La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

samedi 26 décembre 2020

Qui est fautif, dément ou gentil ?

 
De toute la population mondiale, selon A. M. Lobaczewski, ~80-85 % des gens seraient "normaux".
Mais alors, comment expliquer, comment se fait-il que, des 15 à 20 % de psychopathes
une poignée d'entre eux se soient tant enrichis et,
avec les aristocrates de l'establishment ‒ pour la plupart des psychopathes depuis plusieurs générations ‒
qu’ils en soient au point de contrôler le monde entier,
en imposant aux gens "normaux" leur vision d'un futur idéal5G ?
Ils en sont à fixer leurs conditions amorales pour que nous puissions… vivre !
Ils nous voient tels des robots sous leur assistance (les psychopathes voulant dorénavant
nous dicter nos pensées et comportements) !

N'est-ce pas illogique que 80 % de gens "normaux" se fassent mouliner l'esprit
par 20 % de psychotiques évoluant déconnectés de la Réalité ?

Comment en sommes-nous arrivés là, tous, tous responsables de cette situation intenable, mortifère ?

L'une des raisons de cette situation contre-nature me paraît évidente :
les gentils (gens "normaux") ont le défaut de leur qualité, celui d’être gentils.

Les psychopathes ont parfaitement saisi notre principale faille : nous sommes gentils
et cultivons la fâcheuse tendance compulsive d'excuser ‒ pardonner, justifier, rationaliser ou dénier ‒
leurs actes de déments pervers et cruels.
Ils ont un bon fond, se disent les gentils en avalant des vipères OGM-RFID ressemblant à des couleuvres.

Les gentils se confrontent à une limite : ils ne parviennent pas à se positionner face aux psychopathes,
ni, surtout, à défendre le bon sens (un mode de vie sain) aussi, aujourd'hui, dans les faits,
les gentils sont devenus des souris blanches sans défense, emprisonnées à leur domicile ;
domicile dont, bientôt, ils seront dépossédés par les psychopathes qui, eux,
ne rencontrent aucune limite de conscience à tout prendre pour eux, quitte à voler, mentir, tricher, tuer.

Voilà le problème des gentils : ils sont persuadés que c’est méchant, inconvenant, de se défendre
(défendre son corps et aussi, son intégrité, son pouvoir personnel, ses valeurs et orientations spirituelles).
C’est pourquoi les gentils n’osent pas dire "NON", "STOP", "je ne veux pas de votre délire" ;
ça pourrait blesser l’autre, pense le gentil en train de culpabiliser à cette seule idée ;
j’irai en enfer si je réagis ou m’oppose, prétexte lâchement le bigot longeant la voie infernale.

Agir en sorte que cesse un délire (au sens médical du terme) est réaction saine.
De plier et, pire, de participer pleinement au déroulement du plan des psychopathes
provoque, avant tout, de la violence contre soi-même, et contre les autres, contre le tissu social.

C’est parce que les gentils laissent faire les psychopathes,
en espérant un sauveur ou un héros qui les en délivrera un jour,
que la violence finira par éclater, comme d'habitude (depuis le début de cette civilisation),
car jamais un psychopathe ne se remet en question ni ne change d'avis ni n'accepte de compromis.
Soyez certain que si un psychopathe fait mine d’accepter un compromis,
c’est qu’il prépare déjà un nouveau plan pour parvenir à ses fins.
Un psychopathe ne renonce jamais, ni à sa vision des choses ni à ses intérêts.

Voilà l’erreur fondamentale des gentils, et le remord de conscience qui en sera conséquent :
d’avoir suivi, obéissant, des psychopathes « philanthropes » auto-proclamés.

Dans cette histoire hallucinante, c’est le diable qui est gentil et qui se fait persécuter par des "complotistes"
(un mot n’existant pas dans mon dictionnaire), si, si.


Vivre c’est aussi savoir se défendre (contre toutes formes d’agression, physique ou psychique ou idéelle).
Ne pas réagir et donc, ne pas se défendre, est violence contre soi-même,
ce qui amène à la docilité aveugle  et à l’acceptation d’un relationnel malsain. 

Il s’agit de comprendre que : ne pas se défendre est comportement contre-nature.
Notre instinct est naturellement "programmé" pour se défendre.


 

 

 

5 commentaires:

  1. Un article très intéressant qui fait beaucoup réfléchir. Merci à toi !

    RépondreSupprimer
  2. J'ajouterais que le gentil a tendance à comparer et trouver que au final sa situation n'est pas si pire que dans d'autres pays, du coup il va se contenter de ce qu'il a en acceptant même quelques concessions à sa liberté car tu comprends on est en démocratie et en France on n'a pas à se plaindre ! Il y a pire ailleurs !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci d'amener de l'eau au moulin : oui, voilà l'esprit ;)

      Supprimer
    2. J'ai pensé à toi hier, Vi, en écoutant un entretien portant sur l'ingénierie sociale l'intervenant a relevé ce que tu as écrit sur cette tendance de comparer avec des pays où la situation est pire, pour accepter "quelques" concessions et avaler les pilules amères.
      Quelques concessions me semble être un euphémisme :O
      ;))

      Supprimer