La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mardi 13 août 2019

D'accepter ou non est un choix

Le corps s'adapte à l'environnement naturel et social ; ou sinon, il ne s'adapte pas,
auquel cas le corps développe des symptômes de maladie ou de mal-être, et se meurt peu à peu.

Exemple :
si vous êtes en suffisamment bonne santé, sans cancer,
c'est que votre corps s'est adapté à respirer un air pollué,
à manger de la merde non nutritive remplie de vitamines chimiques et de glyphosate, etc.

L'adaptation est affaire de toutes les formes de vie, avec ou sans intellect ;
l'adaptation se fait donc d'elle-même, sans le concours d'un cerveau.

Le corps se transforme en fonction de l'environnement et de ses ressources.
Par exemples : dans un désert le corps des diverses formes de vie s'est adapté
à vivre avec peu d'eau, du sable et une forte chaleur ; alors qu'au pôle Nord,
les formes de vie se sont adaptées à la neige, aux glaces et au grand froid.

Depuis des milliards d'années, le vivant s'adapte aux transformations de la Terre,
qui, Elle, s'adapte à l'évolution de l'univers. Cela se fait tout seul.
Oh mon Dieu, sans le concours de l'humain. Eh oui, sans son préssscieux cerveau.

Il est donc vain de chercher à, et de vouloir, s'adapter.
Cela ne veut rien dire, ça n'a aucun sens, c'est du blablabla.
Le cerveau a aussi des limites ;
et si le corps ne s'adapte plus, le cerveau dépérit avec le corps.


Par contre, l'esprit, oups, pardon, j'ai dit un vilain mot,
la tête – le cerveau, l'intellect raisonnant – accepte ou non,
que ce soit l'environnement, une situation, un projet, une loi, une décision politique, etc.

La particularité de l'humain, par rapport aux vies minérale et végétale, est sa pensée.
L'humain pense le monde, ayant conscience de lui-même évoluant sur la planète Terre,
ainsi que du cycle des vies – naissance - développement - maturité - vieillissement - mort –
et de plein d'autres choses. Les autres animaux ne pensent pas leur existence,
ils ne l'imaginent pas, ils ne veulent ni l'améliorer ni l'anéantir ni l'embellir, ni la rentabiliser, etc.
Les autres animaux n'idéalisent ni leur "moi" ni l'environnement ni leur mode de vie.

L'humain et les autres animaux s'adaptent à l'évolution de l'environnement naturel.
Pas le choix à ce niveau-là.
Cependant et contrairement aux autres animaux, l'humain peut accepter ou non certaines choses,
certains changements que lui-même provoque, comme les inévitables conséquences d'avoir exagérément rasés les forêts transformant un territoire fertile en désert, par exemple.

En considérant le mode de vie industriel et capitaliste,
de dire « il faut s'adapter aux progrès » est vain.
La tête humaine ne peut intervenir que sur un aspect :
soit l'humain accepte ce mode de vie, soit il ne l'accepte pas.
Voilà la seule chose qui peut nous préoccuper ou non : accepter.
C'est pourquoi il est important, vital, de développer et cultiver l'esprit critique,
notamment pour pouvoir se positionner par rapport à nos inventions transformant nos modes de vie.
Par exemple : après la TV et le téléphone fixe, maintenant Internet
et les soi-disant "smart"phones, la plupart d'entre nous, à travers le monde entier,
a accepté cette technologie sans exercer leur esprit critique, notamment sans penser
aux conséquences à moyen et long termes, sans penser au phénomène addictif,
sans penser à l'impact de ses joujoux sur notre façon d'être en relation et de communiquer,
sans tenir compte des effets polluants et ravageurs pour l'environnement naturel et nourricier;
sans considérer le fait que ces outils nous épient, analysent et incitent à…, 24h/24.
Au contraire, nous avons gobé tout cru des slogans du style « grâce à votre mobile restez connecté
en permanence avec le monde entier et communiquez sans limite ». Pourtant, dans les faits,
nous devenons de plus en plus individualistes, égoïstes (égocentrés), intolérants et surtout,
tristes, désenchantés, déprimés, malheureux ou encore, pire : fragiles, malades et déments.

Il est donc question d'acceptation. On accepte une situation ou non.

Il n'est pas facile de ne pas accepter car, dans ce cas, on se retrouve à contre-courant et,
souvent, contre le Système-inhumain-qui-punit-l'opposition.
Ne pas accepter déclenche une lutte intérieure en soi-même :
une part lâche qui accepte et qui préfère plier pour éviter les problèmes
contre une part révoltée, qui n’accepte pas, prête à en découdre courageusement.
Et, en plus, ne pas accepter nous fait lutter contre les autres,
contre ceux acceptant le Système, contre la police, contre la soi-disant justice, etc.


Consentir, plier l'échine, ne voir que le verre à moitié plein, c'est accepter,
que dans la partie vide du verre l'ignominie se répande, par exemple.


En conclusion

Attention à ces termes à la mode du moment, qu'on emploi à tort et à travers, n'importe comment,
on leur ôtant toute substance, parfois pour exprimer l'exact contraire ! Ou sinon,
pour manipuler la masse des cerveaux dépourvus de bon sens et de réflexion propre.
Je fais allusion à des termes comme :
- "écouter" (alors que j'observe qu'on s'écoute de moins en moins,
chacun agissant comme il pense et veut ou comme il est dit qu'il faut faire).
- "Résilience" (alors qu'une résilience ne s'effectue pas sur simple commande),
- "Empathie" (alors qu'on ne se comprend plus les uns les autres,
chacun défendant sa chapelle, son confort, son steak, son vin,
ses idées politiques et religieuses, sa race, etc.)
- "S'adapter" (alors que notre corps se débrouille tout seul pendant qu'on accepte
l'inacceptable : la violence capitaliste, l'autodestruction industrielle,
des conditions professionnelles ignobles, etc.)


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6 commentaires:

  1. Il est bon de rappeler le sens profond des mots dits souvent à tort et à travers, récupérés, galvaudés, détournés pour des usages de modes de langage qui souvent ne sont que des écrans (encore des écrans) de fumées.

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  2. Moi, ce qui m'énerve le plus en ce moment ce sont les notations de tous les services, hotels, restaurant, magasin, etc ... Et puis le fait qu'on nous rabache les oreilles qu'avec un mobile on est toujours connectés, qu'on peut toujours communiquer 24/24 h, mais, avec un mobile on est surtout carrément isolés, chacun sur son petit écran, on ne profite plus du moment présent on regarde des milliers de vidéos inutiles, on est au courant de tout tout le temps, alors qu'on n'a pas besoin de savoir tout ce qui se passe sur terre, surtout que les soi-diasnt infos n'en sont pas la plupart du temps... ça fait un moment que je n'ai pas regardé les infos d'ailleurs, je ne m'en porte pas plus mal ... au contraire...
    Pour mes enfants j'ai résisté jusque leur entrée au lycée pour le portable, ils avaient l'impression d'être des parias ! ;) Ils se sont rattrapés depuis... maintenant on offre des mobiles aux enfants en primaire !!! abérration ! comment vont-ils faire pour communiquer normalement d'être humain à être humain ? Moi, ça me fait peur !

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    1. J'ai aussi cette impression :
      ces outils de soi-disant communication nous isolent d'autant...
      ♪ ♫ Des écrans, des écrans, encore des écrans ♪ ♫ (Thierry le relève aussi)
      Même avis avec ces "milliers de vidéos inutiles". En musique, pas grand chose de nouveau, mais des vidéos... Et maintenant, si la vidéo ne plaît pas, alors on se désintéresse de la musique !

      Il faut t'adapter Virevolte :)) (pas pu m'en empêcher)
      A +

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  3. Salut,
    en passant un peu de zic et a bientôt :))

    https://www.youtube.com/watch?v=RcF18BI-yoA

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    1. C'est ça, oui, le monde ne tourne pas rond, folie morbide...
      ♪ ♫ A + Cres ♪ ♫

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