Ment temps

On n’échappe pas à ses mensonges,
ils finissent toujours pas nous rattraper,
d’une façon ou d’une autre, à un moment ou l’autre.

Le Temps a le temps.
Le Temps prend son temps.
Le Temps évolue à son propre rythme.

Le Temps n’en a cure de nos horloges et calendriers.

Le Temps ne calcule pas. Nos équations Le font bien rire.

Craindre le Temps tout le temps,
car Il a une mémoire phénoménale :
Il se souvient de tout, de chaque détail et de chacun de nous.

Big Time is watching us,
le Temps contrôle autant la population mondiale que chaque forme de vie.

Le Temps est le meilleur prédateur de tout les temps,
Il ne lâche pas ses innombrables proies, jamais.

Le Temps est farceur, imprévisible, incorruptible, impitoyable, et juste.
Il finit toujours pour nous replacer face à nous-mêmes, à notre vérité.

On ne peut pas tricher avec le Temps.

Tel un boomerang, inlassablement,
le Temps nous renvoie à ce que nous sommes vraiment.

On peut se mentir à soi-même, se la raconter, se façonner un masque performant
tout en mentant aux autres et donc, en les trompant, trahissant, assujettissant, blessant, etc.,
mais face au Temps chacun reste un grain de poussière ridiculement prétentieux,
chatouillant les narines du Vent, qui aime nous ballotter de-ci de-là, en-bas en-haut…

Un mensonge en engendre un autre,
qui en prépare un autre...
Mouvement circulaire spiralé, qui se déroule en s’évasant.
Au bout de quelques temps, "enmensongisé" jusqu’au cou,
soit on se retrouve immergé et transformé dans un lac de mensonges,
soit on se perd dans un labyrinthe mental d’images mensongères.

Chaque mensonge nous fait pactiser avec Satan
qui nous fait croire qu’il est le Maître du temps,
alors qu’il n’est qu’immobilité stagnante,
une statue dans le musée du Leurre.

Penser à la conséquence des mensonges,
égoïstement, pour son propre bien-être
et aussi, surtout, pour rester en bons termes avec le redoutable Temps.


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