- Aaah !, cria-t-il en se réveillant.
- Qu’est-ce qu’il t’arrive mon poussinet, un mauvais rêve ?
- Mmmh...
Aaah !, cria-t-il à nouveau, en voyant son épouse.
- Eh bien, mon roitelet, dur réveil ce matin.
- Pardon, douce colombe. Je reprends mes esprits.
Figures-toi que j’ai rêvé d’expulsions.
- Tu m’étonnes, avec la racaille de Notre-Dame-des-Landes qui vous tourne en bourrique.
- Non, tu n’y es pas. J’te raconte :
un moment, je me suis retrouvé au bocage,
et je fraternisais avec les zadistes. Embrassades générale.
Puis, j’étais à l’Elysée d’où j’ordonnais l’expulsion…
des banquiers et assureurs,
et de tous les politiciens sans distinction.
J’ai ordonné la fermeture de toutes les multinationales
et l’arrestation des actionnaires, présidents et directeurs.
J’ai ordonné l’arrêt des centrales nucléaires.
J’ai exigé une véritable justice, en expulsant les juges en place.
Puis, je discourais sur un mode de vie simple,
encourageant à la créativité, à la nouveauté.
« Tout est à faire », ai-je clamé devant les caméras.
J’ai annoncé publiquement renoncer à mes prérogatives et aussi,
tiens-toi bien, à notre fortune.
Le peuple dansait.
Les médias me vouaient éloges dithyrambiques.
Et moi, je bandais dur, soudain nu et heureux.
Ils voulaient tous me toucher, me caresser,
en me disant combien ils m’aimaient.
C’était horrible.
___________________
- Qu’est-ce qu’il t’arrive mon poussinet, un mauvais rêve ?
- Mmmh...
Aaah !, cria-t-il à nouveau, en voyant son épouse.
- Eh bien, mon roitelet, dur réveil ce matin.
- Pardon, douce colombe. Je reprends mes esprits.
Figures-toi que j’ai rêvé d’expulsions.
- Tu m’étonnes, avec la racaille de Notre-Dame-des-Landes qui vous tourne en bourrique.
- Non, tu n’y es pas. J’te raconte :
un moment, je me suis retrouvé au bocage,
et je fraternisais avec les zadistes. Embrassades générale.
Puis, j’étais à l’Elysée d’où j’ordonnais l’expulsion…
des banquiers et assureurs,
et de tous les politiciens sans distinction.
J’ai ordonné la fermeture de toutes les multinationales
et l’arrestation des actionnaires, présidents et directeurs.
J’ai ordonné l’arrêt des centrales nucléaires.
J’ai exigé une véritable justice, en expulsant les juges en place.
Puis, je discourais sur un mode de vie simple,
encourageant à la créativité, à la nouveauté.
« Tout est à faire », ai-je clamé devant les caméras.
J’ai annoncé publiquement renoncer à mes prérogatives et aussi,
tiens-toi bien, à notre fortune.
Le peuple dansait.
Les médias me vouaient éloges dithyrambiques.
Et moi, je bandais dur, soudain nu et heureux.
Ils voulaient tous me toucher, me caresser,
en me disant combien ils m’aimaient.
C’était horrible.
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eee re joli duo ;))
RépondreSupprimer:)) ah si seulement...
SupprimerA + Cres
Ce n'est pas un cauchemar ! c'est un joli rêve, mis à part la fin qui avait l'air de le déranger ! ;)
RépondreSupprimerBcp de personnes ont peur d'être aimées.
SupprimerBcp de personnes jugent la bonté comme étant faiblesse.
;)
Eric,
RépondreSupprimerLe dialogue te va bien !
Thierry
J'hésitais entre un dial rouge ou plutôt, bleu ?
Supprimer:))