Divagation en abstraction majeure

Des répétitions, parce que l’avenir des humains me préoccupe.

Nous explorons la dimension quantique et qu’est-ce que nous en faisons ?

Des ordinateurs encore plus rapides (œuvre du diable) qui nous bouffent l’esprit.

Non-violence et incivilités tolérance zéro.

Des armes, le nucléaire, du béton et l’IA.

Cherchez les erreurs...

L’humain fonctionne à partir de, et en utilisant principalement, son imagination.
En fait, tout passe, est filtré, par son imagination.

Qu’est la Réalité brute, non traitée par l’imagination ?
Comment se présente la Réalité (sans l’imaginer) ?

Nous imaginons qui sont les autres, ce qu’est le bonheur, comment devrait être le monde, etc.
Par exemple : on assèche des rivières pour pouvoir pulvériser du poison dans les champs !
On imagine ainsi pouvoir produire davantage sans penser aux nappes phréatiques,
ni aux autres animaux dont les insectes pollinisateurs, ni aux conséquences.
(Que savons-nous de l’impact à long terme concernant ces détournements de rivières ?)

Un autre exemple d’absurdité inconsidérée : il fait très chaud en ce moment
et nous allumons des machines, les climatiseurs, qui réchauffent d’autant l’atmosphère !
À quoi il faut ajouter les voitures, avions, frigidaires, ordinateurs, etc.

Tout traverse donc, dans un premier temps, l’imagination
puis, pour forger ses opinions, l’humain se repose sur sa mémoire
et son sentiment (au sens large du terme, comprenant la gestion des impressions
et des émotions "cristallisées", l’affect, sa(es) passion, ses peurs et plaisirs)
et enfin, pour décider, il se fie à sa raison-calculatrice, mécanique, capable d’abstraire.

Abstraction = imagination, n’est-ce pas ?
Nous ne pouvons abstraire que grâce à la capacité d’imaginer.

De nos jours, l’humain semble évoluer en une difficulté croissante
pour relier l’abstrait et le Réel. La tendance générale consiste à se réfugier,
à fuir, de plus en plus dans l’abstrait, notamment par le biais des écrans TV et Internet.


La Réalité s’inscrit dans un mouvement perpétuel, un instant après l’autre.

Une abstraction est un instant que l’on prolonge, parfois durant une vie !
L’abstraction représente, en quelque sorte, une petite mort
puisque cette activité est dépourvue de mouvement autre que celui de la pensée (réflexion).
Abstraire est une activité uniquement cérébrale.

Abstraire est utile, notamment pour réfléchir et pour calculer,
cependant la vie se déroule dans le Réel mouvant qui ne cesse de se transformer,
c’est pourquoi il vaut mieux apprendre à réfléchir au fur et à mesure des événements,
ce qui permet d’éviter les abstractions stimulant autant la part morbide de l’imagination
que sa part créative et, surtout, qui génèrent un décalage entre la Réalité et la volonté
de l’humain en excès de cérébralité, se raccrochant à des modèles, à ce qui a été.
Nous prenons comme référence le passé soit, ce qui est déjà périmé, dépassé !

Le reste du fonctionnement de l’humain dépend de chacun :
selon son écoute de l’instinct, de l’intuition et aussi,
de son rapport avec sa conscience (de soi et du monde) ;
c’est-à-dire que cela dépend de son esprit (à distinguer du cerveau et de l’intellect).


Concernant les tendances

Certains d’entre nous préfèrent leurs idées et représentations du monde,
c’est pourquoi ils croient et voient ce qu’ils veulent et ce qui les arrange, convient.
Le reste est nié, dénié. Ne considérer que le verre à moitié plein.
Ils agencent et agrémentent le Réel à partir de leurs préjugés et a priori,
afin que le monde corresponde à leur vision et à leurs désirs, à leur mode de vie,
à leurs croyances et à leurs avoirs confortables et sécurisés.
Le vivant, pour eux, est considéré comme étant nuisible ou utile (= pouvant être rentabilisé).

Certains d’entre nous calculent tout.
Pour ces derniers, la part pulsante de la vie importe peu.
Le vivant est secondaire pour eux !
Leur Dieu se nomme : soit Argent, soit Banque, soit Assurance-vie.
Leur Déesse se nomme Affaires (Business, en anglais) et Travail-Plus.
Leur occupation préférée durant leur temps de repos : vérifier leurs comptes,
au centime près, et élaborer des plans et stratégies pour posséder davantage.

Certains d’entre nous singent les sentiments, par exemple comme dans les fictions
mises en scène à la TV. Devant leur miroir, ils modélisent des comportements
et des mimiques qu’ils s’efforcent d’appliquer durant leur quotidien.
Ces personnes-là perçoivent quelque chose du vivant,
mais elles interprètent leurs impressions de travers.
Et, surtout, elles ont peur : peur d’aimer se laisser absorber par l’instant.


L’esprit humain est malade et peu d’entre nous s’en rendent compte.
Vivement que les transhumanistes trouvent le remède (ce qui est en cours).
Heureusement, la SS ne remboursera plus les soins naturels. Fini l’homéopathie, par exemple.
Quel progrès. Vivement qu’ils nous implantent des smartpuces RFID.

Vive la technologie, prometteuse d’une … vie ou non vie ? … meilleure.
Réfléchissez : bientôt nous ne serons plus sensibles à la pollution atmosphérique
et on s’en fichera complètement de l’état des océans, alors qu’il n’y aura plus de forêts.
Nous aurons juste besoin de mises à jour, comme l’ordinateur.
On ne sentira plus ni le chaud ni le froid. On n'aura plus besoin d'aimer.
Et, le top : on supportera la radioactivité.
Les centrales nucléaires deviendront des cathédrales
où nous aimerons nous rendre pour nous ressourcer et recharger nos piles.

Après l’homo sapiens (qui n’a de « sapiens » que cette désignation),
l’homo mechanica adiuvent 3.0/5G ?

Bip-bip


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