Si la Culture Ceux-qui-prennent s’est développée environ 10'000 ans avant J-C,
c’est dans le Croissant fertile que cela a commencé.
Cette introduction pour relever que nous, gaulois et celtes (pas vraiment compris la différence)
sommes restés de la culture (ou non-culture) de Ceux-qui-laissent jusqu’au moins - 52 avant J-C
(année de la défaite de Vercingétorix face à Jules César).
C’est la bonne nouvelle du jour : nous ne sommes devenus des Ceux-qui-prennent
qu’à partir de – 52, sachant qu’il faut du temps pour que les nouveaux processus,
mouvements (habitudes, mentalité, danser en cadence, etc.) se mettent en place.
Nous ne sommes conditionnés si vils "que" depuis environ 2'000 ans.
Autre chose : ce que raconte D. Quinn sur la prise de pouvoir de Ceux-qui-prennent
qui ont imposé leur culture à toutes les tribus, nous avons vu que cela s’est passé
pareillement en Amérique dès 1492.
Eh bien, en France, cela s’est passé semblablement (dans les grandes lignes) !
À cette époque, les celtes vivaient en tribus. Chacune avait ses coutumes.
Je veux dire qu’il n’y avait pas un pays ni un peuple gaulois.
Si vous saisissez, nous vivions en Ceux-qui-laissent.
D’ailleurs, à part des sites de mégalithes, les dolmens, le langage des runes,
les Celtes n’ont rien laissé comme construction ni déchet ni autre trace.
Ils se comportaient tels de respectueux Ceux-qui-laissent.
Quand les Romains sont arrivés dans l’actuelle France,
ils se sont confrontés à des tribus indépendantes et donc,
peu nombreuses et, militairement, faibles.
Je m’imagine des victoires faciles pour les Romains hyper organisés,
retors, nombreux et armés (même de catapultes géantes, etc.)
Un homme, Vercingétorix, a compris qu’il fallait unir les forces de chacun
pour lutter contre les redoutables Romains. Il a réuni les diverses tribus.
Si on veut bien, ce fut les tout débuts de la Gaule, de la France actuelle.
Toutes, la plupart, des tribus celtes (hormis celles déjà vaincues par les Romains)
se sont unies sous la bannière d’un unique roi : Vercingétorix.
Mais il était trop tard.
Exactement comme en Amérique avec les Natifs !
Ce que les Natifs d’Amérique ont subis,
nous l’avions subi à partir d’environ - 70 ou 60 avant J-C.
Dès – 52, la récente union des diverses tribus celtes se transforma en une nation
qui apprit le mode de vie de Ceux-qui-prennent, sous la tutelle des Romains.
Puis, dès 1492 après J-C, nous avons fait subir cela aux Natifs d’Amérique,
puisque nous faisions partie des colonisateurs.
Réflexion : il faut vraiment briser ce cycle, ce mouvement, cet esprit anéantisseur.
Je crois que ce Mal (de Ceux-qui-prennent) vient de la part calculatrice de nous-mêmes.
Agriculture intensive : garder, empiler, privatiser, prévoir des récoltes et projeter des gains,
imaginer ce qu’on fera avec l’or, compter les avoirs, compter les pertes, constituer des polices, etc.
Elevage : compter les bêtes, les litres de lait, le temps passé à les transformer en fromage,
ce que ça rapportera de les vendre, etc.
Calculer, calculer, prévoir en calculant, projeter en calculant, imaginer en calculant…
Ordinateur, intelligence artificielle : machine à calculer.
Le monde est une équation, assurent certains.
Une équation est abstraction, non-vie, concept, idée.
Lire, écrire et comprendre une équation, cela est uniquement intellectuel.
Et le vivant alors ?
c’est dans le Croissant fertile que cela a commencé.
Anecdote : je ne sais vous car j’ai grandi dans un autre pays, je me souviens qu’à l’école,
au cours d'histoire, on nous avait parlé de cet endroit où les premières villes
avec une organisation sociale furent bâties.
Babylone, les Sumériens, Assyriens, Phéniciens, et l’Antique Egypte.
C’est là, dans cette région, que Mère Culture de Ceux-qui-prennent
aurait pris naissance, forme, et que des concepts idéels ont vu le jour
notamment ceux de territoire, propriété, commerce et lois, etc.,
tout cela à partir de la mise sous clef de la nourriture.
Actuellement, la Mésopotamie correspond à une grande partie d’Iraq (guerre passée,
mais tensions), une partie de la Syrie (en guerre), terre d’Israël (vives tensions constantes)
et Egypte (tensions).
Cette introduction pour relever que nous, gaulois et celtes (pas vraiment compris la différence)
sommes restés de la culture (ou non-culture) de Ceux-qui-laissent jusqu’au moins - 52 avant J-C
(année de la défaite de Vercingétorix face à Jules César).
C’est la bonne nouvelle du jour : nous ne sommes devenus des Ceux-qui-prennent
qu’à partir de – 52, sachant qu’il faut du temps pour que les nouveaux processus,
mouvements (habitudes, mentalité, danser en cadence, etc.) se mettent en place.
Nous ne sommes conditionnés si vils "que" depuis environ 2'000 ans.
Yeah 🐪
Autre chose : ce que raconte D. Quinn sur la prise de pouvoir de Ceux-qui-prennent
qui ont imposé leur culture à toutes les tribus, nous avons vu que cela s’est passé
pareillement en Amérique dès 1492.
Eh bien, en France, cela s’est passé semblablement (dans les grandes lignes) !
À cette époque, les celtes vivaient en tribus. Chacune avait ses coutumes.
Je veux dire qu’il n’y avait pas un pays ni un peuple gaulois.
Si vous saisissez, nous vivions en Ceux-qui-laissent.
D’ailleurs, à part des sites de mégalithes, les dolmens, le langage des runes,
les Celtes n’ont rien laissé comme construction ni déchet ni autre trace.
Ils se comportaient tels de respectueux Ceux-qui-laissent.
Quand les Romains sont arrivés dans l’actuelle France,
ils se sont confrontés à des tribus indépendantes et donc,
peu nombreuses et, militairement, faibles.
Je m’imagine des victoires faciles pour les Romains hyper organisés,
retors, nombreux et armés (même de catapultes géantes, etc.)
Un homme, Vercingétorix, a compris qu’il fallait unir les forces de chacun
pour lutter contre les redoutables Romains. Il a réuni les diverses tribus.
Si on veut bien, ce fut les tout débuts de la Gaule, de la France actuelle.
Toutes, la plupart, des tribus celtes (hormis celles déjà vaincues par les Romains)
se sont unies sous la bannière d’un unique roi : Vercingétorix.
Mais il était trop tard.
Exactement comme en Amérique avec les Natifs !
Ce que les Natifs d’Amérique ont subis,
nous l’avions subi à partir d’environ - 70 ou 60 avant J-C.
Dès – 52, la récente union des diverses tribus celtes se transforma en une nation
qui apprit le mode de vie de Ceux-qui-prennent, sous la tutelle des Romains.
Puis, dès 1492 après J-C, nous avons fait subir cela aux Natifs d’Amérique,
puisque nous faisions partie des colonisateurs.
Réflexion : il faut vraiment briser ce cycle, ce mouvement, cet esprit anéantisseur.
Je crois que ce Mal (de Ceux-qui-prennent) vient de la part calculatrice de nous-mêmes.
Agriculture intensive : garder, empiler, privatiser, prévoir des récoltes et projeter des gains,
imaginer ce qu’on fera avec l’or, compter les avoirs, compter les pertes, constituer des polices, etc.
Elevage : compter les bêtes, les litres de lait, le temps passé à les transformer en fromage,
ce que ça rapportera de les vendre, etc.
Calculer, calculer, prévoir en calculant, projeter en calculant, imaginer en calculant…
Ordinateur, intelligence artificielle : machine à calculer.
Le monde est une équation, assurent certains.
Une équation est abstraction, non-vie, concept, idée.
Lire, écrire et comprendre une équation, cela est uniquement intellectuel.
Et le vivant alors ?
ON sssssssssS’EN FOUT DU VIVANT
Bzzz... bzzzzzzzz... bzzzzzzzzzz... bzz...
En lisant ton texte de ce jour, les mots "contrôle" et "comprendre" me viennent à l'esprit. Equation pour essayer de comprendre le monde (certains scientifiques arrivent à mettre des équations sur des phénomènes, bien ou pas n'est pas la question), un peu comme si déchiffrer le monde était rassurant (c'est une sorte d'hypothèse), besoin de sécurité ? besoin de contrôle (avoir assez à manger, avoir assez de..., arts divinatoires ...) ? Est-ce la peur de l'avenir qui a poussé l'être humain dans la direction de "Ceux qui prennent" ?
RépondreSupprimerEquation pour contrôler le monde.
SupprimerIls s'en foutent de comprendre le vivant, sauf pour le contrôler.
"Déchiffrer le monde est rassurant", oui, pour ceux voulant le contrôler.
La peur est exercée par la violence d'imposer un mode de vie, et par les moyens mis en oeuvre (lois, armes, polices, etc.) pour imposer sa culture, soit : sa représentation du monde, sa façon de fonctionner...
Ceux-qui-laissent ne calculaient pas. Ils prenaient ce dont ils avaient besoin. Sans plus.
Lorsque deux individus ou deux tribus se trouvaient face à un même objet de désir, ils entraient en conflit, ouvert franc et direct, sans chercher à anéantir l'autre.
C'était la loi du plus fort, et l'un des deux pliaient. Fin du conflit. Les deux individus ou camps de pouvoir continuer libres...
Ceux-qui-prennent calculent tout. Du moment où on a commencé à faire de l'agriculture intensive et de l'élevage, on a commencé à compter, prévoir et... vouloir contrôler notamment les esclaves qui "dansaient", les gains, les éventuels voleurs, etc.
C'est ainsi que je me le représente.
Il y a peur instinctive, naturelle, liée à un danger concret,
et il y a la peur psychologique, par exemple de n'avoir pas assez à manger.
Ceux-qui-laissent ne semblaient connaître que la peur instinctive, pas la psychologique.
Calculer, idéaliser, cela engendre la peur psychologique et une volonté de soumettre le monde à son ambition, ainsi qu'à son besoin d'être rassuré.
Le sentiment de sécurité est également psychologique (par ex., croire que des assurances nous protègent).
Salut Redelf
La "peur psychologique" ne peut prendre forme que par la capacité d'abstraction, ce que n'ont pas les animaux (pas comme nous, pas autant).
RépondreSupprimerLe calcul n'est rendu possible que par cette capacité d'abstraction.
Par exemple : prévoir les gains d'une récolte (agriculture) n'est possible que par la capacité d'abstraction.
La peur de manquer (de quoi que ce soit) est fort sûrement apparue à cause de la politique de Ceux-qui-prennent qui ont mis sous clef la nourriture,
et qui, de nos jours, mettent sous clef l'eau potable...
Eric,
RépondreSupprimerSummer rien ? Oh si l'été arrive...
Bref, j'avais vu une belle expo au louvres lens à ce sujet.
Les portes d'Ishtar, Gilgamesh, Marduk... Un jour peut-être je me sentirai mûr pour raconter ce genre d'histoire.
Pour en revenir au cycle, oui faut le rompre, mais comment on fait ,avec six clé ?
@+
Thierry
:) Lol
SupprimerQui sait si tu n'es pas la septième clé du cycle (nouveau) ?
Peut-être même que tu l'es sans en avoir pris conscience,
pour le moment...
En attendant l'effroi d'une reconstitution, ciao l'inspiré
Encore un truc (navré, c'est à cause de D. Quinn,
RépondreSupprimerc'est comme si un barrage avait lâché en moi...) :
Savez-vous pourquoi on s'en fout que les africains meurent de faim, et qu'on leur envoie des médics périmés, qu'on teste les nouveaux médics sur eux à leur insu, qu'on souille leur eau potable, (le SIDA est apparu là-bas, sauf erreur de ma part), etc. ?
Je me souviens qu'à l'école on nous l'avait expliqué : les africains sont ceux qui ont le plus de peine à assimiler notre culture sivilisée.
Pour le dire autrement, les africains sont des borderline culturel, ils sont par la force des choses devenus des Ceux-qui-prennent tout en restant à la "frontière" de la culture Ceux-qui-laissent.
Comme ils ne "dansent" pas et ne réagissent pas aussi bien que voulu, ils ne sont pas intéressants, rentables et donc, bien trop difficiles à contrôler...
Le contrôle. La peur de... perdre ou de ne pas prendre le contrôle sur...