L’une des caractéristiques des névrosés réside dans leurs hésitations à faire des choix
et, par conséquent, à prendre des décisions, d’autant si elles sont cruciales.
Cela s’explique notamment du fait que
le névrosé a conscience du champ des possibles, ainsi que de ses propres contradictions ;
et il considère les autres, acceptant leur différence ainsi que leur droit d’exister comme ils l’entendent.
Le névrosé culpabilise, étant capable de se remettre en question,
et il peut éprouver de la honte à la seule idée d’un acte de nuisance sociale.
Le névrosé pense à la conséquence de ses actes, comme on dit « en son âme et conscience ».
Le névrosé hésitant, sociable, a besoin d’entendre d’autres avis et points de vue pour se forger une opinion.
C’est à ce moment-là qu’interfère l’influence (inconsciente) des psychopathes qui fascinent les névrosés.
Pourtant, de prime abord, l’individu (psychopathe) suscite une impression froide et désagréable autour de lui.
En présence d’un tel individu (psychopathe) l’ambiance générale se tend, des conflits pouvant éclater
puisque, rapidement, le dément instaure ses vues et principes psychorigides
notamment en désignant ce qu’il prétend être bon ainsi que ce qu’il faut faire,
tout en accusant de nuisance ce qu’il prétend mauvais,
en fait ce qui est contraire à ses intérêts.
Malgré cet aspect heurtant spontanément la morale des gens normaux,
le psychopathe subjugue d’apparaître si fort, déterminé et sûr de lui.
Dans un second temps, face à l’attitude toute-puissante du psychopathe,
les névrosés, voulant bien faire, commencent à rationaliser concernant son attitude,
puis, souvent, à glorifier cette personnalité si résolue qui s’affiche fièrement, sans hésitation ni doute.
Trop souvent, les névrosés choisissent un(des) psychopathe(s) comme guide(s) de la communauté
et ce, même au sein des Églises, des institutions politiques, judiciaires et médicales.
En relation, en société, le psychopathe dépourvu de conscience morale ‒ de culpabilité et de honte ‒
ne veut qu’une chose : imposer sa vision du monde au monde.
Machiavel l’avait bien compris et ça se confirme depuis début de l’an 2020 :
l’opinion publique est droguée-shootée à la terreur
aussi, la plupart d’entre nous finissent toujours pas suivre celui(ceux) qui inspire la peur
plutôt que celui qui s’oriente vers le respect, le bon sens, la qualité et l’amour.
Le névrosé, soucieux du respect de la communauté, des règles et lois,
n’a pas conscience de la psychopathie de certains, d’autant s’ils s’habillent en costard-cravate.
Le névrosé pense naïvement que tous les humains éprouvent des remords de conscience,
c’est pourquoi il prête aux psychopathes les mêmes capacités sensibles (émotives) et spirituelles que lui.
Il s’agit de comprendre que le psychopathe a un aspect fascinant, charismatique ou séduisant.
Il assure toujours savoir ce qu’il faut savoir et, mieux,
il promet toujours des récompenses de rêve et une meilleure vie à venir,
pour autant que les nuisibles désignés soient anéantis et que des inférieurs obéissent.
Le psychopathe fait croire qu’il détient des vérités et secrets, ce qui attire les incrédules.
Et les névrosés de suivre les psychopathes en s’exécutant, en obéissant à leurs ordres,
trop contents de n’avoir plus à décider ni à se sentir responsables de quoi que ce soit.
Suivre et faire ce qu’on nous dit de faire quand on nous dit de le faire :
le rêve d’une personne incrédule et d'un soldat.
Récapitulons :
de prime abord (penser à écouter et revenir à ses toutes premières impressions)
le psychopathe apparaît abject et immoral,
mais, très vite,
son assurance, son discours et son aplomb finissent par chasser les premières impressions.
Une sorte de déni général obscurcit peu à peu les esprits névrosés,
laissant place à d’autres impressions, mentales, produisant un nouveau doute
qui va englober les autres doutes occupant les esprits névrosés :
et si cet individu brillant avait raison ?
Il faut du temps, parfois plusieurs années, et il faut avoir côtoyé de près un psychopathe,
pour se rendre compte et parvenir à identifier les esprits déments.
Ce qui ressort clairement de l’ouvrage de A. M. Lobaczewski , à mon avis,
consiste en le fait que les gentils névrosés doivent accepter une fois pour toute une évidence :
il existe sur Terre des humains dangereux, malsains, démoniaques ou déments,
qui ne pensent pas comme nous et qui sont incapables de respecter quoi que ce soit.
Dès lors, les névrosés devraient apprendre à se protéger de l’influence néfaste des psychopathes
et, surtout, nous devrions les empêcher d’accéder à des postes décisionnels socio-professionnels et politiques.
Remarque concernant la fascination (qui modifie notre état de conscience) :
Je pense que les politiciens également le sont, hypnotisés.
Les états de conscience sont multiples, les degrés d’hypnose sont divers.
Nos niveaux de transes hypnotiques, entre gens du peuple et gens de la haute,
ne sont pas les mêmes, voilà tout.
Ceux qui dirigent depuis l’ombre,
qu’ont-ils promis aux politiciens et autres personnalités influentes ?
Quelle sera leur récompense pour avoir provoqué le chaos mondial ?
Ils semblent comme subjugués par quelque chose,
probablement une croyance en lien avec le transhumanisme.
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C'est horrible, mais, à une moindre échelle j'ai l'impression que tu racontes ma vie d'il y a quelques mois en arrière. je ne peux pas dire que la personne que j'avais rencontrée était un psychopathe mais en tout cas ce fut le même schéma.
RépondreSupprimerTon premier paragraphe correspond en tous points à ce que je suis, donc une névrosée.
Ensuite, "le psychopathe subjugue d’apparaître si fort, déterminé et sûr de lui.
Dans un second temps, face à l’attitude toute-puissante du psychopathe,
les névrosés, voulant bien faire, commencent à rationaliser concernant son attitude", c'est exactement ce qui m'est arrivé.
il a voulu m'imposer sa vision du monde. Fascinant, charismatique ou séduisant.
Il assure toujours savoir ce qu’il faut savoir et, mieux,
il promet toujours des récompenses de rêve et une meilleure vie à venir. les promesses il y en a eu beaucoup !!!
son assurance, son discours et son aplomb finissent par chasser les premières impressions.
Une sorte de déni général obscurcit peu à peu les esprits névrosés,
laissant place à d’autres impressions, mentales, produisant un nouveau doute
qui va englober les autres doutes occupant les esprits névrosés :
et si cet individu brillant avait raison ? Seul mon Grand a été étonné quand je lui ai annoncé ma relation, il m'a rappelé ce que je disais de lui bien avant et il était du coup très étonné que j'oublie tout ça... Il m'a permis de "penser à écouter et revenir à mes toutes premières impressions" ouf ! Je m'en suis sortie !
Ouïlle, j'comprends mieux. J'en pense même que tu l'as échappé belle en mettant fin à cette relation.
SupprimerA. Lobaczewski relève, dans les années 1960, en ex-URSS, que davantage d'hommes sont psychopathes (~1 femme pour 9 hommes, de mémoire). Toutefois, il ne connaissait pas encore l'occident capitaliste. Je crois que de plus en plus de femmes sont psychopathes (sûrement moins que les hommes, mais leur nombre me semble augmenter).
RépondreSupprimerCe que la quête de réponses, d'explications, voir de sécurité, est si grande chez le commun des mortels !
RépondreSupprimerEt puis encore "faire partie" la peur d'être seul !
Oui, ça va vacciner à donf !
Meilleures pensées Eric :)
Oui (deux 1ères lignes)
Supprimeret oui (l'OGMéisation des humains a débuté)
Un salut, salé (traversant l'océan) Miche ;)