrent d’y introduire l’idée de tous ces biens
existant soi-disant dans le fameux Paradis de l’« autre monde » (…)

Notre fonctionnement, aux chrétiens comme aux musulmans,
se répète inlassablement, toujours selon les mêmes schémas et processus ;
c’est-à-dire qu’immédiatement après la mort d’un maître ou d’un prophète,
des divisions de points de vue se créent,
des joutes de qui-a-raison s’organisent,
argumentation et contre-argumentation,
et les luttes de pouvoir commencent.

G. I. Gurdjieff poursuit :
Bien que les adeptes de cette religion se soient eux aussi divisés dès le début
en diverses « sectes » et « sous-sectes » – qui subsistent encore aujourd’hui –
tous se rattachent néanmoins à l’un ou l’autre des deux « courants » indépendants,
qui se formèrent dès son apparition.
Ces deux courants de la religion musulmane se nomment là-bas
le « courant sunnite » et le « courant shiite ». 
Il est intéressant de remarquer que la haine psychique que nourrissent
les uns pour les autres les êtres appartenant à ces deux « courants »
d’une seule
et même religion, est en train de se convertir définitivement,
par suite de leurs fréquents conflits, en haine organique.

Et voilà les européens qui entrent dans la danse du brouillard opaque :
Pendant les derniers siècles, certaines communautés européennes (…)
continuent
à recourir à des provocations afin qu’entre les adeptes
de ces deux courants
indépendants d’une seule et même religion
l’animosité grandisse,

et qu’aucune unification ne puisse se faire entre eux ;
car s’il s’en produisait une,
la fin de ces communautés européennes serait bientôt venue.
En effet, les adeptes de cette doctrine musulmane représentent presque la moitié
des êtres tri-cérébraux de là-bas ; mais tant qu’existera cette haine
entre les adeptes de cette religion, ils ne constitueront aucune menace sérieuse
de « destruction mutuelle » (guerre) pour les communautés européennes.

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