Terrorisme, pas nouveau

Mon Dieu, comment peuvent-ils s’en prendre aux enfants ?
se disent-ils depuis les attentats de Manchester et de Londres.

C’est paradoxal de s’en foutre complètement, l’année durant,
que des enfants travaillent plus de dix heures par jour,
gagnant un salaire misérable, et ce,
pour fabriquer les vêtements jetables,
les smartphones et autres, que nous consommons sans mesure.

Parmi les richissimes et leurs marionnettes politiciennes et religieuses,
des pédophiles. Nous le savons. Nous continuons de vivre sans crier à la violence,
sauf si une affaire croquante est traitée de façon spectaculaire dans les médias.

Nous formatons et entravons nos propres enfants
afin qu’ils vivent d’une certaine façon, en acceptant les injustices,
mais cela ne nous choque pas, c’est normal.

Comme écrit dernièrement, durant ces environ dix dernières années,
les nouveau-nés ont été sur-vaccinés. Qui crie à la violence ?
Pourtant, pour moi, il n’y a pire barbarie que d’injecter des maladies à un nouveau-né,
comme ça, pour la "croissance" pharmaco-industrielle.

Depuis que je suis môme, aux infosTVshow, des affaires terroristes,
des bombes, tueries, enlèvements, guerres parfois.
Avant, c’étaient les Brigade Rosse, Bande à Bader, etc.
Vers 1973, dans un pays tranquille, en plein centre-ville,
une bombe dans une grande surface, 14 morts et de nombreux blessés,
surtout des femmes et des enfants.
À cette époque, on parlait déjà des enfants affamés à la TV,
passant des images d’enfants très maigres avec de gros ventres.
Or, qu’avons-nous entrepris, depuis, pour que ça change ?

...

Rien de nouveau sous les cieux.

Des mécontents.
Des insoumis.
Des résistants au système.
Des fanatiques illuminés, aussi.

Par rapport à l’Etat Islamique,
je rappelle que Ben Laden a été formé par la très officielle et sélective CIA des USA.
Maintenant, comment démêler le vrai du faux ?

Qu’est-ce qu’un terroriste ?

Les personnes dans les ZAD, par exemple celles luttant
contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes,
sont-elles des terroristes potentiels, en devenir ?

Dans un documentaire canadien, le journaliste de relever :
« on ne nait pas terroriste, on le devient ».

La question me semble être :
comment certains en arrivent au point de tuer en se tuant eux-mêmes ?

Est-ce qu’il y a un(des) vecteur de violence sous-jacent ?
Si oui, lequel ou quoi stimule les comportements de violence ?

Est-ce que ces terroristes ont la possibilité d’exprimer leurs points de vue,
idées, désaccords, et d’être entendus, considérés ?

Je veux dire que nous ne pouvons traiter quelqu’un de « terroriste »
ou de « monstre » que s’il avait la possibilité d’être entendu autrement
que par la brutalité. Car, s’il n’avait pas d’autre moyen de se faire entendre,
alors la violence vient de l’autre camp, leurs actes étant réactionnels,
telle une réponse (que cette réponse soit appropriée et admissible ou non).

C’est prise de tête ?
Ok, accusons l’islamisation.
Ce n’est pas moi, c’est l’autre.

Taire, subir, plier,
devoir s’adapter à un mode de vie insatisfaisant,
il n’est plus l’heure.
Il est l’heure de la Terre, de ne plus taire nos travers.
L’heure de se remettre en question,
et de remettre en question notre fonctionnement d’enfants chéris-gâtés
profitant de la souffrance des autres enfants nés dans un contexte de pauvreté.

Terre-heure.

Temps de se purifier l’esprit et le cœur et le corps.
Temps de se reconnecter au monde naturel, au vivant.

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