La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 1 février 2017

Qui, pluriel ou singulier ?

S’observer et se questionner.

Que ou qu’est-ce qui permet de réfléchir ?

Qui questionne et qui répond en soi-même ?

Qui pense pendant que je suis en train d’écrire ces mots,
et qui ressent le besoin de les écrire ?

Qui, en moi, aime ou n’aime pas ?
Est-ce une seule voix, toujours la même,
ou sont-elles plusieurs voix, à évaluer ?

Qui m’insulte (« t’es nul ») ?
Qui juge et condamne ?
Qui se sent victime ?
Qui gratifie ?

Qui sait et dit la vérité,
et qui ne sait pas, disant n’importe quoi ?

Qui, combien de qui s’inquiètent en moi,
ce qui génère de l’angoisse sans motif direct ?
Et, qui s’efforce de rassurer, réconforter ?

Qui geint, qui rit, qui raille ?

Qui est défaitiste,
qui est utopiste ?

Qui se replie, invoquant l’isolement ?
Qui, au contraire, ne demande qu’à s’exhiber ?

Qui désire du pouvoir ?

Qui obéit ?
Qui se révolte ?
Qui fantasme ?
Qui rêve ?

Qui chante, en ce moment ?

Combien sont en moi ?
Qui commande en mon vivarium de voix intérieures ?
Y a-t-il lien et communication entre mes divers moi-protagonistes ?
 
Y a-t-il continuité entre les divers moments et épisodes formant mon existence ?
 
Suis-je, au fond de moi, une seule et unique personne, entité ?

Qui, que, puis-je devenir ?




2 commentaires:

  1. Eric,
    Beaucoup de décisions à prendre. T'as le profil pour beaucoup je trouve !
    @+

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    1. Beaucoup = non-profil ?

      Tu m'as donné une idée, Thierry (pour le gribouillis).
      Merci, à +

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