Prendre ne devrait pas être une appropriation.
Prendre ne devrait consister qu’à disposer de ce dont on a besoin ;
puis, de laisser le reste.
Associations de situations :
Prendre est comme l’acte de manger, par exemple ;Plus on s’approprie des gens et des choses,
laisser, dans cette situation, implique de partager avec autrui l’excédent de nourritures
et aussi, de déféquer (redonner à Terre-Nature ce qu’on a pris).
Alors que de s’approprier est comme de manger, manger encore,
bouffer en étant entouré d’affamés aux yeux exorbités,
en s’assurant que les restes du repas seront jetés à la poubelle,
et en ne ressentant plus le besoin d’aller chier.
plus on s’égare de Soi,
en calculant et en s’imaginant des films dramatiques.
S’approprier,
et devenir anxieux, de perdre sa possession ;
et jaloux, que d’autres s’intéressent à sa possession ;
et envieux, des possessions d’autrui.
Méfiance.
Civilisation :
conditionnement de l’humain à vouloir s’approprier (poste de travail, carte de paiements dorée,
titres prestigieux, voiture, maison-piscine-garage, TV, frigidaire, enfants, chien ou chat, etc.)
Appâté, l’humain agit en sorte de parvenir à ce qu’il veut s’approprier, tel un somnambule.
De la sorte, l’ouvrier de s’échiner pour s’approprier ce qu’il peut, dans les débarras ;
le bourgeois de tenir boutique et de faire affaires pour s’approprier le "minimax" syndical
du confort et de la sécurité de ce qu’il s’est approprié, et de ce qu'il compte encore s’approprier ;
l’aristocrate de s’assurer pour encore des siècles et des siècles
ce dont il s’est approprié depuis des siècles et des siècles ;
le ploutocrate de s’approprier du maximum à pleine bouche, grande ouverte, le plus vite possible.
Tous, peuple, fonctionnaires et élites, de convoiter l’appropriation de l’autre
en souriant… des plans de ruine qu’on élabore sournoisement à l’encontre de l’autre,
pour avoir davantage.
S’approprier
et instaurer des relations morbides sur un terreau de secrets (taire la quantité possédée),
produisant des mensonges à répétition (ce qui a inspiré la mitraillette) et des trahisons.
Bannir les émotions et le sentiment de culpabilité, laisser cela aux faibles et aux inférieurs.
Pas de honte à vouloir tout posséder, au contraire, en être acclamé, vénéré par les dépouillés.
Quel champion, quel As !
S’approprier, entretenir la conviction de posséder,
et pouvoir faire chanter aux autres nos mélodies inharmonieuses.
Et toi, tes liberté et plaisir ?
Hu, hu, hu (rire distingué)
Mais tu n’existes que pour me satisfaire MOI.
À genoux devant MOI ! Lèches, supplies, trimes pour gagner ta vie, espèce nuisible d’incapable.
Nos appropriations et possessions nous rendent obsédés et, paradoxalement, insatisfaits et las de tout ;
ce qui, lentement mais sûrement, nous dirige droit dans la démence.
C’est à MOI, tout ça appartient à MOI, MOI seul.
Police, au secours !
Il a enfreint MON droit, ce document le prouve : c’est à MOI.
Encore, plus, davantage, calculs, bénéfices, réussites, avoirs…
Oh ! J’ai joui si vite que j’ai rien ressenti !
S’approprier…
et perdre
autant de sa liberté
que du plaisir, qui ne peut que baisser d’intensité au fil de la spirale temporelle.
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Lien
* Issue à notre portée (extrait du roman de D. Quinn)
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"Oh ! J’ai joui si vite que j’ai rien ressenti !"
RépondreSupprimerMdr, garder au son masque ;)))
;))
SupprimerJuste un lien musical :
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/7k9j7TQbNlg
♪ ♫ "faut voir comme on nous parle ♪ ♫
SupprimerQuand cette chanson est sortie, j'étais jeune. J'aimais bien.
Je me rends compte aujourd'hui que je n'avais pas pigé le propos.
;)
C'est une phrase flippante d'aguire ou la colères des dieux avec Klaus Kinski qui dit "c'est à moi, à moi, à moi" en regardant des terres bordant la rivière
RépondreSupprimerSigne des débuts de la maladie : démence.
SupprimerCombien de déments sur cette planète ?
A + Thierry
Zâmbetul meu pentru această mișcare atât de rapidă a timpului...
RépondreSupprimerBun text!
Zâmbesc în timp ce te citesc
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